Les membres de La Vague Mandréenne et Balthasar ont le plaisir de vous inviter
Samedi 22 novembre à partir de 11h00
dans l’atelier de l’artiste, quai Séverine au village, pour un moment de partage autour d’un
Apéritif suivi d’un déjeuner amical.
Dans une ambiance conviviale et inspirée par les couleurs de Balthasar, entrée et plat principal vous seront offerts par l’artiste, et votre touche personnelle (vos desserts et vos boissons préférés…) sera la bienvenue pour compléter cette table partagée.
Le déjeuner sera suivi d'une présentation des toutes dernières créations de Balthasar, avec une mise en contexte de sa démarche artistique.
Créativité, rencontres, partages et plaisirs des sens au menu !
Au plaisir de vous retrouver,
La Vague Mandréenne et Balthasar
RSVP : merci de confirmer votre présence
Par mail à l’adresse :
Courrier adressé au directeur de publication par lettre recommandée
Objet : Mise en demeure d’avoir à insérer dans Le MANDREEN novembre 2025 un droit de réponse à l’édition de septembre 2025 du bulletin municipal (recommandé avec accusé de réception)
Monsieur le Maire,
En votre qualité de directeur de publication du bulletin municipal « Le Mandréen », nous vous adressons, conformément à l’article 13 de la loi n° 81-452 du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, une demande d’insertion d’un droit de réponse à la suite de la publication de votre texte dans l’édition de septembre 2025 [numéro 314] du bulletin. Ce texte, intitulé « Droit de RÉPONSE au mot de l’opposition de juillet-aout dernier », répondait à notre texte « Le “Mandréen” ou la voix unique d’une majorité omniprésente » parue dans l’édition numérotée 313 de septembre, signé par la liste La Vague Mandréenne.
Votre droit de réponse nomme explicitement notre liste et contient des allégations portant atteinte à notre honneur et à notre considération, notamment en nous accusant de diffamation, en travestissant nos propos sur la gestion communale et en insinuant des intentions malveillantes. Ces imputations justifient notre droit de réponse, afin de rétablir la vérité et de défendre notre position.
Nous tenons à souligner que votre texte, long de 893 mots, est illégal au regard de l’article 13 précité, qui exige que le droit de réponse n’excède pas la longueur du texte initial ayant provoqué la demande. Notre tribune de septembre comptait 335 mots, soit près d’un tiers de votre réponse. Cette violation des règles encadrant le droit de réponse renforce notre légitimité à demander une insertion équitable. Par respect pour la longueur de votre texte, notre réponse, ci-jointe, est également de 515 mots, bien que nous réservons nos droits à contester cette irrégularité devant les autorités compétentes.
Conformément à l’article 13, nous vous prions d’insérer le texte ci-joint, intitulé « Pour un Saint-Mandrier démocratique : La Vague Mandréenne répond aux attaques et défend le pluralisme », dans le prochain numéro du bulletin municipal, à la même place et dans les mêmes caractères que votre droit de réponse, sans intercalation ni commentaire. Vous devez considérer cette lettre comme une mise en demeure de nature à faire courir tous délais. Ainsi, l’insertion doit intervenir dans le numéro suivant le surlendemain de la réception de cette demande, soit dans l’édition de novembre 2025 du bulletin municipal.
À défaut d’insertion conforme, nous serions contraints de saisir le tribunal judiciaire en référé pour faire valoir nos droits, conformément à la loi, qui prévoit une amende de 3 750 € en cas de refus injustifié, sans préjudice d’éventuels dommages-intérêts (article 13, loi de 1881).
Nous vous prions de nous confirmer par écrit sous 3 jours la réception de cette demande et la date prévue pour l’insertion. Vous trouverez ci-joint le texte intégral de notre droit de réponse.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations distinguées.
Les élus de la Vague Mandréenne
Pièce jointe : Le droit de réponse La Vague intitulé Pour un Saint-Mandrier démocratique : La Vague Mandréenne répond aux attaques et défend le pluralisme
Droit de réponse au droit de réponse de la majorité du bulletin de septembre 2025
Pour un Saint-Mandrier démocratique : La Vague Mandréenne répond aux attaques et défend le pluralisme
Le droit de réponse du maire, publié en septembre dans "Le Mandréen", illustre les dérives que nous dénoncions dans le bulletin de juillet-aout dernier : une utilisation partisane du bulletin municipal, transformé en outil d’attaques personnelles plutôt qu’en vecteur d’information pluraliste.
Avec 893 mots contre 335 pour notre tribune, une fois de plus le droit de réponse du maire viole l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, qui impose à la réponse une longueur équivalente à celle de la tribune initiale. Cette entorse au droit reflète un mépris des normes républicaines et une volonté d’étouffer les voix dissidentes. D’ailleurs, comme le constatent les personnes assistant aux réunions du conseil municipal, la voix du maire domine quasiment sans partage, limitant celle de l’opposition.
Le maire nous accuse de réquisitoires mensuels visant à le dépeindre comme un gouvernant solitaire méprisant les valeurs républicaines. Nous appelons simplement à un journal municipal équilibré, où les élus de la majorité, ceux de l’opposition et les associations pourraient s’exprimer librement. Au lieu de répondre sur le fond, il choisit l’attaque personnelle avec des termes diffamatoires et injurieux, traitant l’un de « menteur », les autres « d’abruti », de « niaise », etc…
L’expression de nos critiques pointe des pratiques réelles : concentration des décisions, absence de débat. Nos alertes sur la destruction des herbiers de posidonie, validées par l’annulation de l’arrêté préfectoral par le tribunal administratif de Marseille (15 mai 2025), confirment nos mises en garde. Le maire discrédite ce jugement en insinuant un "courant de pensée néfaste", un affront grave à l’indépendance judiciaire.
Le maire mentionne un conseil municipal où il était absent, affirmant que la majorité a "renvoyé l’ascenseur" à l’opposition. Ce ton revanchard illustre une fois encore l’absence de débats sereins. Nos interventions portaient sur des sujets concrets : environnement, transparence, concertation. Les élus de la majorité ont réagi par l’agressivité, sans répondre sur le fond. Les comptes-rendus officiels sont publics, permettant aux Mandréens de le vérifier.
Le maire menace de porter plainte pour diffamation, à propos de nos critiques portant sur "des conflits stériles, décisions sans concertation, insultes, mépris, menaces". Pourtant les faits sont là : commissions municipales rares, sans préparation ni comptes-rendus ; conseils municipaux expédiés ; pressions sur l’opposition.
Le maire vante son "caractère" en mettant en avant certains sujets comme la replantation d’arbres après l’incendie de 2019, comme s’il avait été seul à agir ! En réalité, plusieurs d’entre nous ont été impliqués localement ; les accusations de désintérêt de l’opposition sont infondées. Nous saluons ses actions positives, mais quand c’est le cas, nous critiquons l’opacité et le non-respect des normes de la loi, comme cela a été le cas pour la destruction des herbiers de posidonie.
En conclusion, nous réaffirmons notre aspiration à un bulletin municipal équilibré et non outrageusement partisan, comme nous l’avions développé dans Le Mandréen de juillet-août. Nos concitoyens méritent une démocratie transparente et inclusive. Nous appelons à des débats ouverts et respectueux des personnes, sur les enjeux réels de la commune.
Les élus de la Vague Mandréenne : Pierre CALMET, Denis CLAVE, Philippe DÉZÉRAUD, Jean-Ronan LEPEN, Nolwenn MONTAGNY - https://lavague.info/ -
Ce mardi 4 novembre, Conférence sur la BPCO à Saint-Mandrier : comprendre, prévenir et mieux vivre avec la maladie
Nous y étions. La Maison de Santé de Saint-Mandrier organisait ce mardi 4 novembre à la salle Arbouses de Pin Rolland une conférence publique consacrée à la BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive : agir au quotidien), maladie respiratoire chronique encore trop méconnue alors qu’elle touche plusieurs millions de personnes en France.
Animée par le Dr Driai, pneumologue, et le Dr Guida, médecin généraliste de la Maison de Santé, cette soirée avait pour objectif de mieux faire comprendre les mécanismes de cette pathologie, ses facteurs de risque, ses conséquences au quotidien ainsi que les possibilités de prévention et de prise en charge. Les intervenants ont rappelé l’importance du dépistage précoce, notamment chez les personnes fumeuses ou ex-fumeuses, ainsi que le rôle essentiel de la réhabilitation respiratoire, de l’activité physique adaptée et de l’accompagnement au sevrage tabagique.
La soirée a également été enrichie par le témoignage très fort de Mme Anne Putti, patiente experte, qui a partagé son vécu, ses difficultés mais aussi les ressources et stratégies concrètes qui permettent de continuer à vivre avec la maladie sans s’y laisser enfermer.
Ce moment d’échange ouvert à tous a permis aux participants – habitants, patients avec les professionnels – de mieux comprendre les enjeux de santé publique liés à la BPCO, et de repartir avec des repères utiles et des outils pour agir. La Maison de Santé a réaffirmé sa volonté de continuer à proposer des actions prévention / information sur le territoire afin de renforcer la santé et la qualité de vie des Mandréen.
Un grand merci aux organisateurs.
Ci-après la lettre adressée au Maire de Saint Mandrier pour l’informer de notre décision de ne pas participer au Conseil municipal du 29 septembre suite à ses récentes décisions qui restreignent notre libre expression et les activités de la Vague mandréenne en tant qu’association politique en vue des prochaines élections municipales.
|
Monsieur Gilles VINCENT Maire de Saint-Mandrier-sur-Mer Objet : Convocation du conseil municipal le 29 septembre 2025 En l’espace de moins d’un mois vous avez adopté des mesures qui affectent directement le libre exercice de la participation citoyenne, du débat démocratique local et le droit d’expression des élus minoritaires. Alors même que l’association des maires de France anime en ce moment une grande campagne pour rappeler une idée simple : la démocratie vit grâce à l’engagement de chacun. Ainsi avez-vous refusé à l’association La Vague Mandréenne, sous couvert d’un règlement établi en catimini et non approuvé par le conseil municipal, ce qui lui retire toute opposabilité, la possibilité de disposer d’un stand lors du dernier forum des associations. De même, au prétexte de l’entrée en période pré-électorale, avez-vous retiré, en contradiction avec les dispositions légales, l’autorisation d’utiliser une salle municipale en application d’une modification du règlement d’occupation des salles municipales opportunément adoptée en septembre. Enfin, arguant une nouvelle fois du contexte pré-électoral, avez-vous refusé la publication, dans le Mandréen d’octobre 2025, de la tribune que les élus minoritaires vous ont adressée. Alors même que la loi et la jurisprudence administrative confirment que la libre expression de ceux-ci ne peut être réduite pendant cette période. Ces actes constituent trop d’entraves inacceptables à l’exercice du mandat des élus minoritaires. Aussi, ne doutant d’ailleurs pas un instant que vous ne manquerez pas de mettre à profit la réunion du conseil municipal du 29 septembre 2025 pour donner des leçons de démocratie et fustiger à l’envie nos supposées incompétence et irresponsabilité, notre manque d’éducation ou nos absences à des réunions qui n’ont jamais existé, nous vous informons que nous n’assisterons pas à ce conseil en signe Nous vous prions, Monsieur le Maire, d’accepter l’expression de notre considération distinguée. SIGNE : Jean-Ronan LE PEN Nolwenn MONTAGNY Pierre CALMET Denis CLAVE Philippe DEZERAUD |
Cette lettre a également été adressée à la presse avec des élements complémentaires ci-dessous:
Sur le refus d’attribuer à l’association « La Vague Mandréenne » un stand au forum des associations:
Par un mail du 26 août 2025, l’association « La Vague Mandréenne » a solliciter auprès de la mairie de Saint-Mandrier-sur-Mer une place pour participer au forum des associations prévu le 6 septembre 2025.
Par lettre du 5 septembre 2025, le maire de Saint-Mandrier a signifié son refus en se fondant sur le règlement du Forum des associations qui interdit la participation des associations à caractère politique. N’ayant jamais eu connaissance de ce règlement nous en avons demandé communication. Ce à quoi il nous a été répondu que la commune disposait d’un délai d’un mois pour le faire.
Le règlement a été transmis le 24 septembre 2025. Il apparaît à la lecture de celui-ci qu’il aurait été signé le 28 février 2025. Néanmoins, en consultant le site internet de la mairie et la rubrique publication des actes, cet arrêté figure bien en fin de liste des actes publiés mais, étrangement, il ne comporte pas de mention de date de signature mais, surtout, il porte la mention de sa transmission à la préfecture du Var le 16 septembre 2025. De là à penser que le document aurait été établi après notre demande du 26 août il n’y aurait qu’un pas.
Il est donc manifeste que le refus d’attribuer un stand à l’association La Vague Mandréenne a été opposé sous couvert d'un règlement établi sans consultation et non approuvé par le conseil municipal, ce qui le prive, conformément à la jurisprudence des tribunaux administratifs, de toute force opposable. Cette mesure restreint directement la participation associative et citoyenne, contraire aux principes de démocratie locale promus par l'AMF.
Sur le retrait d'autorisation pour une salle municipale:
Au prétexte de l'entrée en période pré-électorale depuis le 1er septembre 2025, selon les règles applicables aux élections municipales, le maire, par courrier du 18 septembre 2025, a retiré l'autorisation, qu’il avait précédemment accordé à notre demande, d'utiliser une salle municipale.
Comme pour le règlement du Forum des associations, il fonde sa décision en s’appuyant sur une modification opportuniste du règlement d'occupation des salles effectuée début septembre 2025. Or, les dispositions légales (notamment l'article L. 2144- 3 du Code général des collectivités territoriales) permettent aux associations et partis politiques d'utiliser les locaux communaux, sous réserve d'égalité d'accès, même en période pré-électorale. Ce que la jurisprudence administrative a confirmé à de nombreuses reprises. Cette décision contrevient à ces principes et discrimine une nouvelle fois les initiatives citoyennes.
Sur l'opposition à la publication d'une tribune de la vague mandréenne dans le bulletin municipal :
De même, le maire par un nouveau courrier du 23 septembre nous a signifié que le projet de libre expression que nous lui avions adressé pour parution dans le bulletin municipal du mois d’octobre ne se conformait pas aux prescriptions du code électoral (article L.52-1 qui stipule que pendant les 6 mois qui précèdent une élection l’utilisation de propagande électorale par voie de presse est interdite) la publication de la tribune soumise par les élus minoritaires pour le Mandréen d'octobre 2025, en invoquant à nouveau le contexte pré-électoral. Pourtant, la loi (article L. 2121-27-1 du Code général des collectivités territoriales) et la jurisprudence administrative (notamment les arrêts du Conseil d'État) confirment le droit d'expression des élus minoritaires dans les bulletins municipaux (sauf en cas de propos manifestement injurieux ou diffamatoires) et affirment que ce droit ne peut être restreint pendant cette période. Ce qui n’est cependant pas le cas pour les élus majoritaires pour lesquels la communication municipale doit rester neutre.
Si la lettre ne constitue pas formellement un refus mais une très forte incitation d’en modifier la teneur, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit encore une fois de l’expression d’une volonté manifeste de réduire la visibilité et l’expression libre des élus minoritaires. Le Mandréen d’octobre n’étant pas encore paru, nous ne sommes pas en mesure d’apprécier la suite réservée à notre projet de libre expression.
Dans son prétendu droit de réponse, publié dans le Mandréen de juillet-août 2025, au mot de l’opposition, le maire, qui n’est plus à un excès près, a déclaré mettre Jean-Ronan Le Pen en demeure d’apporter les preuves des propos de la libre expression de l’opposition du mois de juin sur « la pratique des insultes, du mépris, des menaces et des vérités alternatives ».
Ce qui est amusant, c’est qu’au passage, il vient apporter lui-même un commencement de preuve en affirmant que, si nos affirmations étaient vraies, nous aurions déposé des plaintes et que dans le cas où M. Le Pen ne produirait pas les preuves attendues cela serait de la diffamation. Il nous offre ainsi un bel exemple de menace clairement exprimée de lancer une procédure pénale.
Mais restons purement factuels et, au risque de contrarier le maire qui attend ses preuves, nous pouvons publier un extrait de la réponse du service du procureur de la République de Toulon, à la suite du dépôt de plainte pour injure publique/diffamation publique déposée le 19 juin 2023 par un colistier de la Vague Mandréenne à l’encontre de monsieur Gilles Vincent directeur de la publication d’un tract de l’union pour Saint-Mandrier de Marégau à Cépet.
Ainsi, par une lettre du 14 septembre 2023, le parquet de Toulon a fait connaître que l’auteur des faits a commis une infraction et qu’une suite administrative a été ordonnée et paraît suffisante. Ce qui le conduit à ne pas envisager de poursuites pénales et à inviter le plaignant à se constituer le cas échéant partie civile ou à procéder à une citation directe (ce que le procureur de la République avait également indiqué dans une lettre du 22 août 2023 qui précisait qu’il n’était pas d’usage que le parquet prenne l’initiative des poursuites en matière de diffamation).
Alors, parce qu’un élu d’opposition ne peut pas bénéficier de la protection fonctionnelle et qu’il n’a pas forcément envie de déposer 5 000 euros de cautionnement pour une procédure judiciaire, il s’est contenté de la satisfaction morale de la reconnaissance de l’infraction par le parquet. Car, en n’en pas douter, le maire se serait défendu en arguant que ce n’est pas lui (rengaine habituelle) le président de l’union pour Saint Mandrier et que, par conséquent, n’étant pas le directeur de publication du tract et il ne pouvait donc pas être poursuivi. Il n’empêche que tout le monde sait bien qu’il était le rédacteur du tract.
…/…
…/…
Le 26 mai 2025, le maire a fait voter par le conseil municipal une décision portant sa délégation de signature de 500.000 € à 5,538 millions d’euros … Onze fois plus !
5,538 M€, c’est le montant maximum autorisé par la loi qu’un conseil municipal peut déléguer pour la signature de marchés et d’accords-cadres.
C’est énorme, mais cela peut se justifier pour une très grande ville (budget de la ville de Marseille pour 2025 : 1995,8 M€).
Mais pour Saint-Mandrier (19,9 M€ de budget en 2024), ce n’est pas justifiable.
Le maire n’a donné comme seule justification que l’amélioration de la réactivité de la commune pour la réfection du stade de football Gilbert Lanérière !
Évidemment, les conseillers municipaux de l’opposition se sont opposés à ce coup de force et ont voté contre… peine perdue !
À la suite de ce conseil municipal, nous avons demandé au maire (le 30/05/2025) de nous communiquer le Grand Livre des paiements effectués par la commune de Saint Mandrier sur Mer, comme la loi nous y autorise. Jusqu’à présent aucune réponse de la part de la commune ne nous est parvenue.
Nous sommes bien décidés à obtenir ces informations comptables. Pour ce faire, nous allons devoir passer par la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs chargée de veiller à la liberté d’accès aux documents administratifs).
Le maire assure que tout est transparent. Nous ne demandons qu’à le vérifier !
Accablant.
En pleine canicule, après 30 ans de mandat, le maire de Saint-Mandrier se décide enfin… à distribuer des ventilateurs dans les classes.
Pendant ce temps, les écoles et les centres aérés du village restent sans climatisation, exposant enfants et personnels à des températures insupportables.
Comment expliquer qu’en trois décennies, aucun aménagement durable n’ait été prévu pour faire face à des épisodes de chaleur désormais récurrents dans le sud de la France ?
C’est non seulement une question de confort, mais de santé publique et de responsabilité.
Une transition énergétique intelligente aurait permis d’améliorer le bien-être de tous et de réduire la consommation à long terme.
Mais à Saint-Mandrier, le maire préfère investir dans l’immobilier plutôt que dans l’avenir de nos enfants.
Consternant.
Sous un soleil éclatant, notre commune a commémoré, ce 18 juin 2025, l’Appel historique du général de Gaulle, lancé depuis Londres en 1940.
La cérémonie s’est déroulée sur la place des Résistants, en présence des autorités civiles et militaires, d’associations d’anciens combattants, de citoyens et d’élèves de l’école du PEM et du Collège Louis Clément venus rendre hommage à celles et ceux qui ont refusé la défaite et choisi de résister.
Moments de silence, salut aux porte-drapeaux, remise de décorations, lecture de de textes : chaque geste a réaffirmé l’importance du souvenir, mais aussi de la vigilance face aux atteintes aux valeurs républicaines et démocratiques.
Pour celles et ceux qui n’ont pu être présents, nous partageons ici quelques photographies illustrant le déroulé de la cérémonie, afin que la mémoire continue de circuler, au-delà du lieu et du jour.
Extrait du message ministériel pour la commémoration de l'appel du 18 juin
…« Et cette parole devint combat, un combat de l’esprit et du cœur, le combat de la clarté contre la compromission, du sursaut contre l’effondrement.
Cette volonté de poursuivre le combat pouvait surprendre, car en cette heure, la France semblait vidée de ses forces. Elle n’avait plus d’armée pour se battre, plus de gouvernement pour résister, plus d’espérance, croyait-on, pour se relever.
Mais il restait cela : une voix, et dans cette voix, un fil tendu entre ce qu’étaient les Français, et ce qu’ils refusaient de cesser d’être.
Alors dans les ruines, on planta l’honneur.
Dans l’ombre, on sculpta l’avenir.
Au grand jour, on relevait la tête.
Ils furent quelques-uns d’abord – rares, têtus, lucides. Puis d’autres les ont rejoints, et encore d’autres.
Puis une armée sans uniforme, un peuple sans tambour, une Nation sans partage.
Un peuple d’humbles et de forts, de femmes dans l’ombre, de jeunes aux regards ardents, d’anciens au pas discret, qui tous avaient ce point commun : ils n’avaient pas renoncé.
Et c’est ainsi que l’appel du 18 Juin, lancé dans le silence, devint une onde, un souffle, une chaîne humaine reliée par des liens invisibles »...
Ci-dessous le communiqué envoyé à la presse suite à l'assemblée générale de l'association
COMMUNIQUE DU 5 JUIN 2025 __________________
Saint Mandrier : La Vague mandréenne portera une liste citoyenne aux élections municipales de 2026
Le 3 juin, l’association La Vague mandréenne a tenu son assemblée générale ordinaire à la salle des Jardins d’Hydra. Réunis autour de Jean-Ronan Le Pen, Président et des autres conseillers municipaux de la Vague mandréenne, une vingtaine d’adhérentes et adhérents de l’association ont fait le bilan des actions menées en 2024: Promotion de la création d’une maison de santé à Saint Mandrier, fiscalité plus équilibrée, protection du site Fliche Bergis ont été quelques uns des sujets promus par la Vague mandréenne.
Après avoir adopté le rapport moral, le rapport financier et renouvelé le conseil d’administration à l’unanimité, les adhérentes et adhérents ont adopté au consensus la décision de porter une liste citoyenne pour les prochaines élections municipales. Ses objectifs : promouvoir une réelle démocratie locale sur la commune pour défendre l’intérêt général, rétablir la confiance entre les élus et les habitants de Saint-Mandrier et répondre collectivement aux grands défis qui attendent la Presqu’île.
Dans son édition de mai, Le Mandréen consacre une page à la présentation du budget primitif 2025 de la commune. Une seule page pour ce qui, selon les mots mêmes du maire, constitue la réunion la plus cruciale de l’année ? Voilà qui semble pour le moins disproportionné avec l'amateurisme de la présentation.
Car derrière les formules convenues et les tableaux chiffrés, la lisibilité est aux abonnés absents. À moins d’être un expert chevronné en finances publiques, qui peut comprendre quelque chose à cet enchevêtrement de sigles et de concepts techniques ? CFU, THRS, TFPB, TFPNB, RAR, « opérations d’ordre »… On se croirait face à une page d’hiéroglyphes. La pédagogie, pourtant essentielle lorsqu’on parle d’un budget de plus de 22,5 millions d’euros, semble avoir été oubliée.
Pourquoi présenter le budget global dans sa version comptable, certes techniquement conforme, mais qui accentue le flou pour les non-initiés qui découvrent qu'un virement de 3 718 761,83 € est mentionné deux fois : une première en tant que dépense de fonctionnement, une seconde en tant que recette d’investissement... L'orthodoxie budgétaire et comptable est une chose, l'information en est une autre et la compréhension par les concitoyens doit être une préoccupation majeure.
Mais ce n'est pas tout : le flou ne s’arrête pas aux acronymes. Car en additionnant les colonnes de trois des tableaux budgétaires, on se heurte à un problème autrement plus grave : les totaux affichés sont faux. Jusqu’à plus de 500 000 euros d’écart entre les sommes indiquées et la réalité des additions. Erreur de saisie, de calcul, négligence, incompétence ? Dans un budget communal, ce type d’écart ne peut être traité à la légère.
Alors oui, il est peut-être temps de changer de tableur, de méthode.... d'équipe municipale. Car s’il est bien une exigence non négociable quand on engage l’argent public, c’est la clarté et la rigueur. À fortiori quand on affiche la transparence comme un principe fondamental de l’action municipale.
Évidemment, nous avons retrouvé les sources des écarts, puisque nous, contrairement aux Mandréens, avons accès aux documents budgétaires. C’est dire à quel point la transparence affichée reste une façade.
Oui, l’erreur est humaine. Mais la répétition et l’opacité sont, elles, des choix politiques. Et elles confirment une chose : quand il s’agit des chiffres avancés par l’équipe municipale, mieux vaut toujours les vérifier deux fois — qu’il s’agisse d’euros ou de mètres carrés.
La vague mandréenne était représentée à l'inauguration de ce samedi dernier avec les conseillers municipaux Philippe Dézeraud et Denis Clave.

La dernière réunion du conseil municipal a connu une fin un peu animée, doux euphémisme si on retient le titre de l’article de Var Matin « Le vote du budget tourne au règlement de compte ». Au cœur du débat, nos abstentions sur certains sujets, essentiellement budgétaires. Le maire, sur son réseau social préféré, a voulu surfer sur la vague (mauvais jeu de mots…) en assénant que cela était lamentable.

Alors, comme il a aussi proclamé que le conseil municipal était fait pour laver son linge sale en famille, sans doute va-t-il aussi se l’appliquer à lui-même car, étrangement, on ne l’a pas entendu critiquer de la même manière son adjoint à la culture, qui est aussi de sa famille, lorsque celui-ci officiait à La Seyne et s’abstenait sur un sujet…budgétaire.

Mais les abstentions seraient comme les chasseurs, il y a les bonnes et les mauvaises ! A quoi les reconnait-on ? Avec une bonne dose de mauvaise foi, la preuve par l’exemple. On est jamais trahi que par les siens.
Var Matin a relaté, dans deux éditions successives (7 et 8 mars 2025), du déroulement des conseils municipaux de La Seyne-sur-mer et de Saint-Mandrier-sur-mer portant sur le même objet principal, à savoir le débat d’orientation budgétaire (DOB).
Exercice obligatoire imposé par la loi avant l’adoption du budget annuel, ce débat est censé, comme son nom l’indique, permettre de débattre sur les choix budgétaire au regard à la fois des dépenses inévitables (les traitements des agents municipaux), des dépenses modulables (le fonctionnement), des projets d’infrastructures et des recettes (fiscales) prévisibles ou à prévoir. Or la lecture des deux articles de Var Matin donne deux impressions radicalement différentes : un débat assez vif du côté de La Seyne et un discours sans accroc à Saint-Mandrier. Serait-ce à dire que les élus de La Vague sont en phase avec ces orientations alors que les oppositions de La Seyne expriment vertement leurs divergences ?
Non, bien évidemment ! D’une part la situation politique au sein des deux conseils municipaux n’est absolument pas la même et, d’autre part, les élus de la Vague ne veulent plus faire le jeu des polémiques stériles et de l’ersatz de commedia dell'arte que le maire affectionne tant. Surtout quand les orientations ont été déjà annoncées publiquement et par voie de presse, notamment par le biais des vœux de début d’année.
L’intérêt de ces deux articles est en fait inscrit en filigrane bien au-delà du folklore politique des deux communes. Car, en y regardant de plus près, ils mettent en évidence deux situations pour le moins paradoxales. Comparaison n’est pas raison et il faudrait faire un sacré numéro d’équilibriste pour rapprocher le budget de la deuxième ville du Var de celui de la plus petite en superficie…Ne serait-ce qu’avec les dépenses de personnel d’un peu plus de 65 millions d’euros à La Seyne et de « seulement » 4,3 millions à Saint-Mandrier. Et pourtant…
Si l’on en croît les déclarations de la maire de La Seyne, le budget d’investissement serait de 13,5 millions pour 2025 soit à peine plus du double de celui de Saint Mandrier pour la même période (6,5 millions). Etonnant, non ? Mais dans quel sens ? La faiblesse de la Seyne ou l’importance de Saint-Mandrier ? Soyons cependant objectifs, les 6,5 millions de Saint Mandrier sont le résultat de l’addition sur un seul exercice de plusieurs projets dont le montant sur la période du mandat (6 ans) est de 18,7 millions soit 3 millions par an.
Certes La Seyne est une commune qui supporte une dette importante qui affecte ses capacités d’investissement mais la comparaison avec Saint-Mandrier interpelle. Même séparées depuis 75 ans, leur destin et leur quotidien restent liés, à la fois par la proximité géographique et l’appartenance à la même métropole. Il y a donc légitimement matière à s’inquiéter de la dérive des investissements mandréens. Dérive dans le temps, dérive dans les montants. Nous n’avons pas oublié que dans l’enveloppe des 18 millions du programme de 2020 il y avait, pour près de 5 millions, l’intégralité du projet Fliche Bergis. Désormais il n’y est plus que pour 1,4 millions alors que le projet de médiathèque et de foyer des jeunes est passé de 0,8 à 3,2 millions sans même évoquer les travaux de rénovation de la mairie.
Ah mais c’est bien sûr, c’est la faute de la guerre en Ukraine et de l’inflation !
Mais, comme le dit si bien le slogan de campagne du maire, relayé par var-matin (du 17 janvier 2025) « A Saint-Mandrier, « nous tenons nos promesses ». Il avait promis 18 millions d’investissements, il y aura bien 18 millions d’investissements à la fin du mandat en cours. Ne soyons pas mesquins et regardants sur les dépenses….









