Comme tous les Mandréens, les élus de l'opposition sont évidemment particulièrement attristés par l’incendie qui a ravagé l’un des plus beaux sites de notre presqu’île.
Notre maire cherche un bouc émissaire pour lui faire porter la responsabilité de la disparition d’une partie de notre forêt dans l’incendie. « Il a la rage » (sic) contre les écologistes, les associations de protection de l’environnement, les représentants de l’opposition, etc. Pourtant, en tant que premier magistrat de la commune, il est le premier responsable de la sécurité des Mandréens.
Avant d’accuser ses adversaires politiques dont certains seront présents aux prochaines élections municipales, le maire devrait garder son calme et attendre les résultats de l’enquête sur le démarrage du feu et sa propagation jusqu’à la plage de la Coudoulière. C’est, semble-t-il, la première fois qu’un feu démarrant à Pin Rolland franchit la crête de la Renardière et atteint la plage de la Coudoulière.
Quelle est la marche à suivre dans les mois à venir ? Les spécialistes de la gestion des forêts proposent après un incendie soit de laisser la nature faire son œuvre par un reboisement naturel souvent privilégié pour la forêt méditerranéenne, soit de pratiquer un reboisement artificiel. Cette dernière solution avait été retenue après les incendies de 1979 et 2003 avec un succès très mitigé comme on peut l’observer 16 ans après depuis la route touristique.
L’heure est au rassemblement pour restaurer au mieux et préserver les espaces remarquables de notre presqu’île et non à la politique politicienne. M. Vincent a déjà en ligne de mire les prochaines élections municipales puisqu’il se représente comme annoncé dans le Mandréen de septembre 2018. En réalité, il utilise l’incendie et ses conséquences pour faire diversion pendant qu’il conduit à marche forcée l’urbanisation de la presqu’île en accordant des permis de construire pour de gros projets immobiliers.