Libre expression N°317 - décembre 2025
Liberté d’expression municipale à géométrie variable
Tous les « coups tordus » sont connus de ceux qui exercent des mandats électifs depuis près de quatre décennies, pour tenter de discréditer leurs opposants.
Ainsi, les droits de réponse successifs du maire dans Le Mandréen en sont une parfaite illustration, tant sur le fond que sur la forme. Cela lui permet de contourner la loi qui limite désormais l’expression de la majorité depuis le 1er septembre : il suffit qu’il s’auto-attribue un « droit de réponse » à une tribune de l’opposition pour allonger illégalement son espace d’expression avec un texte deux fois plus long que le notre, alors que la loi impose une stricte égalité de longueur.
Ce qui est plus préoccupant encore, c’est de le voir manier l’indignation et la menace de plainte lorsque nous rappelons simplement qu’il prend des décisions sans concertation. La liberté d’expression
démocratique ne peut pas être réduite au droit de parler seulement quand on est d’accord.
Au-delà des mots, les actes sont encore plus révélateurs : alors même qu’il écrivait dans un tract diffusé en septembre que nous n’utilisions pas le petit local mis à notre disposition aux heures ouvrables de la mairie, il omet d’indiquer qu’il nous avait accordé une autre salle au printemps 2025 que nous utilisions régulièrement. Or cette attribution nous a été retirée, au motif que les salles municipales ne pourraient plus accueillir de réunions politiques depuis le 1er septembre… tout en maintenant, dans le même temps, une salle de la Mairie annexe à Pin Rolland pour les « Permanences des élus » aux seuls profit des élus de la majorité, excluant ceux de l’opposition comme nous l’avons constaté ce samedi 8 novembre en nous y présentant, provoquant de nouvelles diatribes faussement indignées sur Facebook par le maire et consorts.
Faut-il rappeler qu’au printemps 2024, le maire avait débarqué avec près de la moitié de ses conseillers municipaux à une réunion de La vague Mandréenne, pour prétendre ensuite que nous ne l’avions pas laissé s’exprimer…
Cette suppression unilatérale de salle intervient au moment où nous rencontrons les Mandréennes et Mandréens pour préparer les prochaines élections municipales. La coïncidence est troublante.
Il est temps de restaurer un fonctionnement municipal équilibré, respectueux de toutes les sensibilités. Mandréennes, Mandréens, mobilisez-vous pour que votre voix de citoyen soit enfin pleinement respectée.
À vous rencontrer lors de nos réunions chaque mercredi soir, Atelier Balthazar, quai Séverine.
Les vrais revenus de nos élus : les plus malins ont trouvé la combine ...
A l'approche des prochaines élections, il est bon de rappeler cet article publié avant les élections municipales de 2020, que l'on peut transposer aux élections municipales de 2026 en changeant "cinquième mandat" par "sixième mandat".
Monsieur le maire de Saint-Mandrier Gilles Vincent n’a aucun état d’âme puisque déjà dans le Mandréen de septembre 2018 et dans Var-Matin en ce début d’année il a annoncé qu’il allait briguer un cinquième mandat ! Et oui, après avoir été conseiller municipal pendant plusieurs années, il est maire depuis 24 ans. Il est vrai qu’être maire, c’est une sinécure qui peut rapporter gros pour celui qui connaît les « combines » comme cela est dévoilé dans un numéro de Capital datant de mai 2009, toujours d'actualité. Cet article décrit le pot aux roses des revenus de certains de nos élus, pas tous désintéressés à gérer les biens de la commune. La revue Capital cite le cas particulier de « Monsieur le maire de Saint-Mandrier », qui jouant du cumul des fonctions atteignait en 2009 le confortable revenu mensuel d’environ 6 700 € brut !!! :
En plus de sa retraite personnelle, le calcul actualisé des indemnités mensuelles de Monsieur le maire de Saint-Mandrier sur la base des informations publiques disponibles atteint en 2019 pour 3 fonctions identifiées la coquette somme de 5 295.36 € minimum:
- 1089.13 € - Indemnité de base votée en conseil municipal du 4 février 2019,
- 2806.23 € - Indemnité de base pour un vice d’agglomération de plus de 200 000 habitants,
- 1400.00 € – Indemnité de vice-président du SITTOMAT (chiffre 2008).
Auxquelles peuvent s’ajouter d’autres rémunérations et avantages en nature comme la voiture de fonction et le téléphone. Nous attendons de la part de Monsieur le maire qu’il nous corrige en totale transparence si nous avons oublié quelques indemnités.
Encore une dérive autocratique du maire, une de plus
Nous avons pris connaissance avec stupéfaction des accusations formulées à l’encontre de membres de la Vague Mandréenne à propos des faits survenus samedi dernier lors de la permanence des élus du Pin Rolland.
Ces propos sont totalement infondés et diffamatoires. À aucun moment les personnes présentes n’ont empêché le bon déroulement de la permanence des élus de la majorité, ni fait preuve d’agressivité.
Ce samedi, un conseiller municipal de l’opposition s’est donc rendu à la Mairie annexe, où se tiennent les « permanences des élus » comme annoncée dans Le Mandréen afin d’y rencontrer les habitants de la commune. Il a simplement demandé au conseiller municipal déjà présent dans la permanence s’il pouvait, en tant qu’élu, également recevoir du public.
N’ayant pas reçu de réponse immédiate, le conseiller d’opposition s’est retiré du bureau. En le voyant, des Mandréens ont souhaité échangé avec lui. Aussi, de sa propre initiative, afin de ne pas gêner la tenue de la permanence et du service postal, il est sorti du bâtiment. En attendant la réponse à sa demande d’accès à la permanence, il a échangé en plein air avec les habitants.
Le conseiller de la majorité l’a finalement informé qu’il n’était pas autorisé à recevoir du public dans la salle de permanence et qu’ il devait s’adresser à Monsieur le Maire. Le conseiller d’opposition a donc poursuivi ses échanges avec les habitants pendant environ une heure sur le parvis de la mairie annexe, dans le calme et la courtoisie.
Les enregistrements audio complets de la matinée, ainsi que les nombreux témoignages d’habitants présents, confirment que les échanges se sont déroulés sereinement. D’ailleurs, plusieurs citoyens, choqués par la version déformée diffusée publiquement sur les réseaux sociaux, se sont spontanément manifestés pour apporter leur soutien et témoigner de la réalité des faits.
Il est inacceptable qu’un élu en responsabilité tente de transformer un simple échange citoyen en incident politique dans l’unique but de discréditer l’opposition.
Nous rejetons fermement toute accusation de « perturbation » ou d’« agressivité ». Ces propos, dénués de tout fondement, portent atteinte à l’honneur des personnes visées.
La Vague Mandréenne continuera à défendre le droit d’expression, la transparence et le dialogue démocratique dans le respect des institutions et des habitants.
Nous appelons chacun à la responsabilité et au respect de la vérité, conditions indispensables à une vie publique saine et digne de la confiance des Mandréens.
Quant à l’idée selon laquelle La Vague Mandréenne chercherait à donner une « image négative » de Monsieur le Maire, elle est tout aussi saugrenue que grotesque. Car, en est-il besoin ? Le Maire s’est lui-même, au fil de ses mandats successifs, chargé d’entretenir cette image par ses invectives envers nombre d’habitants et par son comportement lors de diverses réunions publiques, marquées par un refus systématique du débat d’idées et une vision clivante de la vie communale.
Enfin, pour celles et ceux qui souhaitent connaître la vérité sur cette nouvelle manœuvre, nous les invitons à rencontrer les élus de l’opposition lors des réunions hebdomadaires qu’ils tiennent au 18 quai Séverine, chaque semaine de 18 h à 20 h. L’enregistrement audio des faits y sera mis à disposition de toute personne désireuse de se faire sa propre opinion.
22 octobre 2025: demande insertion d'un droit de réponse
Courrier adressé au directeur de publication par lettre recommandée
Objet : Mise en demeure d’avoir à insérer dans Le MANDREEN novembre 2025 un droit de réponse à l’édition de septembre 2025 du bulletin municipal (recommandé avec accusé de réception)
Monsieur le Maire,
En votre qualité de directeur de publication du bulletin municipal « Le Mandréen », nous vous adressons, conformément à l’article 13 de la loi n° 81-452 du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, une demande d’insertion d’un droit de réponse à la suite de la publication de votre texte dans l’édition de septembre 2025 [numéro 314] du bulletin. Ce texte, intitulé « Droit de RÉPONSE au mot de l’opposition de juillet-aout dernier », répondait à notre texte « Le “Mandréen” ou la voix unique d’une majorité omniprésente » parue dans l’édition numérotée 313 de septembre, signé par la liste La Vague Mandréenne.
Votre droit de réponse nomme explicitement notre liste et contient des allégations portant atteinte à notre honneur et à notre considération, notamment en nous accusant de diffamation, en travestissant nos propos sur la gestion communale et en insinuant des intentions malveillantes. Ces imputations justifient notre droit de réponse, afin de rétablir la vérité et de défendre notre position.
Nous tenons à souligner que votre texte, long de 893 mots, est illégal au regard de l’article 13 précité, qui exige que le droit de réponse n’excède pas la longueur du texte initial ayant provoqué la demande. Notre tribune de septembre comptait 335 mots, soit près d’un tiers de votre réponse. Cette violation des règles encadrant le droit de réponse renforce notre légitimité à demander une insertion équitable. Par respect pour la longueur de votre texte, notre réponse, ci-jointe, est également de 515 mots, bien que nous réservons nos droits à contester cette irrégularité devant les autorités compétentes.
Conformément à l’article 13, nous vous prions d’insérer le texte ci-joint, intitulé « Pour un Saint-Mandrier démocratique : La Vague Mandréenne répond aux attaques et défend le pluralisme », dans le prochain numéro du bulletin municipal, à la même place et dans les mêmes caractères que votre droit de réponse, sans intercalation ni commentaire. Vous devez considérer cette lettre comme une mise en demeure de nature à faire courir tous délais. Ainsi, l’insertion doit intervenir dans le numéro suivant le surlendemain de la réception de cette demande, soit dans l’édition de novembre 2025 du bulletin municipal.
À défaut d’insertion conforme, nous serions contraints de saisir le tribunal judiciaire en référé pour faire valoir nos droits, conformément à la loi, qui prévoit une amende de 3 750 € en cas de refus injustifié, sans préjudice d’éventuels dommages-intérêts (article 13, loi de 1881).
Nous vous prions de nous confirmer par écrit sous 3 jours la réception de cette demande et la date prévue pour l’insertion. Vous trouverez ci-joint le texte intégral de notre droit de réponse.
Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos salutations distinguées.
Les élus de la Vague Mandréenne
Pièce jointe : Le droit de réponse La Vague intitulé Pour un Saint-Mandrier démocratique : La Vague Mandréenne répond aux attaques et défend le pluralisme
Droit de réponse au droit de réponse de la majorité du bulletin de septembre 2025
Pour un Saint-Mandrier démocratique : La Vague Mandréenne répond aux attaques et défend le pluralisme
Le droit de réponse du maire, publié en septembre dans "Le Mandréen", illustre les dérives que nous dénoncions dans le bulletin de juillet-aout dernier : une utilisation partisane du bulletin municipal, transformé en outil d’attaques personnelles plutôt qu’en vecteur d’information pluraliste.
Avec 893 mots contre 335 pour notre tribune, une fois de plus le droit de réponse du maire viole l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, qui impose à la réponse une longueur équivalente à celle de la tribune initiale. Cette entorse au droit reflète un mépris des normes républicaines et une volonté d’étouffer les voix dissidentes. D’ailleurs, comme le constatent les personnes assistant aux réunions du conseil municipal, la voix du maire domine quasiment sans partage, limitant celle de l’opposition.
Le maire nous accuse de réquisitoires mensuels visant à le dépeindre comme un gouvernant solitaire méprisant les valeurs républicaines. Nous appelons simplement à un journal municipal équilibré, où les élus de la majorité, ceux de l’opposition et les associations pourraient s’exprimer librement. Au lieu de répondre sur le fond, il choisit l’attaque personnelle avec des termes diffamatoires et injurieux, traitant l’un de « menteur », les autres « d’abruti », de « niaise », etc…
L’expression de nos critiques pointe des pratiques réelles : concentration des décisions, absence de débat. Nos alertes sur la destruction des herbiers de posidonie, validées par l’annulation de l’arrêté préfectoral par le tribunal administratif de Marseille (15 mai 2025), confirment nos mises en garde. Le maire discrédite ce jugement en insinuant un "courant de pensée néfaste", un affront grave à l’indépendance judiciaire.
Le maire mentionne un conseil municipal où il était absent, affirmant que la majorité a "renvoyé l’ascenseur" à l’opposition. Ce ton revanchard illustre une fois encore l’absence de débats sereins. Nos interventions portaient sur des sujets concrets : environnement, transparence, concertation. Les élus de la majorité ont réagi par l’agressivité, sans répondre sur le fond. Les comptes-rendus officiels sont publics, permettant aux Mandréens de le vérifier.
Le maire menace de porter plainte pour diffamation, à propos de nos critiques portant sur "des conflits stériles, décisions sans concertation, insultes, mépris, menaces". Pourtant les faits sont là : commissions municipales rares, sans préparation ni comptes-rendus ; conseils municipaux expédiés ; pressions sur l’opposition.
Le maire vante son "caractère" en mettant en avant certains sujets comme la replantation d’arbres après l’incendie de 2019, comme s’il avait été seul à agir ! En réalité, plusieurs d’entre nous ont été impliqués localement ; les accusations de désintérêt de l’opposition sont infondées. Nous saluons ses actions positives, mais quand c’est le cas, nous critiquons l’opacité et le non-respect des normes de la loi, comme cela a été le cas pour la destruction des herbiers de posidonie.
En conclusion, nous réaffirmons notre aspiration à un bulletin municipal équilibré et non outrageusement partisan, comme nous l’avions développé dans Le Mandréen de juillet-août. Nos concitoyens méritent une démocratie transparente et inclusive. Nous appelons à des débats ouverts et respectueux des personnes, sur les enjeux réels de la commune.
Les élus de la Vague Mandréenne : Pierre CALMET, Denis CLAVE, Philippe DÉZÉRAUD, Jean-Ronan LEPEN, Nolwenn MONTAGNY - https://lavague.info/ -
De l'art d'embobiner les électeurs en faisant fi de l'éthique républicaine ...

Le bel édito que voilà dans le mandréen de novembre ! Venant de la part de quelqu’un qui veut donner des leçons de respect de la neutralité pré-électorale imposée par la loi, cela ne manque pas de sel.
Comment, l’air de rien, mettre en avant ses mérites personnels en évoquant sa Légion d’honneur. ? C’est habile, rusé peut-être, mais totalement contraire à la règle électorale et à l’idée que l’on se fait de cette haute décoration qui ne doit pas servir des desseins électoraux.
Tout cela pour affirmer qu’il est un homme libre de ses opinions et de ses actions, ce qui, par une déduction suggérée, ferait qu’il n’est plus inscrit depuis plusieurs années à un parti politique.
Cette affirmation n’engage que lui et d’ailleurs comment prouver le contraire ? Néanmoins, nous ne pouvons alors que nous étonner de le voir alors en très bonne place lors d’une réunion d’un parti politique national et être cité par l’instance locale comme étant l’un des maires présents.

Sans doute l’esprit de solidarité entre maires de la même circonscription et l’occasion d’une soirée d’été entre amis. A moins que, étant assis l’un à côté de l’autre, ce ne soit l’occasion de préparer la cérémonie de remise de décoration du mois de septembre.
Sur « la pratique des insultes, du mépris, des menaces et des vérités alternatives »
Dans son prétendu droit de réponse, publié dans le Mandréen de juillet-août 2025, au mot de l’opposition, le maire, qui n’est plus à un excès près, a déclaré mettre Jean-Ronan Le Pen en demeure d’apporter les preuves des propos de la libre expression de l’opposition du mois de juin sur « la pratique des insultes, du mépris, des menaces et des vérités alternatives ».
Ce qui est amusant, c’est qu’au passage, il vient apporter lui-même un commencement de preuve en affirmant que, si nos affirmations étaient vraies, nous aurions déposé des plaintes et que dans le cas où M. Le Pen ne produirait pas les preuves attendues cela serait de la diffamation. Il nous offre ainsi un bel exemple de menace clairement exprimée de lancer une procédure pénale.
Mais restons purement factuels et, au risque de contrarier le maire qui attend ses preuves, nous pouvons publier un extrait de la réponse du service du procureur de la République de Toulon, à la suite du dépôt de plainte pour injure publique/diffamation publique déposée le 19 juin 2023 par un colistier de la Vague Mandréenne à l’encontre de monsieur Gilles Vincent directeur de la publication d’un tract de l’union pour Saint-Mandrier de Marégau à Cépet.
Ainsi, par une lettre du 14 septembre 2023, le parquet de Toulon a fait connaître que l’auteur des faits a commis une infraction et qu’une suite administrative a été ordonnée et paraît suffisante. Ce qui le conduit à ne pas envisager de poursuites pénales et à inviter le plaignant à se constituer le cas échéant partie civile ou à procéder à une citation directe (ce que le procureur de la République avait également indiqué dans une lettre du 22 août 2023 qui précisait qu’il n’était pas d’usage que le parquet prenne l’initiative des poursuites en matière de diffamation).
Alors, parce qu’un élu d’opposition ne peut pas bénéficier de la protection fonctionnelle et qu’il n’a pas forcément envie de déposer 5 000 euros de cautionnement pour une procédure judiciaire, il s’est contenté de la satisfaction morale de la reconnaissance de l’infraction par le parquet. Car, en n’en pas douter, le maire se serait défendu en arguant que ce n’est pas lui (rengaine habituelle) le président de l’union pour Saint Mandrier et que, par conséquent, n’étant pas le directeur de publication du tract et il ne pouvait donc pas être poursuivi. Il n’empêche que tout le monde sait bien qu’il était le rédacteur du tract.
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Le mystère de la délégation à cinq millions d’euros
Le 26 mai 2025, le maire a fait voter par le conseil municipal une décision portant sa délégation de signature de 500.000 € à 5,538 millions d’euros … Onze fois plus !
5,538 M€, c’est le montant maximum autorisé par la loi qu’un conseil municipal peut déléguer pour la signature de marchés et d’accords-cadres.
C’est énorme, mais cela peut se justifier pour une très grande ville (budget de la ville de Marseille pour 2025 : 1995,8 M€).
Mais pour Saint-Mandrier (19,9 M€ de budget en 2024), ce n’est pas justifiable.
Le maire n’a donné comme seule justification que l’amélioration de la réactivité de la commune pour la réfection du stade de football Gilbert Lanérière !
Évidemment, les conseillers municipaux de l’opposition se sont opposés à ce coup de force et ont voté contre… peine perdue !
À la suite de ce conseil municipal, nous avons demandé au maire (le 30/05/2025) de nous communiquer le Grand Livre des paiements effectués par la commune de Saint Mandrier sur Mer, comme la loi nous y autorise. Jusqu’à présent aucune réponse de la part de la commune ne nous est parvenue.
Nous sommes bien décidés à obtenir ces informations comptables. Pour ce faire, nous allons devoir passer par la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs chargée de veiller à la liberté d’accès aux documents administratifs).
Le maire assure que tout est transparent. Nous ne demandons qu’à le vérifier !
L'exemple de la maison de santé pluriprofessionnelle de Solliès-Pont
La MSP de Solliès-Pont a été ouverte au public le 18 septembre 2023.
Sur une surface de plancher de 657 m² répartie sur 2 niveaux, elle dispose de 12 cabinets médicaux, d’une salle de soins et d’urgence ainsi que d’une salle de réunion. L’intérieur, moderne, spacieux et lumineux propose des salles d’attente rendues confortables par l’usage du bois pour les planchers.
Et contrairement à Saint Mandrier, la commune était réellement partie prenante dans le projet à hauteur de 38% du montant global.
La commune a cédé un terrain situé à proximité du restaurant scolaire et des courts de tennis. Un terrain desservi par des places réservées sur le grand parking Rezzonico, à une centaine de mètres. Le bâtiment de 657m2, sur deux niveaux, prend en compte les spécificités des praticiens locataires.
Ce projet nécessaire et attendu s’est inscrit dans le plan de relance de la Région Sud Paca. Le financement (2,28 Me) a été partagé entre l’État (777.689 e), la Région (250.000 e), le Département (180.000 e), la communauté de communes (216.000 e) et la commune (864.652 e).








