La Vague Mandréenne
  • Accueil
  • Fliche-Bergis
  • Maison de santé
  • Nos actions
  • Secrets d'histoire
  • Libre expression
  • Facebook
  • Adhérez en ligne / Soutenez nous
  1. Accueil
  2. Libre expression

Libre expression n°312: juin 2025

Mars 2026… Élections municipales : et si l’espoir devenait réalité ?

Saint-Mandrier, notre belle presqu’île, peut réellement devenir une commune “de charme” — pas seulement par son paysage, mais aussi par son esprit.

Pour cela, une chose essentielle manque encore : vivre ensemble, entre habitants, dans un climat de bienveillance, de tolérance, de respect et de citoyenneté participative. Un cadre fraternel, où chacun a sa place, son mot à dire, et où l’écoute est une valeur première.

Cette dynamique ne peut naître que d’une équipe municipale profondément renouvelée, portée par une volonté sincère de rassembler. Et cela commence, naturellement, par un premier magistrat exemplaire.

Il est temps d’en finir avec les pratiques qui divisent, les conflits stériles, les décisions prises sans concertation.
Il est temps d’en finir avec les insultes, le mépris, les menaces, les vérités alternatives.

Place à une démocratie locale authentique.
Oui à la consultation des citoyens sur les priorités du quotidien.
Oui à des commissions municipales actives et ouvertes.
Oui à un conseil municipal vivant, où le débat n’est pas figé mais utile et respectueux.

Nous voulons un climat apaisé, basé sur l’écoute et le respect mutuel.

Un collectif citoyen s’est constitué pour imaginer ensemble les orientations de la future mandature. Nous n’avons qu’un seul objectif : le bien-être de tous les habitants, sans étiquette, sans calcul politique.

Souvenez-vous : en mars 2020, il n’a manqué que 613 voix (sur 4 483 inscrits) pour ouvrir une nouvelle page. En mars 2026, tout devient possible.

Rejoignez-nous tous les mardis à partir de 18h00, salle des Jardins d’Hydra au village.

Vos idées, vos points de vue, votre énergie sont les bienvenus.

Contactez-nous : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Œuvrons ensemble pour que le charme de notre presqu’île devienne pleinement réalité !

Libre expression n°311: mai 2025

En avril, « nous nous sommes découverts d’un fil » en réussissant à susciter, en plus des litanies coutumières du maire, un droit de réponse par anticipation.

Alors, en ce joli mois de mai, marqué par les échanges de brins de muguet, lequel symbolise, entre autres, la compassion et la bienveillance, « qu’il fasse ce qu’il lui plaît ».

L’angoisse de la feuille blanche le saisira-t-il pour inventer un droit de réponse sur ces modestes lignes ?

Libre expression n°310: avril 2025

Merci monsieur le maire d’avoir offert dans le dernier Mandréen l’éclatante démonstration que vous ne pouvez pas vous empêcher de polémiquer sur tout et n’importe quoi !

À la devise de Saint-Mandrier « Semper mandrianus vigil », vous avez substitué il y a un peu moins de 30 ans « Ex falso sequitur quodlibet » (du faux découle ce que l’on veut).

Un exemple ? Dans l’édito de ce même Mandréen vous mettez en avant l’excellence de votre action visant à assurer la sécurité sur la presqu’île. Comment ? En annonçant l’adoption par le conseil municipal du règlement intérieur d’un comité local de sécurité et de prévention de la délinquance et de la radicalisation. Ce même comité dont nous, opposition, avions suggéré la création lors du conseil municipal du 14 décembre 2020. Et vous, monsieur le maire, vous n’aviez alors pas hésité à qualifier cette instance de « comité théodule ». Vous aviez même déclaré : « On n’a pas besoin d’un comité territorial ou local pour examiner la délinquance… ». Alors, qui ment ou s’arrange avec la vérité ?

Libre expression n°309: mars 2025

74 ans, ça se souhaite !

Ce mois de mars, notre maire entre dans sa 75ème année.

Pour marquer cet anniversaire, les élus de l’opposition au conseil municipal ont le plaisir de lui offrir un petit cadeau : pas de polémique !

Comme ça, il n’aura pas besoin de s’inventer un droit de réponse ni de rédiger une tribune offusquée.

N’est-ce pas une façon de mettre en pratique ce que tous les Mandréens et Mandréennes aimeraient vivre dans leurs relations entre eux : de la bienveillance, de l’écoute, de la cordialité... plutôt que des chicaneries !

Bon anniversaire, Monsieur le maire !

Libre expression n°308: février 2025

Les prochaines élections municipales devraient être organisées dans un peu plus d’un an. Lors des dernières élections de 2020, il se disait que Monsieur Gilles Vincent ne terminerait pas son mandat et que Monsieur Romain Vincent, huitième adjoint, était tout désigné pour prendre la succession du père.

Mais, depuis plusieurs mois, les interventions et déclarations de Monsieur Vincent montrent qu’il est dans l’étape d’échauffement de sa campagne électorale. Manifestement, après 31 ans comme premier magistrat de la commune, il est dans les starting blocks pour briguer une nouvelle mandature en 2026. Le bulletin municipal comme les réseaux sociaux font l’apologie de ses maigres réalisations dispendieuses. Saint-Mandrier serait un havre de paix. Il ne fait jamais allusions aux sujets qui dérangent : incivilités, délinquance, vols, drogue, accidents qui pourtant sont constatés par les habitants de Saint-Mandrier comme hélas dans les autres communes voisines.

Comme à son habitude, Monsieur Vincent mettra en avant ses constructions : un nouveau bâtiment pour héberger une médiathèque et un foyer des jeunes, la réhabilitation et l’extension du bâtiment Fliche-Bergis. Monsieur Vincent aime construire, même si ce n’est pas vraiment nécessaire, même si c’est très cher, justifiant les augmentations des taxes foncières et d’habitation. Plutôt que de construire aux frais du contribuable, n’aurait-il pas été préférable d’utiliser au mieux des locaux existants ?

Par contre, il oubliera de mentionner les projets immobiliers démesurés conduisant à la bétonnisation inexorable de la presqu’ile. Heureusement, la loi du 22 août 2021 fixant pour objectif d’atteindre en 2050 le zéro artificialisation nette des sols laisse espérer que notre presqu’île pourrait échapper aux velléités de constructions à tout-va. Mais encore faudra-t-il changer de majorité au plus vite !

Conscient que l’affichage d’appartenance à un des vieux partis anachroniques serait un repoussoir pour les électeurs, il se proclame maintenant apolitique, uniquement soucieux du bien-être des Mandréennes et Mandréens, alors même qu’il a été, avec certains de ces colistiers, successivement encarté à l’UDF, puis à l’UMP et maintenant au LR.

Puisque la liste d’opposition reste dans le temps présent et ne s’est pas prononcée pour 2026, les membres de la majorité multiplient les attaques contre ses élus traités à tout va d’incompétents, de niais, d’abrutis, d’irresponsables, etc. Ils seraient absents, ridicules, risibles, à la solde des écolos, etc. Son modus operandi à base de déclarations outrancières, tel un politicien d’outre-atlantique, relève d’une tactique qu’il espère à nouveau gagnante.

Aussi, membres de La Vague, nous nous engagerons au moment venu dans la prochaine campagne pour l’élection municipale en portant avec ceux qui nous rejoignent des propositions sur les sujets qui préoccupent réellement les Mandréennes et Mandréens. Dans ces temps difficiles il nous faudra allier le pessimisme de la raison à l'optimisme de la volonté. Et la volonté, soyez en sûr, nous n’en manquons pas.

Libre expression n°307: janvier 2025

En 2025, rejoignez La Vague Mandréenne

En ce début d’année 2025, les élue et élus de la Vague Mandréenne vous présentent leurs vœux les plus chaleureux et souhaitent à toutes et tous beaucoup de joies et de douceurs.

Les nouvelles quotidiennes ne prêtent guère à l’optimisme mais nos traditions que nous faisons imperceptiblement évoluer sont sources de réconfort familial, amical et professionnel. C’est surement ce qui nous rend plus résilients. C’est aussi, paradoxalement, dans ces moments d’adversité que nous révélons alors le meilleur de nous-mêmes et repoussons nos limites.

Ainsi, est-ce l’adversité débridée et faussement pugnace rencontrée par les élus de la Vague Mandréenne qui les encourage dans leur engagement pour un monde meilleur ? Eux dont le maire annonçait, dès les lendemains de l’élection municipale de 2020, leur disparition du paysage. Faisant preuve de résilience, ils sont toujours là mais, selon le maire, seraient à court d’arguments.

À court d’arguments, vraiment ? Ne serait-ce pas plutôt l’inverse ? En effet, ce ne sont pas les quelques lignes « généreusement » concédées mensuellement dans Le Mandréen à leur libre expression qui nous permettent de développer un argumentaire détaillé. Mais depuis 5 ans, chaque mois nous avons développé un point particulier.

Mais que le maire se rassure, bientôt viendra le temps d’exposer les sujets qui le dérangent. Il faudra bien qu’il réinvente sa rhétorique trentenaire, usée jusqu’à la trame, toujours à la limite de l’injure ou de la diffamation : « c’est pas moi ; ils sont incompétents ; ils ne sont pas de Saint-Mandrier ; ils mentent ; ils font de la politique politicienne, ils s’opposent à tout et bloquent les dossiers (lesquels ?) » sans oublier, au gré des vents politiques pour mieux essayer de diaboliser son opposition : « ce sont des écolos punitifs; de dangereux activistes qui cassent des portails ; des extrémistes si ce n’est des anarchistes…. ». Ben voyons, ce n’est pas parce que nous sommes au bord de la Méditerranée qu’il faut sombrer dans l’outrance quotidienne.

En attendant, il est certain que les Mandréennes et Mandréens, récemment installés et qui auraient l’envie de s’engager dans la vie communale, apprécieront à sa juste valeur l’affirmation erronée prononcée en novembre 2024, du maire à l’endroit de Jean-Ronan Le Pen : « il ne pouvait comprendre le sens de ces mots (de Marégau à Cépet) car il est arrivé dans la commune juste avant les élections, il ne la connaît pas».

Nous conclurons en réitérant nos souhaits les meilleurs pour 2025 à toutes les Mandréennes et Mandréens et à ceux qui leurs sont chers.

Libre expression n°306: décembre 2024

Comme l’avait dit Mathieu Bastareaud : « A’men’donné il faut arrêter de jouer au pied », surtout quand on n’a pas Jiuta Wainiqolo dans son équipe… Nous avions déjà souligné la parade récurrente « c’est pas nous c’est machin… » mais autant le dire tout de suite, l’habitude de la (mauvaise) passe au pied est devenue caricaturale.

Que l’éclairage soit défaillant les jours de pluie quais Aristide Briand et Jules Guesde ! C’est bien évidemment la faute de la pluie et de TPM. Que les installations de volley de la pinède Sainte-Asile soient passablement dégradées ! Un adjoint au maire invite à s’adresser au conservatoire du littoral, qui est propriétaire du terrain, et aux conseillers départementaux que sont Nathalie Bicais et Joseph Mulé puisque c’est le département du Var qui avait financé l’installation. Mais, n’a-t-on pas à Saint-Mandrier une conseillère municipale qui est la remplaçante de madame Bicais et qui la représente régulièrement lors des cérémonies patriotiques ?

Que le panneau lumineux d’informations municipales du pin Rolland soit inopérant depuis des mois adressez-vous à TPM renvoie une autre adjointe du maire. Pourtant, une fois encore, le maire n’est-il pas vice-président de TPM ? Dans la même veine, « nous n’avons pas pu nettoyer la plage de Saint-Asileen, juin 2024, parce que le président d’une association a porté plainte contre le ré-ensablement de la plage en août 2023 »… D’abord, entre le nettoyage et le ré-ensablement il y a déjà une différence notable, et entre août 2023 et juin 2024 il y avait quand même quelques jours disponibles pour faire quelque chose pour éclaircir la question des procédures. À moins que ce ne soit encore la faute des juges et des fonctionnaires de l’Etat. Alors, quand cinq mois après l’inauguration des habitations du parc de la presqu’île, on en est toujours à se féliciter d’avoir fait réaliser en octobre les travaux d’aménagement pour la sécurisation des piétons, c’est bien. Mais c’était avant qu’il fallait y penser et aux frais de l’aménageur et non du contribuable. D’ailleurs, début novembre, l’état des « finitions » laisserait croire que c’est vraiment du rattrapage et non une opération en bonne et due forme.

Ainsi, à Saint-Mandrier, on ne peut pas paraphraser le maréchal Joffre… « ici, si on ne sait jamais qui a perdu la bataille mais on sait toujours qui l’a gagnée… ce n’est pas machin , c’est moi…. »

Chères Mandréennes et chers Mandréens, cette année s’achève dans un contexte inhabituel, une autre va commencer. Aussi pour 2025, nous vous souhaitons une bonne santé et plein de moments de bonheur avec ceux qui vous sont chers !

Libre expression n°305: novembre 2024

D’un siècle à l’autre,

Il est décidemment incorrigible et, en même temps, tellement prévisible. Toujours à vouloir réécrire l’histoire en essayant tous les artifices possibles pour tenter d’avoir le dernier mot.

Dans Le Mandréen de juillet nous écrivions que « nous sommes déterminés à continuer d’œuvrer pour une démocratie fraternelle»  pour conclure sur un point important pour les élus de La Vague,  « Dans une démarche constructive, à proposer parfois d’autres voie et orientations… ». Irrecevable pour M. le Maire qui vous inflige un droit de réponse dans le Mandréen d’octobre qui n’est rien d’autre qu’un commentaire de texte. Depuis qu’il s’est fait rattraper par la patrouille, il y a bien en-tête de ce dernier que « la jurisprudence impose que le droit de réponse à la libre expression de l’opposition ne soit publié que dans le numéro suivant », mais encore faut-il que le texte incriminé constitue une mise en cause personnelle, comme le stipule la loi sur la presse. On peut le retourner dans tous les sens, notre texte de septembre demeure une déclaration d’intentions.

Pour lui toutes les occasions sont bonnes pour récrire les évènements et se victimiser. Au fait, que sont devenues les nombreuses plaintes, notamment celles qu’il a déposé pour des injures présumées ? Voit-on par ailleurs souvent en France les membres majoritaires d’un conseil municipal venir délibérément perturber une réunion organisée par l’opposition ? Des réunions de commissions sans ordre du jour, ni compte-rendu ? Et que dire de l’effet de notre mot du mois d’octobre ? Vu la communication qu’il a déclenchée, il a fait mouche !

Encore une fois nous constatons un bel exemple de l’abus de position dominante qu’il serait  antidémocratique de contester puisqu’elle est le résultat d’un plébiscite électoral… Une vision particulière de la démocratie, et tant qu’on y est, pourquoi pas supprimer les oppositions .

Il est vrai que les résultats du partie LR tendance Ciotti de la liste de M. Le Maire et fils lors des élections européennes et législatives dans la perspective des prochaines échéances électorales ont réveillé ses vieilles habitudes et rengaines  dont il vous gratifie abondamment depuis le siècle dernier… .

Libre expression n°304: octobre 2024

C’est pas moi, c’est lui !

« Ce n’est pas moi, c’est de la compétence ou de la faute d’un autre ».  En réponse aux questions sur les ratés de la commune., combien de fois a-t-on entendu ou lu cette affirmation renvoyant la responsabilité à TPM, au Département, à la Région, à L’État, à la justice ou à l’opposition qui ne saurait qu’empêcher ses projets d’aboutir.On se demande comment cette dernière le pourrait d’ailleurs puisque comme aime à le rappeler le maire, elle est minoritaire et donc n’a pas de pouvoir contre ses décisions ?

Trop facile, quand on est responsable en tant que premier magistrat de la commune ! Surtout lorsque cela concerne la sécurité des Mandréens !

Un exemple parmi d’autres : L’accès piétonnier du nouveau grand ensemble immobilier du Parc de la Presqu’île oblige à cheminer le long de l’avenue Charles de Gaulle, ou RD 18, connue pour sa dangerosité. De nouveaux résidents ont fait part à l’autorité municipale de leurs inquiétudes et de leur demande de réalisation d’aménagements. Vous devinez la réponse ? Ce n’est pas moi, c’est lui !

Certes la réalisation des aménagements sur cette voie départementale ne sont pas de la compétence de la commune. Pour autant est-ce une excuse ? Gouverner, ou diriger, n’est-ce pas prévoir ?  N’aurait-il pas été judicieux que le maire subordonne sa signature accordant le permis de construire de cet ensemble immobilier à la réalisation aux frais dupromoteur des aménagements assurant la sécurisé des piétons ? Même si on venait à opposer des arguties juridiques sur ce point, fallait-il attendre l’inauguration de l’ensemble immobilier pour enfin constater le problème et solliciter TPM et le Département ?

Devant les inquiétudes exprimées par les résidents, le Maire aurait adressé une mise en demeure au promoteur pour qu’il enleve les  blocs de béton des poteaux soutenant des câbles sur la copropriété qui empêcheraient la réalisation des travaux par le Conseil  Départemental sur la D18. Cette mise en demeure restée un temps lettre morte, les échanges sur les réseaux sociaux se sont multipliés. Un post du Maire, rapidement supprimé depuis, a même exhorté les résidents « à se bouger un peu… » pour que le promoteur agisse (?). Aujourd’hui ces blocs sont sur la D18…

Belle illustration de “Ce n'est pas moi,  c’est lui “ !

Le plus grave dans ce nouveau raté, c’est qu’il faut espérer que ce ne soit pas un évènement tragique qui fasse enfin évoluer favorablement la situation pour la sécurité de tous à moins que cette chronique dans le bulletin municipal contribue à ce que la municipalité « se bouge » rapidement.

Libre expression n°303 septembre 2024

En ce début septembre la page des vacances estivales se referme et la rentrée, pour les grands et les petits, est déjà une réalité. Les jeux olympiques ont apporté une ferveur populaire réconfortante. Notre sport national, la critique et l’opposition sans concertation, a sans doute commencé à effacer ce grand moment de fraternité.

Sur le plan local, nous sommes déterminés à continuer d'œuvrer pour une démocratie fraternelle. Dans une démarche constructive, à proposer parfois d’autres voies et orientations que celles de notre maire. Ce qui, immanquablement et malheureusement, suscitera son courroux. Car que l’on dise bleu, blanc, rouge ou noir, nous aurons forcément tort, il nous taxera d’incompétence, et continuera à nous accuser de mentir. Depuis près de 30 ans, tous ceux et celles qui ont eu le courage de proposer des alternatives à la politique de notre maire ont été désignés par lui comme menteurs, incompétents, irresponsables et autres qualificatifs fleuris.

Ces derniers temps, son expression favorite pour désigner ses opposants a été de les qualifier d’écolos bobos. Sans doute, son prochain angle d’attaque politicienne sera-t-il de les faire passer pour de dangereux gauchistes ? Ou des illuminés ?

C'est évidemment une stratégie de stigmatisation en vue de nous délégitimer alors que les membres de La Vague mandréenne sont des personnes soucieuses du bien-être de leurs concitoyens, désireuses d’un exercice apaisé d’une vraie démocratie locale, respectueuse de tous et de toutes ! Aussi, pour mieux connaître nos aspirations et en débattre, nous vous invitons à participer à notre prochaine réunion publique. Notre prochaine lettre d’information vous en dira plus.

Libre expression n°302: juillet - août 2024

Notre contribution au bulletin municipal devant être transmise le 10 du mois précédent sa publication, lorsque vous lirez cette tribune sans doute vous apprêterez vous à exprimer votre choix d’un candidat pour le second tour des élections législatives, suite à la dissolution décidée le jour même du scrutin pour les élections au parlement européen.

Contrairement à ce que prétend, comme à son habitude, le maire dans son dernier droit de réponse, nous sommes trop attachés à la démocratie pour formuler le moindre commentaire sur le résultat de ces élections et, en tant que liste citoyenne, vous donner une orientation de vote pour une élection nationale.

Tout au plus pouvons nous relever le paradoxe, alors que le 80ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie est commémoré avec faste et que l’on s’apprête à faire de même pour celui en Provence, d’entendre et lire autant de critiques à l’égard de l’Europe qui, pourtant, depuis la déclaration du 9 mai 1950 de Robert Schuman, nous a garanti le bien le plus précieux de l’histoire de nos vieilles Nations : la paix.

Alors, localement, il est plus facile, par pur calcul politique, de stigmatiser ceux qui, bénévolement et de manière altruiste, informent leurs concitoyens et alertent les pouvoirs publics sur les dangers ou les conséquences de telle ou telle activité humaine, tel risque naturel plutôt que de dénoncer ceux qui alimentent la peur de l’Autre.

Nous sommes pour notre part très fortement attachés aux valeurs démocratiques qui, entre autres, appellent au respect de l'autre. Nous pourrions appeler le Dalai-Lama, le Pape François, Jean Jaurès et bien d’autres en soutien de cette affirmation, mais on nous accuserait de ne pas respecter la laïcité et la neutralité politique.

Alors nous nous contenterons de vous inviter à revoir et rire du sketch de Fernand Raynaud sur ceux qui viennent manger le pain des Français et qui n’a rien perdu de son actualité.

Certes, le contexte international ne prête guère à l’optimisme, mais c’est l’été, moment privilégié pour se retrouver en famille et entre amis pour passer de bons moments ensemble en essayant de mettre de côté les sujets qui divisent.

Bel été à vous !

Libre expression n°301: Juin 2024

La consultation du public sur le projet de réhabilitation de la propriété Fliche-Bergis est l’archétype de la conception de la démocratie du Maire de la commune : j’impose mon projet, je consulte parce que la loi m’y oblige, si certains questionnent la pertinence de mon projet je leur réponds qu’ils n’ont rien compris, je me félicite que 8% des mandréennes et mandréens aient exprimé un avis favorable pour revendiquer que le projet a été validé par la population !

Ce n’est pas parce qu’il a été ré-élu en 2020, que cela donne au Maire un blanc seing à pour faire ce qu’il veut pendant 6 ans. Au-delà de la légalité du nouveau projet qui n’est toujours pas acquise, la question de sa légitimité doit pouvoir être mise en débat. Car son poids financier pour la commune, en investissement et en fonctionnement sur le long terme, serait considérable.

Nous réitérons donc nos questionnements restés sans réponses crédibles qui nous ont amené à nous abstenir lors du vote du projet en conseil municipal :

- Sur la pertinence de construire un nouveau centre aéré Selon la présidente du centre aéré et conseillère municipale (ce qui pose question sur un potentiel conflit d’intérêt sur ce dossier), l’utilisation du centre aéré actuel par les écoles communales poserait des problèmes de rangement et de ménage qui en réduiraient la capacité d’accueil. Vingt familles ne pourraient pas profiter du centre aéré nous dit-on… Est-il justifié de dépenser plus de 3 millions d’euros HT d’investissement et un budget de fonctionnement, qui n’est pas encore divulgué mais qui devrait être important, pour répondre à des problèmes de logistique ? Ils pourraient être réglés si on le voulait vraiment. Les arguments de la majorité ne nous ont pas convaincus. En tout cas, la question mérite au moins d’être débattue !

- Sur la question de la mutualisation des coûts de fonctionnement du centre aéré Actuellement, le centre aéré est hébergé dans les écoles primaires de la commune. Cela optimise le taux d’occupation des locaux et donc les coûts de fonctionnement (personnel, énergie, entretien,…). Le déménagement du centre aéré à Fliche-Bergis doublerait les coûts de fonctionnement. Suite à notre interrogation sur le sujet, la municipalité a annoncé que les futurs locaux de Fliche-Bergis seraient aussi utilisés par d’autres activités. Mais celles-ci seraient soit temporaires (accueil des activités du conservatoire de musique avant que TPM en aménage éventuellement un) soit floues (activités liées à la petite enfance, lesquelles ?). Comment ces activités cohabiteraient-elles avec le centre aéré ? Est-ce que cela ne poserait pas les mêmes problèmes de logistique qu’à l’heure actuelle avec les écoles communales.

Une bonne gestion financière nécessiterait une étude sérieuse de l’utilisation des locaux, avant le lancement de travaux de nouvelles constructions.

Construire n’est pas la panacée : encore faut-il savoir si c’est vraiment nécessaire et combien cela coûtera sur le long terme.

Contrairement à ce que veut faire croire le Maire, il y a bien des questions sur le projet qui n’ont pas été débattues et des alternatives qui mériteraient d’être étudiées.

Notre souci : que de mauvaises décisions prises aujourd’hui ne soient pas au détriment d’autres projets importants pour l’avenir des mandréennes et mandréens et de leurs enfants. Par exemple, des investissements pour faciliter l’implantation de nouveaux médecins et éviter que notre commune ne devienne un désert médical.

Libre expression n°300: Mai 2024

C’est une réalité indiscutable, Gilles Vincent a bien entamé sa nouvelle campagne municipale pour 2026 avec les mêmes agressivité et virulence qui le caractérisent depuis plus d’un quart de siècle.

En vieux routier de la politique d’un autre temps, il surfe allégrement sur les poncifs qui lui ont permis, comme à beaucoup d’autres, d’accaparer le pouvoir. Et pour y rester il pense pouvoir exploiter les résultats des derniers scrutins de la commune. Pourquoi croyez vous qu’il n’a de cesse de qualifier les élus de la Vague mandréenne d’écolos bobos et de leur attribuer Cécile Duflot comme égérie ? Parce qu’il pense ainsi les marginaliser, si ce n’est les disqualifier, auprès d’un électorat qui ne s’est pas exprimé en ce sens à Saint-Mandrier ces dernières années. Il veut et entend ainsi faire peur en agitant l’épouvantail de l’écologie punitive ou, pire encore, activiste.

La ficelle est un peu grosse mais que sait-il des opinions politiques, des orientations philosophiques et même religieuses des membres de la Vague mandréenne ? Rien, absolument rien ! La Vague est un mouvement citoyen, un vrai dont les membres ne sont pas encartés auprès d’un parti politique, comme plusieurs membres d’une autre liste prétendument citoyenne au sud de Tamaris ou à l’est des Sablettes. Que certaines et certains soient membres d’une association de protection de l’environnement ne les transforment pas pour
autant en militants d’un parti écologiste. Et quand bien même, toutes les opinions se côtoient au sein de la Vague, la seule préoccupation est celle du bien vivre à Saint-Mandrier.

Pourtant il lui semble facile, pour agiter une fois encore l’épouvantail de la peur, de toujours ramener la stigmatisation à la référence de la loi Duflot et à son quota de logements sociaux. Quel courage d’attaquer ainsi l’opposition municipale mais le bravache s’efface lorsqu’il s’agit de contester politiquement cette loi autrement que par des paroles ou des vieux souvenirs. Pourquoi, comme d’autres maires de la métropole TPM, n’a-t-il l pas signé la lettre ouverte du maire de Nice au ministre du Logement publiée fin février pour réclamer une réforme des dispositions de cette loi ?


La réponse est simple : pour de basses raisons politiques et ne pas accorder de la sorte un soutien aux dissidents de son parti. On n’est jamais assez prudent et calculateur.

Libre expression n°299 - Avril 2024

« Si les murs de la maison de maître Fliche Bergis s’effondrent, vous en serez responsables et vous aurez des comptes à rendre… ».

Fichtre, le maire n’y est pas allé avec le dos de la cuillère lors du dernier conseil municipal du 29 février. Pour justifier l’état désastreux du projet de réhabilitation de la propriété Fliche Bergis, il a mis en cause, dans un même élan, l’action des élus de la Vague Mandréenne et des membres de l’Association de Protection de l’Environnement de Saint-Mandrier.

Une belle manœuvre dilatoire pour faire porter aux autres le chapeau de ses erreurs.

Un bref rappel historique :

C’est en février 2017 qu’a été créée une ZAD et présenté un préprogramme de réhabilitation de la maison de maître et de création de nouvelles surfaces, le tout pour une surface de l’ordre de 1 500 m2.

Il s’agissait d’aménagements pour la création d’un centre aéré, en remplacement de celui fonctionnant à l’école de l’Orée du Bois, et d’un conservatoire de musique.

En décembre 2019, une autorisation de programme a été adoptée, pour un montant de 4 675 000 Euros. En marge du conseil municipal d’octobre 2021, il fut annoncé que tout serait terminé à l’été 2023.

Aujourd’hui, après plusieurs changements de programme et des dépenses d’études considérables, les travaux de réhabilitation n’ont pas commencé !

La faute à qui ?

À celle du maire qui a pensé pouvoir s’affranchir des lois et réglements en déposant un permis de construire qui ne les respectait pas.

L’Association de Protection de l’Environnement était parfaitement dans son rôle quand elle a attaqué en justice un projet de construction comportant des surfaces bâties dépassant les surfaces autorisées dans une zône protégée.

Le maire, malgré plusieurs tentatives de passer outre les premières décisions de justice, se rendant compte qu’il n’avait aucune chance d’avoir finalement gain de cause, a retiré le permis de construire.

Et il fait maintenant plancher ses services sur un projet de centre aéré seulement. Exit le conservatoire de musique.

N’est-il pas surprenant qu’une commune qui ne pourrait pas consacrer un seul centime au soutien de la création d’une maison de santé soit capable de mobiliser plus de 4 millions d’euros pour déplacer un centre aéré de 1 km ?

Le seul responsable de ce fiasco est celui qui s’est cru au-dessus de la loi.

  1. Libre expression n°298 - Mars 2024
  2. Libre expression n°297 - Février 2024
  3. Libre expression n°296 - Janvier 2024
  4. Libre expression n°295 - Décembre 2023
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

logo libre expression

Articles précédents

  • Actualités
  • Bulletins