Après 32 ans de péripéties diverses, le maire a demandé aux Mandréens de se prononcer sur son nouveau projet de réhabilitation et extension des bâtisses érigées sur le site remarquable de la propriété Fliche-Bergis. Il s’agit de transplanter de 1 km le centre aéré aujourd’hui actif dans les locaux de l’école de l’Orée du Bois.
Pour obtenir le soutien de la population sur le bien-fondé de son projet de construction, Monsieur le maire a organisé deux réunions publiques, les 8 et 10 avril.
De son côté, l’opposition a organisé une réunion publique, le 13 avril, pour informer le public sur les éléments du dossier et donner la parole aux Mandréens pour formuler des propositions alternatives pour l’avenir de ce site remarquable.
Si l’information a pu être donnée dans de bonnes conditions, le déroulement de la réunion a ensuite été systématiquement perturbé par Monsieur le maire et son équipe municipale qui ont cherché à monopoliser la parole par tous les moyens. Cela a été jusqu’à un vif incident où un des adjoints au maire a « temporairement subtilisé » le téléphone portable de la personne chargée de la projection des présentations et, accessoirement, de l’enregistrement des débats.
Nonobstant ces péripéties, le débat a permis de mettre en lumière que le montage financier prévu par la municipalité ne tient pas la route. Il prévoit des subventions à hauteur de 2.369.000 € (chiffre extrait de la note de synthèse de la séance du conseil municipal du 4 avril) et non 2 57 600 € (!!!) comme écrit en page 9 du Mandréen du mois d’avril. Sur ce montant global de subventions, 1.032.000 € viendrait du Fonds Vert mis en place par la Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires.
Or le projet présenté par la municipalité ne correspond en aucune manière aux projets pouvant éventuellement bénéficier de ce fonds. Ce qui signifie que les impôts locaux des Mandréens devraient être mis à contribution, non pas pour 636.900 € (chiffre figurant en page 9 du Mandréen d’avril) ni pour 1.694.000 € (chiffre figurant dans la note de synthèse du conseil municipal de 4 avril, pour la période 2018-2026) mais pour au moins 2.700.000 € !
Depuis un an, monsieur le Maire a répété ad nauseam que son premier projet respectait la réglementation des 50 m² d'extension autorisée, alors que l'arrêté municipal accordant le permis qu'il a lui-même signé faisant mention de 378 m² d'augmentation (voir ci-dessous et planche 17 de notre présentation). Erreur de calcul ? Mensonge ?
Lors de des réunions des 8 et 10 avril, le maire a affirmé que son nouveau projet ne créait pas d'extension 0 m² (sic).
Mise à jour du 16 avril 2024
Suite à notre article, une nouvelle pièce est apparue sur le site de la mairie: une planche représentant le tableau des surfaces avec effectivement une surface avant travaux et une surface après travaux identiques de 718 m². A ce jour, nous pouvons voir qu'il n'y a pas d'augmentation de la surface de plancher.
Mais ce qui fera foi, c'est le cerfa complet signé de la main du cabinet d'architecte.
Rappel précédent permis:
Dans le dossier du premier permis de construire autorisé puis retiré, le tableau des surfaces du cerfa présentait une surface des constructions existantes de 718 m² et une surface totale prévue pour les constructions envisagées par la commune de 1 096 m2. Faites le calcul 1096 m² - 718 m² = 378 m² d’augmentation.
Ci-après la présentation faite en réunion complétée par quelques planches et des liens vers les sources: jugements et autres ...
La MSP de Solliès-Pont a été ouverte au public le 18 septembre 2023.
Sur une surface de plancher de 657 m² répartie sur 2 niveaux, elle dispose de 12 cabinets médicaux, d’une salle de soins et d’urgence ainsi que d’une salle de réunion. L’intérieur, moderne, spacieux et lumineux propose des salles d’attente rendues confortables par l’usage du bois pour les planchers.
Et contrairement à Saint Mandrier, la commune était réellement partie prenante dans le projet à hauteur de 38% du montant global.
La commune a cédé un terrain situé à proximité du restaurant scolaire et des courts de tennis. Un terrain desservi par des places réservées sur le grand parking Rezzonico, à une centaine de mètres. Le bâtiment de 657m2, sur deux niveaux, prend en compte les spécificités des praticiens locataires.
Ce projet nécessaire et attendu s’est inscrit dans le plan de relance de la Région Sud Paca. Le financement (2,28 Me) a été partagé entre l’État (777.689 e), la Région (250.000 e), le Département (180.000 e), la communauté de communes (216.000 e) et la commune (864.652 e).
L'association pour la réalisation d'une maison de santé à Saint Mandrier vous invte à sa prochaine Assemblée Générale
vendredi 16 février salle myrte à pin rolland à 17h30
Et vous y espére très nombreux.
Vous n’avez pas eu la possibilité de participer à la soirée de présentation de la Maison de santé qui a été organisée par les deux associations de médecins et citoyenne en faveur de la maison de santé à la salle Marc Baron le 15 novembre denier, alors vous trouverez les enregistrements des présentations et discussions de cette soirée ci-dessous.
En introduction à cette soirée, le contexte de création de la Maison de santé a été brièvement rappelé (ICI) puis les différents organisateurs de cette réunion se sont présentés (ICI).
Le Docteur Pierre Guida a ensuite présenté les raisons qui justifient la création de la Maison de santé, l’historique des actions menées pour sa création et le résultats des dernières démarches réalisés par l’Association des médecins auprès des différents organismes (ARS) et des recherches de locaux auprès des particuliers disposant de biens à louer (ICI) qui ont été menées ces deux dernières années.
Le maire a présenté les actions de la Mairie (ICI).
Des échanges ont eu lieu entre les organisateurs et le maire ainsi qu’avec les personnes présentes dans la salle (ICI) et (ICI).
Pour clarifier la situation deux interventions ont été nécessaires pour expliquer les statuts d’une SISA qu’il nous semble important de reporter (ICI-Peggy et là Dominique).
Résumé : Un grand nombre de médecins de la commune vont partir à la retraite dans les prochaines années. Afin de favoriser l’arrivée de nouveaux médecins plus jeunes avec des pratiques médicales et une relation patient-e soignant-e adaptées, les médecins de Saint-Mandrier ont décidé de créer une association ayant pour but la création d’une Maison de santé autour des généralistes-spécialistes nécessaires à la population vieillissante de la commune.
Aujourd’hui, la Maison de santé en tant que structure a été créé par l’Association de médecins et agréée par l’Agence régionale de santé (ARS). A partir de maintenant cette structure a besoin, entre autres choses, de locaux en particulier pour les réunions entre médecins.
Après de nombreuses recherches, un local a été trouvé quai Séverine qui doit être réaménagé pour un coût estimé de 50 000€. Cet investissement doit être fait aujourd’hui pour disposer des locaux adaptés qui seront donc également le cadre de travail des futurs médecins qui rejoindront la commune. Un financement peut d’ailleurs être demandé par la commune auprès de l’ARS, le département, la région, etc.
Elle s’y refuse. La commune propose un projet de locaux mais qui ne verra le jour que dans plusieurs années, 2026 ( ? ) au sein d’un nouveau projet immobilier qui n’a pas encore fait l’objet d’une autorisation de permis de construire. Pour sécuriser le projet, il est demandé aux médecins actuels de s’engager en signant un pré-contrat de bail mais la société gérante de ces locaux n’est pas encore désignée ! De plus, est-il raisonnable de demander aux médecins partant à la retraite de s’engager pour les médecins qui les remplaceront éventuellement. Certaines communes du Var mettent à disposition des locaux pour les médecins qu’elles souhaitent accueillir.
En réalité donc, l’urgence est de trouver le financement des travaux pour que les locaux quai Séverine soient disponibles dès aujourd’hui au bénéfice immédiat de tous. Tous le reste n’est que balivernes et faudra-t-il passer par une souscription citoyenne pour avancer maintenant et non pas dans trois ans ?
En réalité, le maire qui nous reproche de politiser ce sujet ne viserait-il pas les prochaines élections municipales et ainsi qu’il serait donc une fois de plus urgent d’attendre pour qu’il puisse annoncer son nouveau projet phare ?
Le projet de maison de santé figurait dans le programme de la vague mandréenne aux élections municipales de 2020.
Après avoir organisé une première réunion sur le sujet en novembre 2021, la vague mandréenne a passé le flambeau à l'association constituée en janvier 2022 pour la réalisation de cette maison de santé, voir ce post.
Aujourd'hui, l'association pour la réalisation d'une maison de santé et l'association des professionnels de santé vous invitent à une réunion publique sur l'ouverture prochaine de la maison de santé à Saint Mandrier
le 15 novembre à 18 heures, cinéma Marc Baron
Venez nombreux
Non satisfait d’occuper déjà mensuellement une large part de l’espace institutionnel de communication et, ponctuellement nos boites aux lettres et jusqu’à Var Matin (éditions des 12 et 23 janvier 2023) , voilà que le maire accapare les pages privées des réseaux sociaux pour assurer ses positions et distiller son acrimonie récurrente à notre endroit.
Cette fois ci pour nous assurer que : « Nous ne sommes pas contre une maison de santé comme certains veulent vous le faire croire et j'ai écrit récemment au Président de cette association pour lui signifier qu'à ce jour, nous étions favorables à une maison de santé ». Et d’assortir ses propos d’un superbe logo pour la maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) de Tomblaine.
Alors là, nous nous sommes dit « chic alors ! ». Le maire est favorable à la maison de santé que nous appelons de nos vœux depuis bientôt trois ans. Il y est même tellement favorable qu’il lui a déjà donné un nom !
Tomblaine ? Était-ce le premier médecin qui s’installât à la suite de Mandrianus et Flavinius ou organisât le Lazaret ? A moins que ce ne soit un lieu-dit du village demeuré méconnu ?
Ben non, ni l’un ni l’autre, et Google a eu raison de notre première illusion…il ne devait s’agir que d’un mauvais copier-coller d’une capture d’écran ou d’un téléchargement hâtif. Tomblaine n’étant autre qu’une petite commune urbaine de 8 500 habitants de la périphérie de Nancy, un peu à l’image de Saint-Mandrier au sein de TPM et à l’égard de Toulon. A la petite nuance près que Tomblaine dispose déjà d’une maison de santé, mais pas du soleil et de la Méditerranée et pas encore des cigales (ce qui malheureusement devrait finir par arriver avec le dérèglement climatique).
Et si cela n’était ni une mauvaise manipulation ni le fait du hasard mais un vrai message subliminal ?
Car même en tapant « maison de santé pluriprofessionnelle ou pluridisciplinaire ou maison de santé tout court » Google ne propose pas en première page de liens ou d’images vers Tomblaine. Il faut connaître en fait l’histoire de la MSP de Tomblaine et savoir qu’elle a été, en rassemblant alors 17 professionnels de santé (un peu plus d’une trentaine aujourd’hui), la 1ère MSP en secteur urbain et qu’elle a été inaugurée en juin 2016 par la ministre de la Santé. Il faut aussi comprendre que la concrétisation de ce projet est le résultat de l’engagement et de la volonté farouches du maire de Tomblaine. Qu’il a porté celui-ci malgré l’hostilité de certains et en a permis la réalisation. Les locaux de la maison de santé de Tomblaine appartiennent ainsi à la commune qui a bénéficié des soutiens financiers de l’État, de la région, du département et du Grand Nancy et qu’elle les loue à la société interprofessionnelle de soins ambulatoires (qui regroupe les professionnels de santé) pour un loyer de l’ordre de 7 000 euros HT et 1 400 euros de charges par mois.
Alors le message subliminal ? C’est simple, devant une attente clairement exprimée de la population, le maire, en prenant l’exemple de la MSP de Tomblaine et en adoptant demain la même démarche, restera cohérent avec sa posture initiale, et actuelle (cf. Var Matin du 23 janvier), reposant sur l’idée que le projet de MSP ne peut être porté que par une structure privée. Ce serait bien une société privée de professionnels de santé (qui existe déjà) qui assurerait le fonctionnement de la MSP, la commune n’étant au travers d’un budget annexe qu’un « simple » bailleur et propriétaire, ou affectataire, d’un local parmi tant d’autres, dont l’un aurait pour vocation d’accueillir un distributeur de billets (entre l’argent et la santé….).
Alors réjouissons-nous de cette potentielle évolution, la MSP est un projet pour le bien commun qui ne doit pas relever des querelles et des postures partisanes. Et si demain, parce que le projet aura abouti, peut-être que le maire de Saint Mandrier pourrait se voir décerner, comme le maire de Tomblaine en 2017, une Marianne d’or dans la catégorie "Service public de proximité et cohésion sociale" ? Ce serait en tout cas plus conforme à l’attente des Mandréens que de recevoir, « en continuant à proposer des opportunités d’implantation sur du patrimoine privé », le prix de l’agence immobilière de l’année.
- Vous avez des questionnements sur l’avenir de la prise en charge de votre santé et celle de vos proches à Saint Mandrier ?
- Vous souhaitez en savoir plus sur ce qu’apportera une maison de santé pour y répondre ?
- Vous souhaitez connaître les étapes de sa prochaine mise en place sur la commune ?
L’ASSOCIATION POUR LA CREATION D’UNE
MAISON DE SANTE A SAINT MANDRIER
ORGANISE UNE REUNION PUBLIQUE D’INFORMATION
LE SAMEDI 7 JANVIER 2023 A PARTIR DE 18H
A LA SALLE DE SPECTACLE MARC BARON
La réunion sera suivie d’un pot de l’amitié pour fêter la nouvelle année.
Ce mardi 12 juillet plusieurs dizaines de personnes ont répondu à l'invitation des élus de la Vague Mandréenne.
Cette réunion a permis de présenter les actions des élus de La vague Mandréenne dans les Commissions consultatives et lors des réunions municipales et de faire un point sur les principaux sujets de préoccupation des Mandréennes et Mandréens :
- la participation des élus d'opposition aux conseils municipaux
- l’évolution des finances de la commune, pas aussi bonnes que présentées par la majorité municipale
- la bétonnisation exagérée de la presqu'île
- le projet de maison de santé
- les actions à mener pour favoriser la production agricole locale en sauvant les dernières terres agricoles (Serres Garonne)
- les problèmes des déchets qui s’accumulent dans des poubelles inadaptées et les transports en commun qui restent indigents…
Les discussions sur ces sujets ont été particulièrement fructueuses et les débats ont montré la communauté de vue des participants.
La bétonnisation de la presqu’ile en cours et à venir est particulièrement inquiétante de par sa démesure. Les planches présentées lors de la réunion (voir ci-dessous) comme base de discussion montrent sans ambiguïté la bétonnisation croissante de la presqu'île qui va au-delà des objectifs affichés dans le PLU-2017 approuvé par la majorité communale en place.
Le PLU approuvé en 2017 identifiait un besoin maximal de 500 nouveaux logements pour la période 2015-2030. Or, il apparaît que d’ores et déjà en 2023 avec les constructions en cours à Pin Rolland, 546 logements auront été construits.
Ce sont donc déjà 46 logements de plus que les 500 prévus dans le PLU pour l’ensemble de la presqu’île. Et ce n'est pas fini, puisque, avec les permis de construire déjà déposés ou qu’ils le seront sur des sites du village (creux Saint Georges, chemin des roses et Cavalas), se seront a minima près de 900 logements qui seront construits à très cours terme, sans même attendre 2030, soit près du double de ce qui était annoncé dans le PLU-2017.
Bien évidemment les élus en place dans les commissions municipales, en particulier celle concernant l’urbanisme, s’oppose à ces projets d’un autre temps. Cependant il faut savoir que ces Commissions ne sont que consultatives et qu’un seul élu de la Vague y est représenté.
Pour autant, nous ne baisserons pas les bras et tous ensemble opposons-nous aux élus de cette majorité épris de bétonnisation en leur disant
Stop à la bétonnisation de la presqu’ile !
Suite à la réunion publique du 16 novembre dernier sur l'avenir des soins médicaux à Saint-Mandrier, voir notre post précédent, l'association envisagée à la fin de la réunion a été créée le 7 janvier 2022. L'assemblée constitutive s'est tenue en petit comité pour tenir compte des containtes sanitaires.
Comme cela était convenu le 16 novembre, la Vague Mandréenne a passé le flambeau à la nouvelle association pour la réalisation d'une maison de santé et à son président, le docteur Pierre Guida.
Vous pouvez joindre le bureau de l'association en écrivant un courriel à l'adresse