C’est pas moi, c’est lui !

« Ce n’est pas moi, c’est de la compétence ou de la faute d’un autre ».  En réponse aux questions sur les ratés de la commune., combien de fois a-t-on entendu ou lu cette affirmation renvoyant la responsabilité à TPM, au Département, à la Région, à L’État, à la justice ou à l’opposition qui ne saurait qu’empêcher ses projets d’aboutir.On se demande comment cette dernière le pourrait d’ailleurs puisque comme aime à le rappeler le maire, elle est minoritaire et donc n’a pas de pouvoir contre ses décisions ?

Trop facile, quand on est responsable en tant que premier magistrat de la commune ! Surtout lorsque cela concerne la sécurité des Mandréens !

Un exemple parmi d’autres : L’accès piétonnier du nouveau grand ensemble immobilier du Parc de la Presqu’île oblige à cheminer le long de l’avenue Charles de Gaulle, ou RD 18, connue pour sa dangerosité. De nouveaux résidents ont fait part à l’autorité municipale de leurs inquiétudes et de leur demande de réalisation d’aménagements. Vous devinez la réponse ? Ce n’est pas moi, c’est lui !

Certes la réalisation des aménagements sur cette voie départementale ne sont pas de la compétence de la commune. Pour autant est-ce une excuse ? Gouverner, ou diriger, n’est-ce pas prévoir ?  N’aurait-il pas été judicieux que le maire subordonne sa signature accordant le permis de construire de cet ensemble immobilier à la réalisation aux frais dupromoteur des aménagements assurant la sécurisé des piétons ? Même si on venait à opposer des arguties juridiques sur ce point, fallait-il attendre l’inauguration de l’ensemble immobilier pour enfin constater le problème et solliciter TPM et le Département ?

Devant les inquiétudes exprimées par les résidents, le Maire aurait adressé une mise en demeure au promoteur pour qu’il enleve les  blocs de béton des poteaux soutenant des câbles sur la copropriété qui empêcheraient la réalisation des travaux par le Conseil  Départemental sur la D18. Cette mise en demeure restée un temps lettre morte, les échanges sur les réseaux sociaux se sont multipliés. Un post du Maire, rapidement supprimé depuis, a même exhorté les résidents « à se bouger un peu… » pour que le promoteur agisse (?). Aujourd’hui ces blocs sont sur la D18…

Belle illustration de “Ce n'est pas moi,  c’est lui “ !

Le plus grave dans ce nouveau raté, c’est qu’il faut espérer que ce ne soit pas un évènement tragique qui fasse enfin évoluer favorablement la situation pour la sécurité de tous à moins que cette chronique dans le bulletin municipal contribue à ce que la municipalité « se bouge » rapidement.