La Vague Mandréenne
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Stop au béton - épisode 1

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Libre expression n°315: octobre 2025

ATTENTION: Suite à la décision du maire de nous retirer l’autorisation d’occupation de la salle communale des jardins d’Hydra, décision que nous contestons, nous donnons rendez-vous à celles et ceux qui souhaitent participer à cette dynamique lors de nos réunions hebdomadaires le mercredi soir à l’atelier Balthazar, quai Séverine de 18 heures à 20 heures au lieu du mardi salle des jardins d'hydra.

 

La Vague monte : construisons ensemble l’alternative

Une fois encore, les articles de la majorité municipale publiés en septembre dans le Mandréen illustrent parfaitement ce que nous dénonçons depuis cinq ans  : dénigrement systématique de ceux qui ne partagent pas sa ligne, menace à peine voilée contre les voix discordantes, manque de transparence dans les projets, bétonnage excessif de notre presqu’île et gabegie financière dans des opérations discutables. Tout est réuni dans ces textes qui en disent long sur la gouvernance de notre commune.

Face à cette attitude, nous ne répondrons pas par la polémique, mais par la construction patiente d’une alternative. Depuis plusieurs mois, nous travaillons à la constitution d’une liste de La Vague Mandréenne renforcée de nouvelles têtes en vue des élections municipales de mars 2026. Notre démarche rassemble de plus en plus d’habitantes et d’habitants, jeunes ou plus expérimentés, actifs ou retraités, qui partagent un même désirde transparence, de respect du cadre de vie et de bonne gestion des finances communales.

Notre projet repose sur des idées simples :

  • Un urbanisme raisonné : Stop au bétonnage anarchique, préservation des derniers espaces naturels et des paysages qui font notre identité.
  • Une gestion transparente : Des décisions claires, des comptes rendus accessibles, et une vraie concertation avec les citoyens.
  • Une économie locale responsable : Fin du gaspillage, priorité aux projets durables et utiles pour tous.
  • Une politique citoyenne : Redonner confiance aux habitants en une équipe municipale non partisane, à l’écoute et ouverte au dialogue

L’élan qui se crée autour de notre liste est une source d’énergie positive et d’espoir. Chaque semaine, de nouvelles personnes nous rejoignent, convaincues qu’il est possible de gouverner autrement, avec rigueur, honnêteté et sens du bien commun.

Nous donnons rendez-vous à celles et ceux qui souhaitent participer à cette dynamique lors de nos réunions hebdomadaires du mardi soir, salle des Jardins d’Hydra, lieu d’échanges ouverts à toutes les bonnes volontés. Rapidement, nous organiserons des réunions publiques pour présenter notre démarche et bâtir avec vous un projet partagé pour l’avenir de Saint-Mandrier.

Il est temps d’agir ensemble. Il est temps de tourner la page. Il est temps de rejoindre La Vague Mandréenne.

Parce que Saint Mandrier mérite transparence, respect et protection.

29 septembre 2025: Boycott du conseil municipal par les élus de la vague mandréenne

Ci-après la lettre adressée au Maire de Saint Mandrier pour l’informer de notre décision de ne pas participer au Conseil municipal du 29 septembre suite à ses récentes décisions qui restreignent notre libre expression et les activités de la Vague mandréenne en tant qu’association politique en vue des prochaines élections municipales.

Monsieur Gilles VINCENT Maire de Saint-Mandrier-sur-Mer

Objet : Convocation du conseil municipal le 29 septembre 2025

En l’espace de moins d’un mois vous avez adopté des mesures qui affectent directement le libre exercice de la participation citoyenne, du débat démocratique local et le droit d’expression des élus minoritaires. Alors même que l’association des maires de France anime en ce moment une grande campagne pour rappeler une idée simple : la démocratie vit grâce à l’engagement de chacun.

Ainsi avez-vous refusé à l’association La Vague Mandréenne, sous couvert d’un règlement établi en catimini et non approuvé par le conseil municipal, ce qui lui retire toute opposabilité,  la possibilité de disposer d’un stand lors du dernier forum des associations.

De même, au prétexte de l’entrée en période pré-électorale, avez-vous retiré,  en contradiction avec les dispositions légales, l’autorisation d’utiliser une salle municipale en application d’une modification du règlement d’occupation des salles municipales opportunément adoptée en septembre.

Enfin, arguant une nouvelle fois du contexte pré-électoral, avez-vous refusé la publication, dans le Mandréen d’octobre 2025, de la tribune que les élus minoritaires vous ont adressée. Alors même que la loi et la jurisprudence administrative confirment que la libre expression de ceux-ci ne peut être réduite pendant cette période.

Ces actes constituent trop d’entraves inacceptables à l’exercice du mandat des élus minoritaires. Aussi, ne doutant d’ailleurs pas un instant que vous ne manquerez pas de mettre à profit la réunion du conseil municipal du 29 septembre 2025 pour donner des leçons de démocratie et fustiger à l’envie nos supposées incompétence et irresponsabilité, notre manque d’éducation ou nos absences à des réunions qui n’ont jamais existé, nous vous informons que nous n’assisterons pas à ce conseil en signe
de protestation.

Nous vous prions, Monsieur le Maire, d’accepter l’expression de notre considération distinguée.

SIGNE : Jean-Ronan LE PEN Nolwenn MONTAGNY Pierre CALMET Denis CLAVE Philippe DEZERAUD

 

Cette lettre a également été adressée à la presse avec des élements complémentaires ci-dessous:

Sur le refus d’attribuer à l’association « La Vague Mandréenne » un stand au forum des associations:

Par un mail du 26 août 2025, l’association « La Vague Mandréenne » a solliciter auprès de la mairie de Saint-Mandrier-sur-Mer une place pour participer au forum des associations prévu le 6 septembre 2025.

Par lettre du 5 septembre 2025, le maire de Saint-Mandrier a signifié son refus en se fondant sur le règlement du Forum des associations qui interdit la participation des associations à caractère politique. N’ayant jamais eu connaissance de ce règlement nous en avons demandé communication. Ce à quoi il nous a été répondu que la commune disposait d’un délai d’un mois pour le faire.

Le règlement a été transmis le 24 septembre 2025. Il apparaît à la lecture de celui-ci qu’il aurait été signé le 28 février 2025. Néanmoins, en consultant le site internet de la mairie et la rubrique publication des actes, cet arrêté figure bien en fin de liste des actes publiés mais, étrangement, il ne comporte pas de mention de date de signature mais, surtout, il porte la mention de sa transmission à la préfecture du Var le 16 septembre 2025. De là à penser que le document aurait été établi après notre demande du 26 août il n’y aurait qu’un pas.

Il est donc manifeste que le refus d’attribuer un stand à l’association La Vague Mandréenne a été opposé sous couvert d'un règlement établi sans consultation et non approuvé par le conseil municipal, ce qui le prive, conformément à la jurisprudence des tribunaux administratifs, de toute force opposable. Cette mesure restreint directement la participation associative et citoyenne, contraire aux principes de démocratie locale promus par l'AMF. 

Sur le retrait d'autorisation pour une salle municipale:

Au prétexte de l'entrée en période pré-électorale depuis le 1er septembre 2025, selon les règles applicables aux élections municipales, le maire, par courrier du 18 septembre 2025, a retiré l'autorisation, qu’il avait précédemment accordé à notre demande, d'utiliser une salle municipale.

Comme pour le règlement du Forum des associations, il fonde sa décision en s’appuyant sur une modification opportuniste du règlement d'occupation des salles effectuée début septembre 2025. Or, les dispositions légales (notamment l'article L. 2144- 3 du Code général des collectivités territoriales) permettent aux associations et partis politiques d'utiliser les locaux communaux, sous réserve d'égalité d'accès, même en période pré-électorale. Ce que la jurisprudence administrative a confirmé à de nombreuses reprises. Cette décision contrevient à ces principes et discrimine une nouvelle fois les initiatives citoyennes. 

Sur l'opposition à la publication d'une tribune de la vague mandréenne dans le bulletin municipal :

De même, le maire par un nouveau courrier du 23 septembre nous a signifié que le projet de libre expression que nous lui avions adressé pour parution dans le bulletin municipal du mois d’octobre ne se conformait pas aux prescriptions du code électoral (article L.52-1 qui stipule que pendant les 6 mois qui précèdent une élection l’utilisation de propagande électorale par voie de presse est interdite) la publication de la tribune soumise par les élus minoritaires pour le Mandréen d'octobre 2025, en invoquant à nouveau le contexte pré-électoral. Pourtant, la loi (article L. 2121-27-1 du Code général des collectivités territoriales) et la jurisprudence administrative (notamment les arrêts du Conseil d'État) confirment le droit d'expression des élus minoritaires dans les bulletins municipaux (sauf en cas de propos manifestement injurieux ou diffamatoires) et affirment que ce droit ne peut être restreint pendant cette période. Ce qui n’est cependant pas le cas pour les élus majoritaires pour lesquels la communication municipale doit rester neutre.

Si la lettre ne constitue pas formellement un refus mais une très forte incitation d’en modifier la teneur, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit encore une fois de l’expression d’une volonté manifeste de réduire la visibilité et l’expression libre des élus minoritaires. Le Mandréen d’octobre n’étant pas encore paru, nous ne sommes pas en mesure d’apprécier la suite réservée à notre projet de libre expression. 

Episode 2

gestion ép2 v8 1

gestion ép2 v8 2

Sources

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Libre expression n°314

SIX ANS DE PLUS DE POUVOIR ABSOLU ? NON MERCI !

Dans une grande démocratie, un certain Donald Trump rêve de pouvoir absolu.
Dans notre petit village, cela fait plus de 20 ans que le pouvoir est détenu par une seule et même personne.
Malgré les différences d’échelle, les similitudes sont troublantes :

  • Même concentration des décisions entre les mains d’un seul,
  • Même mépris des instances de débat : commissions municipales rarement consultées, conseils municipaux devenus de simples chambres d’enregistrement,
  • Même volonté de durer à tout prix : à 75 ans, il envisage un nouveau mandat qui le mènerait jusqu’à 81 ans… tout en préparant discrètement sa succession familiale,
  • Même stratégie : quand on est contesté, on attaque, on discrédite, on fait diversion, on nie les faits et on proclame la victoire avant même la discussion.

Une méthode bien rodée :

  • Simuler la démocratie tout en contournant les débats réels,
  • Écarter les opposants par des pressions, des moqueries, voire des intimidations,
  • Manipuler les récits, en répétant inlassablement des contre-vérités jusqu’à les faire passer pour des évidences,
  • Contrôler l’information locale et filtrer ce qui peut atteindre les citoyennes et citoyens,
  • Contourner les règles, parfois même jusqu’à dépasser les limites de la légalité,
  • Multiplier les faveurs, en profitant de la centralisation du pouvoir pour construire des fidélités intéressées.

Il est temps de tourner la page

La démocratie locale mérite mieux.
Le village ne peut pas être la propriété d’un homme ou d’une dynastie.
Il est temps de redonner du souffle au débat, d’ouvrir les fenêtres, de rendre la parole aux habitantes et habitants.

Votre voix compte. Dans six mois, votre bulletin de vote vous permettra de la faire entendre.

Sur « la pratique des insultes, du mépris, des menaces et des vérités alternatives »

Dans son prétendu droit de réponse, publié dans le Mandréen de juillet-août 2025,  au mot de l’opposition, le maire, qui n’est plus à un excès près, a déclaré mettre Jean-Ronan Le Pen en demeure d’apporter les preuves des propos de la libre expression de l’opposition du mois de juin sur « la pratique des insultes, du mépris, des menaces et des vérités alternatives ».

Ce qui est amusant, c’est qu’au passage, il vient apporter lui-même un commencement de preuve en affirmant que, si nos affirmations étaient vraies, nous aurions déposé des plaintes et que dans le cas où M. Le Pen ne produirait pas les preuves attendues cela serait de la diffamation. Il nous offre ainsi un bel exemple de menace clairement exprimée de lancer une procédure pénale.

Mais restons purement factuels et, au risque de contrarier le maire qui attend ses preuves, nous pouvons publier un extrait de la réponse du service du procureur de la République de Toulon, à la suite du dépôt de plainte pour injure publique/diffamation publique déposée le 19 juin 2023 par un colistier de la Vague Mandréenne à l’encontre de monsieur Gilles Vincent directeur de la publication d’un tract de l’union pour Saint-Mandrier de Marégau à Cépet.   

Ainsi, par une lettre du 14 septembre 2023, le parquet de Toulon a fait connaître que l’auteur des faits a commis une infraction  et qu’une suite administrative a été ordonnée et paraît suffisante. Ce qui le conduit à ne pas envisager de poursuites pénales et à inviter le plaignant à se constituer le cas échéant partie civile ou à procéder à une citation directe (ce que le procureur de la République avait également indiqué dans une lettre du 22 août 2023 qui précisait qu’il n’était pas d’usage que le parquet prenne l’initiative des poursuites en matière de diffamation).

Alors, parce qu’un élu d’opposition ne peut pas bénéficier de la protection fonctionnelle et qu’il n’a pas forcément envie de déposer 5 000 euros de cautionnement pour une procédure judiciaire, il s’est contenté de la satisfaction morale de la reconnaissance de l’infraction par le parquet. Car, en n’en pas douter, le maire se serait défendu en arguant que ce n’est pas lui (rengaine habituelle) le président de l’union pour Saint Mandrier et que, par conséquent, n’étant pas le directeur de publication du tract et il ne pouvait donc pas être poursuivi. Il n’empêche que tout le monde sait bien qu’il était le rédacteur du tract.

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Le mystère de la délégation à cinq millions d’euros

Le 26 mai 2025, le maire a fait voter par le conseil municipal une décision portant sa délégation de signature de 500.000 € à 5,538 millions d’euros … Onze fois plus !

5,538 M€, c’est le montant maximum autorisé par la loi qu’un conseil municipal peut déléguer pour la signature de marchés et d’accords-cadres.

C’est énorme,  mais cela peut se justifier pour une très grande ville (budget de la ville de Marseille pour  2025 : 1995,8 M€).

Mais pour Saint-Mandrier (19,9 M€ de budget en 2024), ce n’est pas justifiable.

Le maire n’a donné comme seule justification  que l’amélioration de la réactivité de la commune pour la réfection du stade de football Gilbert Lanérière !

Évidemment, les conseillers municipaux de l’opposition se sont opposés à ce coup de force et ont voté contre… peine perdue !

À la suite de ce conseil municipal, nous avons demandé au maire (le 30/05/2025) de nous communiquer le Grand Livre des paiements effectués par la commune de Saint Mandrier sur Mer, comme la loi nous y autorise. Jusqu’à présent aucune réponse de la part de la commune ne nous est parvenue.

Nous sommes bien décidés à obtenir ces informations comptables. Pour ce faire, nous allons devoir passer par la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs chargée de veiller à la liberté d’accès aux documents administratifs).

Le maire assure que tout est transparent. Nous ne demandons qu’à le vérifier !

11 avril 2025: L’art de la critique sélective, ou de la mauvaise foi !

La dernière réunion du conseil municipal a connu une fin un peu animée, doux euphémisme si on retient le titre de l’article de Var Matin « Le vote du budget tourne au règlement de compte ». Au cœur du débat, nos abstentions sur certains sujets, essentiellement budgétaires. Le maire, sur son réseau social préféré, a voulu surfer sur la vague (mauvais jeu de mots…) en assénant que cela était lamentable.

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Alors, comme il a aussi proclamé que le conseil municipal était fait pour laver son linge sale en famille, sans doute va-t-il aussi se l’appliquer à lui-même car, étrangement, on ne l’a pas entendu critiquer de la même manière son adjoint à la culture, qui est aussi de sa famille, lorsque celui-ci officiait à La Seyne et s’abstenait sur un sujet…budgétaire.

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Mais les abstentions seraient comme les chasseurs, il y a les bonnes et les mauvaises ! A quoi les reconnait-on ? Avec une bonne dose de mauvaise foi, la preuve par l’exemple. On est jamais trahi que par les siens.

L'exemple de la maison de santé pluriprofessionnelle de Solliès-Pont

La MSP de Solliès-Pont a été ouverte au public le 18 septembre 2023.

Sur une surface de plancher de 657 m² répartie sur 2 niveaux, elle dispose de 12 cabinets médicaux, d’une salle de soins et d’urgence ainsi que d’une salle de réunion. L’intérieur, moderne, spacieux et lumineux propose des salles d’attente rendues confortables par l’usage du bois pour les planchers.

Et contrairement à Saint Mandrier, la commune était réellement partie prenante dans le projet à hauteur de 38% du montant global.

La commune a cédé un terrain situé à proximité du restaurant scolaire et des courts de tennis. Un terrain desservi par des places réservées sur le grand parking Rezzonico, à une centaine de mètres. Le bâtiment de 657m2, sur deux niveaux, prend en compte les spécificités des praticiens locataires.

Ce projet nécessaire et attendu s’est inscrit dans le plan de relance de la Région Sud Paca. Le financement (2,28 Me) a été partagé entre l’État (777.689 e), la Région (250.000 e), le Département (180.000 e), la communauté de communes (216.000 e) et la commune (864.652 e).

Financement maison santé Solliès Pont