A l'approche des prochaines élections, il est bon de rappeler cet article publié avant les élections municipales de 2020, que l'on peut transposer aux élections municipales de 2026 en changeant "cinquième mandat" par "sixième mandat".
Monsieur le maire de Saint-Mandrier Gilles Vincent n’a aucun état d’âme puisque déjà dans le Mandréen de septembre 2018 et dans Var-Matin en ce début d’année il a annoncé qu’il allait briguer un cinquième mandat ! Et oui, après avoir été conseiller municipal pendant plusieurs années, il est maire depuis 24 ans. Il est vrai qu’être maire, c’est une sinécure qui peut rapporter gros pour celui qui connaît les « combines » comme cela est dévoilé dans un numéro de Capital datant de mai 2009, toujours d'actualité. Cet article décrit le pot aux roses des revenus de certains de nos élus, pas tous désintéressés à gérer les biens de la commune. La revue Capital cite le cas particulier de « Monsieur le maire de Saint-Mandrier », qui jouant du cumul des fonctions atteignait en 2009 le confortable revenu mensuel d’environ 6 700 € brut !!! :
En plus de sa retraite personnelle, le calcul actualisé des indemnités mensuelles de Monsieur le maire de Saint-Mandrier sur la base des informations publiques disponibles atteint en 2019 pour 3 fonctions identifiées la coquette somme de 5 295.36 € minimum:
- 1089.13 € - Indemnité de base votée en conseil municipal du 4 février 2019,
- 2806.23 € - Indemnité de base pour un vice d’agglomération de plus de 200 000 habitants,
- 1400.00 € – Indemnité de vice-président du SITTOMAT (chiffre 2008).
Auxquelles peuvent s’ajouter d’autres rémunérations et avantages en nature comme la voiture de fonction et le téléphone. Nous attendons de la part de Monsieur le maire qu’il nous corrige en totale transparence si nous avons oublié quelques indemnités.
Tout le monde se rappelle cette célèbre tirade de Jérôme Cahuzac. Ce « pauvre » Jérôme Cahuzac s’est acharné à nier l’évidence jusqu’au ridicule.
A regarder certaines déclarations du maire sortant Gilles Vincent sur le domaine de l’Ermitage comme celle figurant dans le Mandréen de décembre 2014 en page 3, on s’aperçoit que cette tirade pourrait parfaitement être transposée à Saint-Mandrier : « Les yeux dans les yeux, je n’ai pas et je n’ai jamais voulu construire sur le site de l’Ermitage. »
Malheureusement pour le maire sortant, les faits démontrent le contraire.
En effet, pour les Mandréens et Mandréennes, il est bon de rappeler l’article paru dans Var Matin le 13 octobre 2004 en pleine préparation du Plan Local d’Urbanisme qui devait remplacer le Plan d’Occupation des Sols de 1992.
Le Maire sortant Gilles Vincent, n’a pas traîné pour mettre en application cette urgence de construire sur le site de l’Ermitage, ex-propriété de la famille Juvénal comme le démontre la figure ci-dessous extraite du projet de Plan Local d’Urbanisme publié en 2006.
Au final, Jérôme Cahuzac a eu « l’élégance » de démissionner devant les preuves …
Entre 2011 et 2016, le nombre total de logements augmente de 275 logements alors que la population des ménages augmente seulement de 47 ménages résidents. Le solde correspond à la part d’augmentation des résidences secondaires et de logements vacants.