Liberté d’expression municipale à géométrie variable
Tous les « coups tordus » sont connus de ceux qui exercent des mandats électifs depuis près de quatre décennies, pour tenter de discréditer leurs opposants.
Ainsi, les droits de réponse successifs du maire dans Le Mandréen en sont une parfaite illustration, tant sur le fond que sur la forme. Cela lui permet de contourner la loi qui limite désormais l’expression de la majorité depuis le 1er septembre : il suffit qu’il s’auto-attribue un « droit de réponse » à une tribune de l’opposition pour allonger illégalement son espace d’expression avec un texte deux fois plus long que le notre, alors que la loi impose une stricte égalité de longueur.
Ce qui est plus préoccupant encore, c’est de le voir manier l’indignation et la menace de plainte lorsque nous rappelons simplement qu’il prend des décisions sans concertation. La liberté d’expression
démocratique ne peut pas être réduite au droit de parler seulement quand on est d’accord.
Au-delà des mots, les actes sont encore plus révélateurs : alors même qu’il écrivait dans un tract diffusé en septembre que nous n’utilisions pas le petit local mis à notre disposition aux heures ouvrables de la mairie, il omet d’indiquer qu’il nous avait accordé une autre salle au printemps 2025 que nous utilisions régulièrement. Or cette attribution nous a été retirée, au motif que les salles municipales ne pourraient plus accueillir de réunions politiques depuis le 1er septembre… tout en maintenant, dans le même temps, une salle de la Mairie annexe à Pin Rolland pour les « Permanences des élus » aux seuls profit des élus de la majorité, excluant ceux de l’opposition comme nous l’avons constaté ce samedi 8 novembre en nous y présentant, provoquant de nouvelles diatribes faussement indignées sur Facebook par le maire et consorts.
Faut-il rappeler qu’au printemps 2024, le maire avait débarqué avec près de la moitié de ses conseillers municipaux à une réunion de La vague Mandréenne, pour prétendre ensuite que nous ne l’avions pas laissé s’exprimer…
Cette suppression unilatérale de salle intervient au moment où nous rencontrons les Mandréennes et Mandréens pour préparer les prochaines élections municipales. La coïncidence est troublante.
Il est temps de restaurer un fonctionnement municipal équilibré, respectueux de toutes les sensibilités. Mandréennes, Mandréens, mobilisez-vous pour que votre voix de citoyen soit enfin pleinement respectée.
À vous rencontrer lors de nos réunions chaque mercredi soir, Atelier Balthazar, quai Séverine.
