C’est une réalité indiscutable, Gilles Vincent a bien entamé sa nouvelle campagne municipale pour 2026 avec les mêmes agressivité et virulence qui le caractérisent depuis plus d’un quart de siècle.

En vieux routier de la politique d’un autre temps, il surfe allégrement sur les poncifs qui lui ont permis, comme à beaucoup d’autres, d’accaparer le pouvoir. Et pour y rester il pense pouvoir exploiter les résultats des derniers scrutins de la commune. Pourquoi croyez vous qu’il n’a de cesse de qualifier les élus de la Vague mandréenne d’écolos bobos et de leur attribuer Cécile Duflot comme égérie ? Parce qu’il pense ainsi les marginaliser, si ce n’est les disqualifier, auprès d’un électorat qui ne s’est pas exprimé en ce sens à Saint-Mandrier ces dernières années. Il veut et entend ainsi faire peur en agitant l’épouvantail de l’écologie punitive ou, pire encore, activiste.

La ficelle est un peu grosse mais que sait-il des opinions politiques, des orientations philosophiques et même religieuses des membres de la Vague mandréenne ? Rien, absolument rien ! La Vague est un mouvement citoyen, un vrai dont les membres ne sont pas encartés auprès d’un parti politique, comme plusieurs membres d’une autre liste prétendument citoyenne au sud de Tamaris ou à l’est des Sablettes. Que certaines et certains soient membres d’une association de protection de l’environnement ne les transforment pas pour
autant en militants d’un parti écologiste. Et quand bien même, toutes les opinions se côtoient au sein de la Vague, la seule préoccupation est celle du bien vivre à Saint-Mandrier.

Pourtant il lui semble facile, pour agiter une fois encore l’épouvantail de la peur, de toujours ramener la stigmatisation à la référence de la loi Duflot et à son quota de logements sociaux. Quel courage d’attaquer ainsi l’opposition municipale mais le bravache s’efface lorsqu’il s’agit de contester politiquement cette loi autrement que par des paroles ou des vieux souvenirs. Pourquoi, comme d’autres maires de la métropole TPM, n’a-t-il l pas signé la lettre ouverte du maire de Nice au ministre du Logement publiée fin février pour réclamer une réforme des dispositions de cette loi ?


La réponse est simple : pour de basses raisons politiques et ne pas accorder de la sorte un soutien aux dissidents de son parti. On n’est jamais assez prudent et calculateur.