Quand on écrit dans « le mot de l’opposition » du Mandréen d’avril que « du faux découle ce que l’on veut », le maire nous en donne encore une éclatante démonstration.
Il suffit de lire ce qu’il déclare dans une de ses communications Facebook. Ainsi aurions nous voté contre une demande de subvention pour l’installation de deux caméras….
Ce n’est pourtant pas la réalité comme en atteste le compte rendu de ce dernier conseil municipal. Certes s’abstenir ce n’est pas voter pour mais ce n’est pas voter contre non plus…
C’est toujours la même recette depuis 30 ans… Affirmer avec l’aplomb et l’appui de la fonction pour mieux mentir et tromper.
Ah ! On ne peut pas dire que monsieur le maire apprécie le second degré ni qu’il soit sensible à la métaphore. Fidèle à son personnage de bretteur le plus pugnace, non pas à l’ouest du Pecos, mais de la rade de Toulon, il n’a pas laissé passer l’occasion de nous offrir, en ce début d’année, un nouveau droit de réponse dans le Mandréen de janvier 2025 (droit de réponse qui, au passage et une nouvelle fois, constitue un abus de droit comme nous le relevions déjà dans un précédent post).
Alors quand nous écrivions « Comme l’avait dit Mathieu Bastareaud : « A’men’donné il faut arrêter de jouer au pied », surtout quand on n’a pas Jiuta Wainiqolo dans son équipe… », ce n’était pas pour louer le travail des « gros ». C’était juste du second degré pour illustrer que peu importe qui a gagné le ballon s’il n’y a pas un ailier doué pour concrétiser la conquête ou récupérer une mauvaise passe et récompenser le travail d’équipe. Nul besoin d’avoir touché un ballon de rugby pour comprendre cela, ce qu’au demeurant il ne sait pas à moins d’avoir soigneusement épluché nos vies personnelles.
En revanche, il n’a perdu aucune de ses habitudes (mauvaises) : évidemment nous ne serions pas au courant de la répartition des compétences entre la mairie et la métropole, tout comme ne viendrons nous pas aux commissions municipales, ni ne ferions aucune proposition et ne saurions pas qu’il existe une taxe d’aménagement. Bref, que nous ne ferions que déverser notre fiel et nous opposer pour nous opposer.
Nous avons déjà répondu à tout cela mais, une nouvelle fois, pour assister à des commissions encore faudrait-il qu’elles soient convoquées.
Quant à la taxe d’aménagement, nous n’en ignorons pas l’existence mais ce n’est pas à cela que nous faisions référence pour le financement des travaux d’aménagement de la voirie. Il existe très en amont d’autres procédures plus anticipatrices. Cependant, s’agissant d’une route départementale ce n’est pas la part métropolitaine ni la part reversée par celle-ci à la commune qui seraient concernées mais celle du département. Et, sauf à avoir une très mauvaise vue, nous n’avons pas trouvé beaucoup de trace de la taxe d’équipement, qui n’est pas un impôt, dans les comptes budgétaires de la commune de ces dernières années… Ah mais oui mais c’est bien sûr… elle n’est perçue qu’après la déclaration d’achèvement des travaux, et à condition que certaines constructions n’en soient pas exemptées, comme par exemple les logements sociaux. Attendons donc 2025.
Comme le cheval trépigne en humant l’odeur de l’écurie, le maire retrouve, avec la perspective des élections de début 2026, ses penchants naturels pour la diffusion d’informations travesties et mensongères.
Il a ainsi repris ses habitudes de gratifier le Mandréen mensuel d’un droit de réponse à la libre expression des élus de la Vague Mandréenne. Difficile de passer sur le fait qu’il s’arroge un droit auquel il ne peut prétendre dans la mesure où, comme le précise la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, il a pour objet de répondre à des informations inexactes, incomplètes ou préjudiciables le concernant et vise à assurer le respect du principe du contradictoire et à protéger l’honneur et la réputation des personnes. Evidemment nous pourrions à chaque fois exiger un droit de réponse au droit de réponse….et, le cas échéant, saisir le juge. Sauf que les procédures ne sont pas gratuites et qu’un collectif citoyen n’a d’autres ressources que les apports de ses membres. Alors il nous reste notre site pour exprimer nos idées et rétablir la vérité.
Ainsi, le droit de réponse du maire dans le Mandréen d’octobre est cocasse : il entend répondre à notre déclaration par laquelle nous affichons « notre détermination à œuvrer pour une démocratie fraternelle, une démarche constructive en proposant d’autres voies et orientations que notre municipalité ». Il faut vraiment avoir un ego surdimensionné pour y lire une atteinte à son honneur et à sa réputation. Il resterait à craindre alors qu’il n’y ait plus de possibilité de débat d’idées dans notre pays.
Celui de novembre l’est tout autant. Son honneur aurait été une nouvelle fois bafoué par le fait que « nous lui reprochions de n’avoir rien fait pour régler le problème de la sécurité piétonne au droit du lotissement de « La presqu’île » ». C’est vrai, c’est bien un reproche que nous lui avons adressé. Cependant il n’était pas de faire faire après par TPM ou le conseil départemental les travaux nécessaires, ce qui est tout de même la moindre des choses, mais de ne pas y avoir pensé avant l’arrivée des résidents….C’est vrai, il est d’une susceptibilité légendaire.
Le dernier en date, de décembre, est amusant dans le sens où sa réputation serait entachée par le fait que nous avançons l’idée qu’il serait proche de certaines personnalités politiques, lui tête d’une liste qu n’aurait pas d’étiquette politique. Les membres de sa liste peut-être, et encore pas tous car certaine et certains sont bien membres d’un parti politique, mais lui certainement pas. Ou alors il ment ! Avions-nous lu un démenti de sa part quand Var Matin publié une pleine page dans son édition du 18 février 2020 sur la réunion des maires Les Républicains de la Métropole ? A-t-il demandé un rectificatif au ministère de l’Intérieur qui a enregistré et publié sa liste sous l’étiquette Les Républicains ? Où est l’atteinte à l’honneur et à la réputation en avançant qu’il serait affilié à un parti politique ? En ce sens, sa réponse est édifiante, tout nous accusant de faire de la politique politicienne, il n’hésite pas à distiller des propos diffamatoires laissant supposer que nous pourrions trouver des excuses à un député qui aurait acheté des stupéfiants à un mineur, que nous serions opposés au respect de la loi et, cerise sur le gâteau, que non contents d’être des écologistes punitifs nous serions des quasi anarchistes n’hésitant pas à attenter à la propriété privée.
Mais comme un droit de réponse par Mandréen n’est pas suffisant pour calmer la crise de susceptibilité, il arrive que la tribune de la majorité serve de « rasoir Gillette », celui à deux lames, ou d’effet « Kiss cool ». Ainsi en a-t-il été de celle publiée dans le Mandréen de novembre 2024.
Dans la tribune de la majorité sous le titre « Cocasse non ? », l’équipe des élus d’Union pour Saint-Mandrier de Marégau à Cépet (traduire « le Maire ») met en cause les élus d’opposition de la Vague mandréenne en avançant que non seulement ils se contentent de « reprendre les bêtises racontées par un de leurs colistiers » mais qu’ils mentent une fois de plus à la population .
Mais qui ment en réalité ? Ne serait-ce pas plutôt le rédacteur de cette tribune dans la mesure où, pour justifier ses accusations, il s’appuie sur un arrêté du préfet de région en date du 5 juillet 2022 qui ne constitue en rien une autorisation. En effet, en reproduisant partiellement les termes de cet arrêté il omet de mentionner son article 2 qui est particulièrement explicite puisqu’il indique que « la présente décision,(NDLR : qui dispense le projet d’étude d’impact) délivrée en application de l’article R122-3 du code de l’environnement, ne dispense pas des autorisations administratives auxquelles le projet peut être soumis ». De la même manière un cartouche écrit en gras sous la signature de l’autorité vient préciser que « la décision dispensant d’évaluation environnementale ne constitue pas une décision faisant grief mais un acte préparatoire qui ne peut pas faire l’objet d’un recours contentieux. »
Cet arrêté ne peut donc en aucune manière prouver, comme l’écrit son auteur, que l’Etat a bien autorisé la commune à réensabler les 3 plages.
Nous ajouterons que l’Etat peut d’autant moins autoriser la commune à procéder à ce type d’opération qu’il n’a pas concédé ces plages à la commune (au contraire de celle de Saint Asile).
Cette dernière n’étant pas concessionnaire de la plage elle n’est donc pas fondée à entreprendre d’initiative des mesures de quelque nature que ce soit sur celle-ci, ce que l’article 2 précité exprime bien en mentionnant « les autorisations administratives » nécessaires.
Cette tribune était un beau mensonge, par omission, mais c’est un mensonge plein et entier.
Entre 2011 et 2016, le nombre total de logements augmente de 275 logements alors que la population des ménages augmente seulement de 47 ménages résidents. Le solde correspond à la part d’augmentation des résidences secondaires et de logements vacants.
Tout le monde se rappelle cette célèbre tirade de Jérôme Cahuzac. Ce « pauvre » Jérôme Cahuzac s’est acharné à nier l’évidence jusqu’au ridicule.
A regarder certaines déclarations du maire sortant Gilles Vincent sur le domaine de l’Ermitage comme celle figurant dans le Mandréen de décembre 2014 en page 3, on s’aperçoit que cette tirade pourrait parfaitement être transposée à Saint-Mandrier : « Les yeux dans les yeux, je n’ai pas et je n’ai jamais voulu construire sur le site de l’Ermitage. »
Malheureusement pour le maire sortant, les faits démontrent le contraire.
En effet, pour les Mandréens et Mandréennes, il est bon de rappeler l’article paru dans Var Matin le 13 octobre 2004 en pleine préparation du Plan Local d’Urbanisme qui devait remplacer le Plan d’Occupation des Sols de 1992.
Le Maire sortant Gilles Vincent, n’a pas traîné pour mettre en application cette urgence de construire sur le site de l’Ermitage, ex-propriété de la famille Juvénal comme le démontre la figure ci-dessous extraite du projet de Plan Local d’Urbanisme publié en 2006.
Au final, Jérôme Cahuzac a eu « l’élégance » de démissionner devant les preuves …
A l'approche des prochaines élections, il est bon de rappeler cet article publié avant les élections municipales de 2020, que l'on peut transposer aux élections municipales de 2026 en changeant "cinquième mandat" par "sixième mandat".
Monsieur le maire de Saint-Mandrier Gilles Vincent n’a aucun état d’âme puisque déjà dans le Mandréen de septembre 2018 et dans Var-Matin en ce début d’année il a annoncé qu’il allait briguer un cinquième mandat ! Et oui, après avoir été conseiller municipal pendant plusieurs années, il est maire depuis 24 ans. Il est vrai qu’être maire, c’est une sinécure qui peut rapporter gros pour celui qui connaît les « combines » comme cela est dévoilé dans un numéro de Capital datant de mai 2009, toujours d'actualité. Cet article décrit le pot aux roses des revenus de certains de nos élus, pas tous désintéressés à gérer les biens de la commune. La revue Capital cite le cas particulier de « Monsieur le maire de Saint-Mandrier », qui jouant du cumul des fonctions atteignait en 2009 le confortable revenu mensuel d’environ 6 700 € brut !!! :
En plus de sa retraite personnelle, le calcul actualisé des indemnités mensuelles de Monsieur le maire de Saint-Mandrier sur la base des informations publiques disponibles atteint en 2019 pour 3 fonctions identifiées la coquette somme de 5 295.36 € minimum:
- 1089.13 € - Indemnité de base votée en conseil municipal du 4 février 2019,
- 2806.23 € - Indemnité de base pour un vice d’agglomération de plus de 200 000 habitants,
- 1400.00 € – Indemnité de vice-président du SITTOMAT (chiffre 2008).
Auxquelles peuvent s’ajouter d’autres rémunérations et avantages en nature comme la voiture de fonction et le téléphone. Nous attendons de la part de Monsieur le maire qu’il nous corrige en totale transparence si nous avons oublié quelques indemnités.