Lors du conseil municipal du 23/09/2024, l’équipe majoritaire a proposé une augmentation de la majoration de la cotisation due au titre des logements meublés non affectés à l’habitation principale (20→60%) afin de disposer de financements supplémentaires en 2025.
En mars 2022, la Vague Mandréenne avait proposé une majoration similaire mais dans le but de baisser la taxe foncière, de favoriser l’accès aux logements locatifs et de réguler la prolifération sur les plateformes spécialisées de meublés touristiques. La majorité avait formellement rejeté cette proposition lors du conseil municipal du 29 septembre 2022.
Les conséquences désastreuses de ce choix : En 3 ans, par l’effet cumulé de l’augmentation de 5 points du taux d’imposition et des revalorisations « imposées » par l’Etat, la taxe foncière des Mandréens s’est alourdie de plus de 30%.
La Majorité affirme que l’imposition fiscale est le seul levier financier dont la commune dispose mais en vérité c’est l’explosion du coût des investissements et des travaux qui entraîne cette dérive fiscale incontrôlée Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils se sont envolés passant de 1 671 000 pour le foyer des jeunes/médiathèque à presque 3 millions sans même évoquer les projets surprises tel celui de la rénovation de la mairie.
Autre point du jour, la constitution d’une provision semi-budgétaire pour risque contentieux. Le maire ayant décidé le reprofilage et la recharge en sable des plages non concédées du village sans aucune autorisation de la DDTM, FNE (France Nature Environnement) et L’APE (Association de Protection de l'Environnement et d'amélioration de la qualité de vie) ont déposé un recours pour excès de pouvoir auprès du tribunal administratif de Toulon.
La décision du Maire de réensabler entraîne, une fois de plus, des conséquences financières au travers de frais d’avocats et éventuellement davantage en cas de condamnation.
Samedi dernier, Kim Jong-un a assisté au congrès du Chondogyo-Chong-u, Poutine s’est recueilli sur la tombe de Navalny, les talibans ont inauguré la fermeture d’une école de filles, Kagamé a invité Agathe Habyarimana à Kigali et à Saint-Mandrier la démocratie a été piétinée et bafouée par une aréopage d’écolos bricolos.
En effet, ces derniers n’ont rien trouvé de mieux à faire que de repousser la prise de parole du maire, porteur de la vérité vraie, après que l’assistance se fut exprimée. Cet acte indigne, alors que le maire n’avait eu que deux réunions publiques, les séances du conseil municipal et les moyens de communication de la mairie pour essayer de défendre son projet, vient jeter le discrédit sur la démocratie participative du village de charme.
Quelle indignité effectivement dans le comportement des membres de la Vague Mandréenne qui ont osé ne pas laisser un maire esseulé, à peine épaulé par près de la moitié de ses colistiers, animer la réunion qu’ils avaient organisées. C’est une attitude absolument inqualifiable quand on se souvient que le général De Gaulle assistait tous les ans à la fête de l’Humanité, que François Mitterrand n’a jamais manqué un 18 juin à Colombey-les-Deux-Eglises et que Nicolas Sarkozy était présent à tous les meetings de campagne de François Hollande.
La démocratie est bien malade à Saint-Mandrier et on se demande bien à cause de qui ?
Avant que le maire ne nous accuse d’écrire n’importe quoi (à lire dans le prochain mot de l’opposition dans le mandréen de mai 2024) et de dire n’importe quoi (à l’occasion de la réunion publique organisée par la Vague mandréenne le 13 avril) au sujet de la nuance politique de la liste qu’il a menée lors des dernières élections municipales de 2020 nous préférons prendre les devants et afficher nos sources.
A moins que le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer ne soit très mal informé ou qu’il soit entre les mains d’écolos bobos, ce qui dans les deux cas nous étonnerait, les résultats des élections publiées par son site sont sans ambiguïté. Cette mention de la nuance ne peut pas être une « génération spontanée ».
Pour éviter toute mauvaise interprétation sur le sens du sigle LLR nous mettons en regard les résultats de La Garde dont le maire figure comme référent du Var dans le comité des maires (2021) du parti Les Républicains.
Ainsi donc nous aurions encore une fois perdu l’occasion de nous taire en publiant le commentaire d’un Mandréen exprimant son point de vue sur la tonalité du programme de « le journée de la femme » à Saint Mandrier ?
Alors n’en déplaise au maire nous allons rajouter une petite couche (de salade).
Déjà, intituler la manifestation du 9 mars « Journée de la femme » est une erreur, pire une faute. Ce que l’Organisation des Nations unies (ONU) a officialisé en 1977 c’est « la journée internationale des femmes », en invitant : « tous les États à proclamer, comme il conviendra en fonction de leurs traditions et coutumes historiques et nationales, un jour de l’année Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale ». C’est ainsi que le 8 mars est devenu la date de célébration des droits des femmes.
Ce que confirme le site la vie-publique.fr en écrivant que : « le 8 mars est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice ».
Or, en célébrant la journée de la femme et non des femmes, alors que le Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCE) estime que la distinction est essentielle, et en proposant des activités de bien-être et à connotation commerciale nous sommes très loin de l’objectif.
Non, pour nous le stéréotype de la vraie femme n'est pas celle qui va aux expositions de peinture, au théâtre et aux animations culturelles de la commune comme le croit le maire. Ni même « que la femme idéale serait celle qui aime la culture, qui va au cinéma, qui aime les bijoux , se faire chouchouter, être élégante, qui aime la gastronomie et la convivialité ce qui ne les empêchent pas d'avoir d'autres passions comme le bricolage, le sport , le jardinage, les balades » comme il l’avance. Pour nous, il n’y a qu’une seule ambition, c’est que les femmes bénéficient des mêmes droits et avantages que les hommes sans aucune considération de goût, de couleur et d’intérêt ou de n’importe quoi d’autre.
Oser parler de la femme idéale en la circonstance du 8 mars est une négation absolue des combats menés pour atteindre l’égalité entre les hommes et les femmes et la traduction d’un sexisme irrécupérable.
Mais, c’est vrai, l’ONU et le HCE sont des repaires d’écolos bobos dogmatiques…
Ah, au fait, petite précision à l’attention du maire : le site La vague mandréenne est le site de l’association « La Vague Mandréenne », pas celui des élus d’opposition qui n’en sont que 5 membres parmi les autres. Ce n’est pas la même chose sur sa page de Marégau à Cépet ?
Nous vous livrons ci-après le témoignage d'un habitant de Saint-Mandrier partagé par les membres du conseil d'administration de la vague mandréenne et certainement une grande proportion des femmes de notre commune.
Je suis habitant de St-Mandrier et je souhaite partager mon étonnement avec l'équipe municipale. En effet, en voyant les affiches annonçant la prochaine Journée de la femme dans la commune, je me suis réjouis d'une telle initiative. Quelle a été ma surprise, voire mon désarroi, quand j'ai découvert le programme de la manifestation !
Ainsi, en 2024, à St-Mandrier, la femme est donc réduite aux bijoux, au soin, à la diététique - car il ne faudrait qu'elle soit trop grosse quand même, ni trop moche - donc évidemment il faut la relooker grâce à un atelier... Cerise sur le gâteau, le programme des conférences avec la plus attendue sans doute, l'expert capillaire !
Quand je vois les efforts déployés à l'école pour essayer de déconstruire les stéréotypes et éclairer les jeunes générations sur l'égalité femmes-hommes, je vous avoue que les bras m'en tombent.
Inviter une autrice, une navigatrice, mettre à l'honneur les ainées, je ne sais pas, il y aurait sans doute deux trois pistes pour proposer un espace de débat collectif ? Je vous rappelle que Simone Veil est rentrée au Panthéon, j'espère qu'elle ne passait ses vacances à St-Mandrier.
Allez, je vous souhaite une belle réussite quand même, mesdames pourront parler déco quand messieurs discuteront piscine. C'est consternant mais gardons espoir !
Sortie de route spectaculaire au village avec une voiture qui termine sa course sur le toit ! Heureusement personne n’a été blessé sérieusement à notre connaissance.
Cette portion de route est sujette à accrochage avec ceux qui descendent à fond la caisse la Corniche d’or ou la route du Cap Cépet et ceux qui qui accélèrent pour la monter, se prenant pour Fangio dans le virage de Marc Baron…
Un petit aménagement de cette portion de route est à prévoir avant une catastrophe
Nous savions depuis le mois de mars 2023 que le maire était quelque peu fâché avec les chiffres, du moins dans la manière de les présenter.
C’est vrai que sa phrase, extraite de son article sur la loi SRU du Mandréen n° 287, « Ainsi, au lieu de 518 logements, nous aurions dû programmer d’ici fin 2025 soit 389 logements sociaux avec un contrat de mixité sociale (259 +130), soit 430 logements sans contrat (259+171). De plus, dans l’avenir, après 2025, il faudrait, à chaque tranche triennale, en prévoir 33% supplémentaires jusqu’à arriver au quota de 25 % imposé par la loi DUFLOT » ne brillait pas par sa lisibilité et sa compréhension. Surtout lorsqu’il ajoutait quelques lignes plus loin : « Ainsi, dans la version finale de notre PLU, nous avons prévu 316 logements sociaux au lieu des 724 imposés par la loi DUFLOT ».
Il vient de nous en offrir une nouvelle illustration en écrivant le 17 janvier dernier sur un post de campagne électorale : « Dans notre Plan Local de L’Urbanisme…nous n’avons pas pu répondre aux objectifs de la loi Duflot,… ,qui impose 25 % de logements sociaux en 2025 aux communes de plus de 5000 habitants[1]. L’atteinte de ces objectifs correspondrait à construire près de 1500 logements sociaux supplémentaires et comme la loi nous oblige aussi à une mixité entre ces logements et les logements libres cela correspond à près de 3000 logements ».
Comprenne qui pourra ! Quels sont les véritables chiffres et objectifs ? Sachant que si nous voulons bien croire l’INSEE la commune compte 6 100 habitants et 5 493 logements dont 2 648 résidences principales. Ce qui fait que les 25% de logements sociaux étant une proportion des logements principaux cela ferait une cible théorique de 662 logements (mais comme dans l’intervalle il y a eu la réalisation de nouveaux ensembles immobiliers la cible a augmenté en conséquence sans que nous disposions des chiffres actualisés).
Aurait-il confondu entre les habitants et les résidences principales ? Car, effectivement, 25% de 6 100 c’est à peine plus que 1 500. Mais ce n’est pas ce que dit la loi.
D’ailleurs cette loi SRU de 2000, qu’il utilise à loisir pour caricaturer les écolos bobos, n’est-elle pas celle qui a instauré à titre majeur le schéma de cohérence territorial (SCoT) ? Est-ce parce qu’il assume la vice-présidence du SCoT Provence Méditerranée, qui lui procure un peu (c’est un euphémisme) d’argent de poche que cette partie de la loi n’est pas attribuée aux écolos bobos ?
C’est fou ce que l’instinct politique peut révéler du caractère d’une personne.
Sinon, pour l’application de la loi et des logements sociaux, nous vous invitons à lire le palmarès SRU 2020-2022 de la Fondation Abbé Pierre paru en décembre 2023 (https://www.fondation-abbe-pierre.fr/sites/default/files/2023-12/LOI-SRU-PALMARES-VDEF.pdf).
[1] En fait il se trompe aussi, ce n’est pas 5 000 mais 3 500. Mais c’est un détail. Par ailleurs, le nombre de communes concernées par la loi SRU est passé de 728 à l’origine en 2000 à 1 031 aujourd’hui, dont près des trois quarts ont une obligation à 25 % (la fameuse loi Duflot), les autres se situant à 20 % (le taux d’origine).
Quarante personnes se sont retrouvées pour échanger sur les actions menées en 2023 par les membres de notre association et ses représentants au Conseil municipal. La sauvegarde de la qualité de vie, les projets d’urbanisation en cours et à venir, la sauvegarde des terres agricoles de M. Garrone pour une production locale et bien d’autres sujets ont été discutés et qui restent porteurs de mobilisations des mandréennes et Mandréens.
Les membres de l'association La vague mandréenne vous souhaitent une très belle année 2024 à vous et à vos proches.
Le nouveau bulletin de janvier 2024 est en cours de distribution dans les boites aux lettres des mandréens. Vous pouvez égement le consulter en cliquant sur ce lien. Tous les mandréens sont conviés à une réunion publique participative le 23 janvier prochain, l'occasion de débattre sur les sujets d'actualité de la presqu'île et ceux à venir.
Seuls les moins jeunes s’en souviennent mais, autrefois, au siècle dernier, une célèbre marque occupait le devant de la scène avec ses célèbres « voleurs de couleurs ».
La révolution numérique est passée par là et les « voleurs de couleurs » ont dû se reconvertir ou faire valoir leurs droits à une retraite bien méritée. Tous ? Pas si sûr ! Il semblerait en effet que de cette période de fin des années 80 il en subsiste un disciple dans un petit village du Var. Oh, il ne vole pas les couleurs, il vole les idées et de ce point de vue il faut lui reconnaître un certain talent.
Au point qu’il en ferait presque un art et, indéniablement, sa marque de fabrique. Que quelques uns imaginent sauver de l’avidité des promoteurs un domaine agricole de la commune, le voilà les accusant de s’opposer au développement de cette dernière et de les vilipender avec vigueur. Mais sentant le vent de l’opinion publique villageoise et l’intérêt du conservatoire national du littoral pour le domaine, il a tôt fait de s’ériger en chevalier providentiel et d’accuser les initiateurs en sorcellerie politique. Qu’un couturier célèbre s’intéresse de très près à un autre domaine situé sur l’autre versant de la colline, voila que l’histoire se répète et qu’il renouvelle les lourdes accusations à l’encontre de ceux qui cherchent à protéger le site. Lui seul sait ce qui est bon pour la commune et il n’hésite jamais à réécrire longuement l’histoire en se réservant le rôle du preux et noble chevalier guerroyant contre les Infidèles de l’écologie…Que d’autres en viennent à proposer de disposer d’une police municipale plus étoffée, ils sont aussitôt cloués au pilori de l’inconséquence et de l’incompétence. Pour mieux le faire deux ans plus tard, mais, c’est vrai, ce n’est pas la même chose, c’est une brigade de nuit et avec un chien. Que les mêmes proposent un projet de maison de santé ! Rien que des ignares et des menteurs qui osent prétendre que la commune pourrait devenir un désert médical. Circulez, il n’y a rien à voir. Sauf qu’une nouvelle fois la population est attachée au projet auquel des professionnels de santé se consacrent avec enthousiasme. Que croyez-vous qu’il advint ? La même chose, le « voleur de couleurs » est entré en action, avec la même méthode et la même mauvaise foi. Il refait l’histoire, c’est son idée, son projet, qu’il a pensé et conçu tout seul, avant et mieux que les autres. Les autres ? Rien que toujours les mêmes jaloux et Infidèles qui ne veulent pas le bien de la commune et mentent en permanence.
On peut se rêver conquérant, s’imaginer tel un Alexandre le Grand partant à la conquête de l’Orient ou un Napoléon engageant la campagne de Russie, il est un moment où le risque est grand d’aller un pont trop loin. Il semble bien que là le pont a été franchi. Une maison de Santé ce n’est pas qu’un projet immobilier et d’aménageurs, c’est un projet de société et de professionnels de la santé. Sans eux, il n’ira nulle part cette fois-ci et il a tort de les stigmatiser. Le fera-t-il au point de faire échouer le projet juste pour accuser ceux qui ne pensent pas comme lui ? Le pire c’est qu’il en est capable.
- La première est qu’en dénonçant cet acte, le Maire a fait le choix de le lier à la réunion publique sur la Maison de Santé organisée la veille par les professionnels de santé et l’association citoyenne pour la création d’une Maison de Santé à Saint Mandrier. Or accuser sans preuve un ou des participants à cette réunion est pour nous totalement irresponsable et dès lors empêchait tout soutien public de notre part qui aurait pu cautionner cette accusation.
- La deuxième raison est qu’un récent événement a Six-Fours d’une pseudo agression antisémite qui s’est révélée fausse a montré qu’il était peu prudent de réagir sur les réseaux dans la précipitation et sans attendre les résultats de l’enquête de police, au risque d’hysteriser le débat et de devoir se dédire une fois ces résultats connus (notons, puisque le Maire nous en a accusés, qu’il ne s’agit pas pour nous de laisser croire que l’acte n’était pas réel mais que seule l’enquête permettrait de déterminer si l’auteur ou autrice participait à la réunion publique de la veille).
Dans le Mandréen d’octobre 2023, et sous la signature du maire, nous pouvons lire : « Aussi, après consultation de juristes et de spécialistes en urbanisme, j’ai décidé de retirer le permis de construire, ce qui a été annoncé au Conseil Municipal du 28 septembre ».
Pourtant ce point ne figurait pas à l’ordre du jour de ce conseil municipal et il n’a été évoqué qu’en toute fin à la suite d’une question des conseillers de La Vague (ce que confirme l’article de Var Matin du 30 septembre 2023 consacré à ce conseil et qui débute ainsi : « A en croire l’ordre du jour du conseil municipal, qui s’est tenu jeudi, la séance était vouée à se clore en un éclair. Tout juste neuf points n’appelant pas à débattre et le tour était joué. Mais c’était sans compter sur un rebondissement en fin de séance avec l’interrogation du groupe d’opposition qui se questionne sur le manque de transparence de la majorité concernant l’épineux dossier de la propriété Fliche Bergis »).
Pourquoi cette interrogation ? Parce que dans une décision du 19 juillet 2023, à la publicité plus que relative, le maire avait décidé de déposer une demande de retrait de ce permis de construire tout en indiquant que cette décision serait communiquée à l’ensemble des élus locaux en exercice et aux conseillers municipaux non encore installés. Il faut croire que les élus de La Vague ne sont pas considérés comme des élus locaux en exercice ou des conseillers municipaux non installés car ils n’ont pas été informés de cette décision qu’ils ont découverte au cœur de l’été, au hasard de la lecture du site de la mairie. Si tant est que les conseillers municipaux de la majorité en est eux même été informés.
Ainsi donc, sans la question des élus de La Vague, le conseil municipal n’aurait pas été officiellement informé du retrait du permis de construire délivré en octobre 2022 à la commune de Saint-Mandrier comme cela aurait dû être le cas.
Le fait que les élus de La Vague aient formulé le 18 septembre 2023 un recours gracieux auprès du maire contre sa décision du 19 juillet, auquel il n’a d’ailleurs pas encore répondu, constituait l’expression d’un mécontentement devant le peu de considération accordée à l’information préalable du conseil municipal sur un dossier que le maire a toujours qualifié de « projet phare ».
Mais le pire n’est jamais certain. En effet, pour commenter « l’épisode » du conseil municipal, le maire écrit sur son compte Facebook : « Mais allez chiche, j'ai proposé de retirer ma demande de retrait de permis (ndlr : la décision du 19 juillet) lorsque l'APE retirera ses recours contre le projet ». Au-delà de la galéjade et de cette proposition, effectivement exposée lors du conseil municipal, qui contrevient aux principes fondamentaux de notre démocratie, il est tout aussi choquant de découvrir, un tantinet dissimulé sur un tableau d’affichage du service de l’urbanisme, un arrêté de retrait du permis de construire en date du 25 août 2023.
Ainsi donc, sans attendre l’expiration du délai de deux mois pour formuler un recours contre sa décision du 19 juillet, le maire a acté le retrait du permis et s’est bien gardé d’en informer le conseil municipal tout en laissant le débat, si tant est que cela s’appelle un débat, se focaliser sur cette décision qui ne présentait plus d’intérêt puisqu’exécutée.
Nous avons bien compris le sort réservé à notre recours gracieux qui, malgré l’arrêté de retrait antérieur à sa date de formulation, est juridiquement valable. Nous sommes aussi parfaitement conscients que dans l’hypothèse, plus qu’improbable, où il aurait été admis la majorité du conseil municipal n’aurait pas manqué d’autoriser le maire à formuler une demande de retrait du permis. Notre intention était seulement de mettre en lumière l’absence de transparence dans la gestion de ce dossier.
Ainsi donc, nous ne ferons ni recours gracieux ni recours contentieux contre l’arrêté du retrait du permis de construire de Fliche Bergis dans la mesure où notre point de vue a pu s’exprimer lors du conseil municipal et a été relayé par voie de presse.
Nous avons toujours soutenu que nous étions favorables à une réhabilitation du site, qui est également un élément important du programme que nous avons présenté.
Nous attendons donc, comme tous les Mandréens, avec impatience la présentation du futur permis de construire et nous pouvons assurer, au regard de ce dernier épisode, que nous serons particulièrement attentifs à ce que nous ne soyons pas une nouvelle fois embarqués dans une promenade en bateau, budgétaire ou urbanistique.
Monsieur le maire ne manque pas d’humour, ou plutôt il est un merveilleux acrobate toujours capable d’essayer de retomber sur ses jambes. Sans jamais manquer, bien sûr, et surtout, d’égratigner si ce n’est d’écorcher voire de lapider ses opposants. C’est sa marque de fabrique depuis plus de 28 ans et il ne va pas changer, ses contradicteurs sont tous des ânes et des menteurs ( nous avons conservé tous les écrits et les enregistrements).
Pourtant ne serait il pas un peu comme eux ? Nous pouvons légitimement nous poser la question quand, après avoir écrit dans le Mandréen de septembre que « seuls les élus de l’opposition n’ont pas compris » qu’il fallait accepter de signer un contrat de mixité sociale avec le préfet, le maire annonce dans son édito du Mandréen d’octobre que « des sujets et des projets importants nous attendent, comme le contrat de mixité sociale… ». C’est donc que le contrat n’existe pas encore et que nous avions raison de nous étonner de l’autoriser à signer un document vide de toute indication autre que son nom et celui du préfet.
Nous pouvons encore nous poser la question quand, dans le même édito, il annonce la bonne nouvelle de l’analyse financière du comptable public faisant état de la bonne santé budgétaire de la commune. C’est exactement l’argument que nous lui avons opposé pour contester l’augmentation du taux de la taxe foncière en 2022 et réclamé une baisse de ce taux en 2023. En attendant les Mandréens auront contribué avec leurs économies à satisfaire le bilan d’autoglorification du maire.
Il n’est pas mal non plus quand, dans sa petite tribune pour justifier sa décision de retirer le permis de construire de Fliche Bergis, il ose prétendre qu’en plus des épisodes juridiques « les attaques incessantes de l’opposition et son refus de voter les budget dédiés à ces opérations » mettent à mal la poursuite du projet. Se serait-il pris pour le président Biden empêtré dans un potentiel « shutdown » ? Soyons sérieux, avec ou sans les 5 votes des conseillers de la Vague Mandréenne le projet n’ira ni plus ni moins vite. La vraie démocratie ce sera lorsque les conseillers de sa liste feront enfin preuve de clairvoyance, et de courage, en osant contester ses dictats.
De même, son droit de réponse dans le Mandréen d’octobre au mot de l’opposition de septembre, vient confirmer qu’il n’a aucun sens du second degré. En effet « passer des heures à discourir » était une litote pour illustrer le décalage entre le temps passé sur les dossiers qui n’est pas toujours en rapport avec leur importance respective. En même temps il vient, en donnant les durées des deux séances de juillet (33 et 30 minutes), confirmer nos récriminations sur le fait que le conseil municipal n’est vraiment pas un lieu de débats et d’échanges.
Enfin, dans le même droit de réponse, il avance attendre la constitution d’une SISA pour finaliser le projet de maison de santé, ce que l’opposition ignorerait. C’est gentil, mais le maire ignore que la SISA n’est pas un préalable à l’élaboration d’un projet de MSP qui peut très bien s’engager avec une association loi de 1901 de professionnels de santé (qui existe avec l’association 3SM2022) . Une SISA, qui est néanmoins en cours de constitution, étant spécifique aux modalités de fonctionnement interne de la MSP et est indispensable pour percevoir des subventions et rémunérer les membres de la SISA de leurs activités collectives. Avant de récolter il faudrait peut-être semer, le maire qui se prétend agriculteur, maraicher, vigneron et bien d’autres choses encore devrait le savoir…