Un petit historique des projets de Mr Vincent concernant l'Ermitage pour les anciens et les nouveaux mandréens : Éléments qui permettent de comprendre pourquoi l'APE, association "mondialement connue", est dans le collimateur de Mr Vincent.
1990-1992 Les services de l’Etat, la Commission des sites et l’APE demandent la préservation du site.
- Saisi par l’APE, le Conservatoire du Littoral l’inscrit dans le périmètre de ses priorités d’achat.
1992 : Approbation du POS, votée par Gilles Vincent alors Conseiller municipal, qui classe la zone agricole en zone à urbaniser et prévoit la création d’une route traversant toute la propriété, y compris la zone boisée, désenclavant bien opportunément des terrains classés constructibles sur le versant forestier voisin de la propriété.
1995 : Élection de Mr Vincent à la municipalité
26 février 1998 : annulation du projet de route par le Tribunal administratif suite à un recours de l’APE.
2001 Début de l’élaboration du PLU ; la municipalité annonce sa volonté de reclasser la propriété en constructible.
- L’APE, soutenue par l’UDVN83 (fédération varoise des associations de protection de l'Environnement), attaque le POS toujours applicable sur le site. Déboutée en 1ère instance, l'APE fait appel.
31 juillet 2006 : la municipalité reprend le zonage du POS et reclasse la zone agricole en zone à urbaniser. Le programme immobilier est inscrit dans le rapport de présentation du projet de PLU.
Un des propriétaires du domaine contacte le Conservatoire du Littoral pour lui vendre sa part de la propriété. L’autre est un promoteur qui refuse de vendre, car que le terrain est classé constructible.
21 décembre 2006 : annulation du zonage constructible du POS par la Cour d’Appel, jugement qui confirme le caractère remarquable et patrimonial de la propriété.
10 avril 2007 : 2ème projet de PLU qui est approuvé le 1er octobre 2007. La propriété est enfin classée en N (naturel inconstructible). Mais le règlement sur l’arrière plage reste très permissif (possibilités de construction d’aménagements divers et de piscines).
- L’APE est contrainte une fois encore de saisir le Tribunal
9 décembre 2010 : annulation du PLU. Le Tribunal confirme le caractère remarquable de la zone d‘arrière-plage de la Coudoulière ET l’illégalité des aménagements et constructions autorisées. La commune fait appel.
6 juin 2013 la Cour d’appel confirme le jugement.
Le nouveau PLU approuvé en 2017 est modifié en conséquence et respecte enfin la loi littoral en préservant le site.
2020 : Mr Vincent change l'histoire
Aujourd'hui Mr le maire se pose en défenseur du site.
Mais nous savons tous que si l'APE ne s'était pas opposée aux projets prévus par Mr le Maire sortant et que si elle n'avait pas gagné devant les tribunaux, nous n'aurions pas pu déguster samedi 29 février la première cuvée de vin Rosé de l'Ermitage. Nous y étions présents avec de nombreuses personnes : des Mandréens mais aussi des Seynois et des touristes.
Nous, élus pour ce site, nous réaliserons les aménagements initiaux prévus en 2008 par le Conservatoire du Littoral et l'APE ; nous travaillerons avec eux, pour rétablir la continuité de biodiversité entre la mer et le site.