Le maire d’un petit village du Nord de la France s’estimant, comme Caliméro, injustement vilipendé par ses opposants du « Jusant Manchois » vient d’adresser à ses administrés une lettre personnelle par laquelle il entend remettre l’église au centre du village.

Et il n’y va pas par 4 chemins. Le « Jusant Manchois », ce ramassis d’opposants bisounours - environnementalistes revanchards, dirigé par un fantôme que l’on ne voit jamais, contrairement à ceux des manoirs écossais, et qu’il déclare avoir écrasé lors des dernières élections. Ces opposants qui s’opposent pour s’opposer, sans rien connaître aux dossiers et qui mentent à longueur de journée en s’abritant derrière moult citations.

Reprenant point par point les critiques insupportables, il rend hommage à la vérité, comme le vice à la vertu (La Rochefauxcul) et glorifie son abnégation pour la satisfaction de l’intérêt général, des particuliers (enfin certains), et ses dons de gestionnaire.

Il est bien gentil ce maire mais n’aurait-il rien d’autre à faire que de perdre son temps à répondre à des opposants insignifiants et fantomatiques qui ne participent à rien et ne proposent rien, parce qu’ils ne connaissent rien ? C’est leur accorder bien trop d’importance. L’insignifiance ne se traitant que par le mépris silencieux.

Ou alors, ou alors … serait-il aux abois ? Se sentirait il pris la main dans le pot de confiture et mis devant la réalité de l’inertie de son action et des conséquences de ses choix ? Redouterait il de ne pas pouvoir transmettre son fief à sa descendance ? Se croit il pris au piège, lui le maître en coup tordu, de ses projets phares qui n’illuminent que la Manche et dont le financement s’alourdit sans même avoir commencé ?

Décidément, il y a quelque chose qui ne va plus en pays Manchois.