Nous avons effectivement décidé de nous abstenir lors du vote de l’augmentation (+75 000 €) du budget dédié à la vidéoprotection pour plusieures raisons.
En premier lieu, bien que nous ayons demandé l’accès à l’audit sur la vidéoprotection à l’origine de cette augmentation, il ne nous a pas été transmis à temps avant le débat en conseil municipal. Comment alors approuver des modifications budgétaires sans avoir pu analyser le document qui doit les justifier.
Ensuite nous pensons que le débat sur la sécurité mérite mieux qu’un vote de budget en catimini, surtout pour un investissement de 275 000 euros qui correspond à près de 7% du budget d’investissement de la commune.
Notre interrogation sur la place accordée à la vidéoprotection pour assurer la sécurité sur notre presqu’île et la question de son efficacité par rapport au montant important dans le budget de la commune est partagée par de nombreux Mandréens ainsi que la cour des comptes. Celle-ci conclut dans un rapport récent* que la vidéoprotection est un dispositif coûteux, avec une efficacité insuffisamment mesurée dans un contexte de vide juridique persistant.
En effet, Saint-Mandrier sur mer est sans doute une presqu’île de charme mais malheureusement cela ne la préserve pas des actes de délinquance, de malveillance et des incivilités. Des Mandréens sont régulièrement victimes d’agressions, d’actes de violence ou de cambriolages. Sur les réseaux sociaux ils expriment leur exaspération devant la persistance, par exemple, de « rodéos motorisés », source d'insécurité routière et une nuisance insupportable.
En début d’année, monsieur le maire déclarait qu’une nette diminution de la délinquance aurait été obtenue, notamment, par la création de deux postes supplémentaires de policiers municipaux et l’installation de la vidéoprotection. Il y a visiblement une distorsion entre ses affirmations et la réalité, sinon comment expliquer sa volonté maintenant de renforcer le système de surveillance en y consacrant un budget conséquent. Certes, la surveillance par caméras, peut avoir un effet dissuasif et trouver une utilité pour la conduite des enquêtes judiciaires, cependant c’est un outil de sécurité passive, sauf à disposer d’une « brigade d’intervention H24 » que la commune n’a toujours pas et que ce budget de 275 000 euros pourrait financer.
Cette question mérite au moins un débat avec des spécialistes. Nous proposons, puisqu’il n’existe pas encore d’organe spécifique au niveau métropolitain, que Saint-Mandrier se dote d’un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD). C’est un outil de coopération en matière de prévention et de traitement de la délinquance prévu par la loi, à la disposition des municipalités. Loin d’être un énième comité Théodule, cette structure, présidée par le maire, comprendrait des élus, des représentants de l’État et de la Justice et des professionnels confrontés aux manifestations de la délinquance. Ce CLSPD constituerait un cadre de concertation afin de définir les priorités de la lutte contre l’insécurité et de la prévention de la délinquance dans la commune.
Le maire pourra bien nous rétorquer qu’il ne nous a pas attendu et qu’il connaît ses responsabilités, que le CLSPD n’est pas obligatoire pour notre commune mais la sécurité de Saint Mandrier ne sera pas assurée que par des écrans, même en les multipliant…ni par des déclarations velléitaires.
Nous vous souhaitons à toutes et tous de belles fêtes de fin d’année malgré le contexte sanitaire.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny
* Les polices municipales - octobre 2020 Cour des comptes - www.ccomptes.fr/fr/publications/les-polices-municipales
Dans Le Mandréen d'octobre, Monsieur le Maire publie une réponse à notre « libre expression » concernant notre opposition à poursuivre des projets immobiliers hors normes au Pin Rolland. Nous rappelons tout d’abord que cette mauvaise habitude est contraire à la lettre et à l'esprit de la loi, qui interdit à un Maire de publier un « droit de réponse » dans le même numéro d'un bulletin municipal, afin de permettre une expression démocratique équilibrée.
Nous passerons rapidement sur les propos totalement déplacés de Gilles Vincent sur le manque de sérieux de notre position (quelle arrogance !) et sur les attaques ad hominem sur l’hébergement des membres de La Vague mandréenne qui les disqualifieraient selon lui pour avoir un avis sur sa politique de logement (quelle élégance !).
Rappelons donc aux Mandréens la position que nous avons défendue pendant la dernière campagne municipale pour faire face au déficit de logements sociaux sur de la commune. Le constat : La politique de logement menée par Gilles Vincent et ses équipes municipales successives pendant ces 25 dernières années a davantage soutenu la construction de résidences secondaires ou de vacances (rappelons le taux de 50% de résidences secondaires le plus élevé de l’aire toulonnaise et les 154 logements de vacances 4 étoiles de la Marinière-Nemea construits récemment et qui ne profitent pas aux mandréens) au détriment de logements en résidence principale et d'un programme ambitieux de constructions de logements sociaux.
Son bilan : 6,7% de logements sociaux, soit un déficit de 540 logements (rien que ça !) conduisant à plus de 100 000 euros de pénalités annuelles payées par les contribuables Mandréens (106 841 euros en 2019).
Nous avons perdu près de 450 habitants entre 2007 et 2017 (derniers chiffres de l’INSEE) et pourtant des parcelles ont été trouvées pour construire 350 logements supplémentaires sur cette période dont 210 résidences secondaires pour seulement 41 logements sociaux… C'est donc sa politique qui, contrairement à ce qu'affirme Monsieur Vincent, ne respecte pas la loi qui aurait permis de répondre aux difficultés des jeunes mandréens et des nouveaux arrivants pour se loger.
Mise sous pression par l’Etat pour son inaction du dernier quart de siècle, l'équipe municipale, sous prétexte de réduire le déficit en logements sociaux qu'elle a créé, a pour seule réponse d’artificialiser et bétonner davantage de zones naturelles et agricoles, pourtant essentielles à notre avenir, dont certaines en zones inondables avec potentiellement des conséquences catastrophiques comme nous l’avons vu récemment.
Quand l’INSEE recense plus de 160 logements vacants sans compter les logements des personnels de la Marine sur la Presqu’île, nous considérons qu’une politique moins prédatrice des espaces naturels et agricoles et plus inventive pour réduire le nombre de résidences secondaires au profit de logements sociaux est possible pour le bien de tous les Mandréens. Et notre rôle d’élus minoritaires est de vous le faire savoir, n’en déplaise à Monsieur le Maire (retrouvez toutes nos informations sur : www.lavague.info).
Bétonnisation du littoral : vérité avant l’isthme, mensonge au-delà
La nouvelle Maire de La Seyne-sur-Mer, que Monsieur Vincent aura du mal à qualifier d’écolo-bobo, a décidé d’annuler le permis de construire d’un projet de près de 150 logements dont 30% de sociaux sur le site de Coste Chaude. Elle justifie cette décision dans « Le Seynois » par « un foncier agricole de plus en plus réduit, des espèces rares à protéger, une imperméabilisation croissante des sols, et l’étroitesse des réseaux routiers desservant le site ». La crise du COVID-19 a encore augmenté la nécessité de préserver la vocation agricole de ce site : « nous devons retrouver les circuits courts de production, avec une vente directe sur place ».
Ce sont les mêmes constats et objectifs qui justifient notre soutien à l’annulation du projet de construction de 250 logements au pin Rolland, avec en plus un risque important d’inondation et de submersion marine, ainsi que le reclassement des espaces agricoles des Serres Garrone. La majorité municipale continue pour sa part à soutenir sans réserve ce projet et à nier le problème d’artificialisation des espaces naturels et agricoles.
L’urbanisation excessive et ses conséquences sont pourtant bien reconnues par Nathalie Bicais, Vice-présidente dans la même majorité que Monsieur Vincent à la Métropole : « on est en train de bétonner notre littoral. Il faut reprendre la main et évaluer les besoins en équipements générés par l’arrivée de nouveaux habitants (…) Il y a une contradiction entre la loi SRu, ses quotas de logements sociaux et le besoin, pressant, de préserver la biodiversité et les espaces remarquables boisés sur notre littoral. »
Pour cela, « tous les dossiers d’urbanisation vont être réévalués » et « des modifications seront apportées au pLu (plan Local d’urbanisme) ». Elle appelle à un « positionnement commun au sein du pLu intercommunal » et que « les 12 villes de la Métropole y travaillent avec le nouveau préfet du Var ».
Nous espérons que cet appel sera entendu par Monsieur Vincent et qu’il participera à ce mouvement de prise de conscience générale que la préservation de notre littoral et de nos espaces naturels ainsi que la reconquête des espaces agricoles sont plus importants pour notre avenir et celui de nos enfants que la construction de nouveaux complexes immobiliers, surtout dans une ville comme Saint Mandrier qui perd des habitants depuis des années et qui a le taux de résidence secondaire le plus élevé de la Métropole.
Si l’on se réfère aux articles de M. Le Maire dans « Le Mandréen » (« INTOX d’une association et INFOS de la municipalité : Les Mandréens jugeront » et « Élections municipales et implication d’une association : un mélange des genres ») et à ses propos lors des réunions du conseil municipal, il n’y aurait donc guère que deux sujets de préoccupation majeure pour la gestion de la commune de Saint Mandrier. Deux sujets qui vireraient même à l’obsession tant la virulence des propos et des méthodes interpellent de la part d’une majorité qui se prétend « jamais aussi bien élue ».
Visiblement la Vague Mandréenne et ses élus dérangent tout autant que l’Association de protection de l’environnement avec laquelle il existe, de la manière la plus légale et démocratique, des liens personnels. Le dernier conseil municipal du 10 juillet est une triste illustration de cette situation. Rarement un maire n’avait fait preuve d’autant d’agressivité à l’égard d’élus minoritaires, allant même jusqu’à les menacer de la main et de la parole.
On peut à cet égard saluer les propos tenus par
Madame Nathalie Bicais, nouvelle maire de la Seyne sur Mer, lors des cérémonies du 14 juillet, qui a fait siens les propos d’Albert Camus selon lesquels « la démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité mais la protection de la minorité ».
C’est sur cette idée de la démocratie et restant fidèles à leur programme que les élus de la Vague Mandréenne continueront de s’engager sur les projets qui ont été rappelés dans notre bulletin d’information de juin et qui seront complétés et enrichis dans les prochaines éditions.
On peut posséder les chaussures les plus confortables du monde, un petit caillou reste un petit caillou … et... un tout petit caillou peut briser une grande jarre - proverbe chinois.
En cette période de déconfinement suite au pic de la crise sanitaire liée au covid-19, et alors que la crainte de l’apparition d’une seconde vague semble s’éloigner, il nous semble important de tirer les premières leçons de cette crise pour notre Presqu’île.
Si nous avons eu de la chance dans le Var d’être relativement épargnés par l’épidémie, la forte vulnérabilité des habitants et la spécificité de notre commune rendent prioritaires certains chantiers pour mieux se préparer pour l’avenir. Ainsi, nous défendrons notamment au conseil municipal :
- Le soutien aux initiatives solidaires qui se sont créées ou développées pendant la crise sanitaire en renforçant la participation citoyenne ;
- Un arrêt des projets de construction des complexes immobiliers notamment au Pin Rolland qui vont accroître la densité de population qui était déjà problématique lors du confinement ;
- La rénovation de l’école Louis Clément dont la vétusté n’a pas permis d’accueillir nos enfants dans de bonnes conditions au début du déconfinement ;
- Une amélioration de l’offre de transports publics et la mise en chantier d’une piste cyclable entre le village et le Pin Rolland ;
- Le développement et la promotion des commerces locaux et le développement d’une production alimentaire locale afin d’accroître l’autonomie de notre commune ;
- Une amélioration de la communication municipale pour assurer aux Mandréens un égal accès aux informations importantes.
Retrouvez nos propositions en détail sur www.lavague.info et échangez avec nous par mail à
Cher(e)s mandréennes et mandréens,
Alors que nous sommes entrés dans une période de transition avant un retour à la vie « normale » après près de deux mois de confinement, nous souhaitions remercier chacune et chacun d’entre vous pour l’attitude responsable dont vous avez fait preuve pendant cette période de confinement. Un réseau de solidarité s’est mis en place naturellement entre voisins pour porter assistance aux plus vulnérables, aider les personnes qui étaient en première ligne, fournir en ligne des services, ou encore produire et distribuer des masques. Les commerçants n’ont pas compté leurs heures pour fournir aux habitants les produits de première nécessité. Nous ne remercierons jamais assez les professionnels de santé et les personnels des hôpitaux et des EHPAD pour leur dévouement. Certains, et nous avons un membre de la Vague Mandréenne parmi eux, se sont portés volontaires pour rejoindre une Région plus touchée que la nôtre. Leur témoignage nous démontre que nous avons été chanceux de ne pas avoir eu à faire face à un foyer épidémique. Nous devons être prudents et responsables pour éviter que cela n’arrive dans les prochaines semaines.
Nous sommes convaincus que pour cela nous devons travailler pour encore plus de solidarité en accompagnant les initiatives citoyennes, plus d’efficacité dans notre offre de soin en lien avec les professionnels de santé, plus d’offre locale en développant nos espaces agricoles et le commerce local. Cette pandémie confirme également que nous ne devons pas augmenter la densité urbaine de notre commune. Nous défendrons ces priorités au Conseil Municipal.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Les élus minoritaires solidaires de « La Vague mandréenne » et de "Pour Mieux Vivre Tous Ensemble à Saint-Mandrier ».
Les membres de la liste « Pour Mieux Vivre Tous Ensemble à Saint-Mandrier » remercient les fidèles lecteurs du Mandréen qui nous ont suivi pendant ces 6 dernières années avec plus de 60 « libre expression » sur les sujets d’actualité concernant la vie de la commune.
A la seule exception du conseil municipal qui s’est réuni le soir de l’incendie du 29 juillet 2018, jour fatidique où nous étions en train de veiller à éteindre les derniers foyers du feu qui a ravagé notre forêt ou alors éloignés de la presqu’ile, au moins un des membres de la liste PMVTE était présent aux 54 conseils municipaux de la mandature. Nous avons persévéré malgré les propos inamicaux systématiques du Maire lors de nos interventions et propositions.
Le 15 mars prochain, vous élirez le nouveau conseil municipal qui gérera la commune pour les 6 prochaines années. Certains d’entre nous sont engagés comme candidats pour une gestion plus harmonieuse de la commune où chaque Mandréenne, chaque Mandréen sera écouté.
Votez pour faire entendre votre voix.
Permis de construire pour 257 logements accordé par le maire sortant au Pin Rolland !
La figure ci-contre extraite du Porter-à-Connaissance du Préfet en date du 15 mars 2019 montre l’impact envisagé sur le tour du port pour le risque de submersion marine. En novembre dernier, les précipitations et les conditions météorologiques ont conduit à une chaussée partiellement inondée autour du port et à d’autres désordres sur la commune. Dans un rapport accablant, les experts du climat à l'Onu (Giec) appellent à des mesures sans précédent, car le réchauffement climatique pourrait être la cause d’une hausse des températures de 1,5 degré dans un peu plus de dix ans au lieu de 2050 ou 2100 comme prévu dans les premiers scénarios étudiés par le Giec.
A coté de cela, le PLU de Saint-Mandrier approuvé fin 2017 ne fait que mentionner (article DG3) le risque inondation et ruissellement avec les presciptions afférentes. Le risque submersion marine est seulement figuré dans l’annexe 2B6 sans qu’il y soit attaché une quelconque prescription !!! La seule réponse du maire a été de faire voter à TPM en octobre dernier une motion sur le changement climatique demandant à l’état de prendre des mesures à l’échelle nationale. Cela dénote bien d’une gestion irresponsable du territoire de notre commune.
Les élus "Pour Mieux Vivre Tous Ensemble à Saint-Mandrier" vous souhaitent une excellente année 2020. Qu'elle vous apporte santé, satisfaction et bonheur à tous.
Rapport de la chambre régionale des comptes : Contrairement à ce qu’affirment le maire et son 1er adjoint M. Ballester dans le Mandréen de novembre, le rapport de la chambre régionale des comptes relève des manquements de la municipalité que l’un et l’autre oublient opportunément de mentionner, entre autres sur la gestion des associations : « Sur le plan juridique, la forte proportion de subventions versées à des associations génère un risque juridique de « prise illégale d’intérêt » pour plusieurs conseillers municipaux », ceux qui sont également administrateurs d’association. Ces manquements ont été plusieurs fois rapportés en conseil municipal par les élus MVTE lors des deux dernières mandatures (voir cet article). En réalité, les fortes subventions versées à certaines associations relèvent davantage d’un clientélisme électoraliste inégalitaire auprès des membres des associations bénéficiaires que d’une bonne gestion communale.
La chambre régionale des comptes relève également : « Outre un meilleur suivi de ses effectifs, la collectivité doit procéder à une révision du temps de travail en appliquant la durée légale des 1 607h. La stricte application de la durée légale du temps de travail permettrait d’économiser environ 80 000 € par an. »
La gestion de la municipalité n’est donc pas aussi saine que le prétendent le maire et son 1er adjoint. Ce serait même le contraire ! D’ailleurs, bientôt l’heure d’un bilan bien maigre pour le maire sortant ! Les Mandréennes et Mandréens attendent toujours le développement économique de la commune avec les emplois promis à l’occasion des précédentes campagnes municipales. Seul développement qu’ils constatent, celui de la promotion immobilière au bénéfice de quelques personnes privées.
Les élus "Pour Mieux Vivre Tous Ensemble à Saint-Mandrier" vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année.
La campagne électorale est lancée : Sous couvert d’une replantation de la forêt qui n’a pas été correctement protégée de l’incendie, le maire lance sa campagne en nous invitant à venir planter quelques 6 000 arbustes et à les arroser pour une durée indéterminée. Malheureusement, très peu d’arbres replantés survivront sur les sols pauvres et arides de notre presqu’ile. Nous le constatons tous les jours pour les replantations réalisées après les incendies de 2003 et 2005 à Pin Rolland.
L’eau se raréfie. Les pluies tombées depuis le début de cette année sont anormalement basses. Et la station Météo du cap Cépet indique qu’elles accusent à la date du 10 octobre un déficit de 78 % sur la commune.
Malgré cela, le maire prévoit d’installer un arrosage automatique des jeunes plants en se branchant sur des bornes à incendie ! On marche sur la tête.
Ces dernières années, le même scénario se reproduit : des espaces remarquables que nous avons toujours connus se mettent soudainement à brûler puis les tronçonneuses les déboisent plus que de raison avec, comme grande nouveauté en ce mois de septembre, un permis de construire accordé « tacitement » sur une parcelle ayant fait l’objet de multiples recours devant les tribunaux administratifs !
De nombreux Mandréens s’interrogent quant à la gestion catastrophique de la sécurité incendie et de l’après incendie de ces espaces sur notre presqu’île.
Il est temps pour les Mandréens de se prononcer à l’occasion des prochaines élections, pour une nouvelle équipe plus responsable qui mettra en œuvre, entre autres, les actions nécessaires à la sauvegarde du peu de forêt communale restant.
Post scriptum
Les épisodes pluvieux du 23 octobre et du 22 novembre ont fait passer le déficit de précipitations annuelles de 78% à 53%, il en faudrait plus pour se rapprocher de la normale.
Comme tous les Mandréens, les élus de l'opposition sont évidemment particulièrement attristés par l’incendie qui a ravagé l’un des plus beaux sites de notre presqu’île.
Notre maire cherche un bouc émissaire pour lui faire porter la responsabilité de la disparition d’une partie de notre forêt dans l’incendie. « Il a la rage » (sic) contre les écologistes, les associations de protection de l’environnement, les représentants de l’opposition, etc. Pourtant, en tant que premier magistrat de la commune, il est le premier responsable de la sécurité des Mandréens.
Avant d’accuser ses adversaires politiques dont certains seront présents aux prochaines élections municipales, le maire devrait garder son calme et attendre les résultats de l’enquête sur le démarrage du feu et sa propagation jusqu’à la plage de la Coudoulière. C’est, semble-t-il, la première fois qu’un feu démarrant à Pin Rolland franchit la crête de la Renardière et atteint la plage de la Coudoulière.
Quelle est la marche à suivre dans les mois à venir ? Les spécialistes de la gestion des forêts proposent après un incendie soit de laisser la nature faire son œuvre par un reboisement naturel souvent privilégié pour la forêt méditerranéenne, soit de pratiquer un reboisement artificiel. Cette dernière solution avait été retenue après les incendies de 1979 et 2003 avec un succès très mitigé comme on peut l’observer 16 ans après depuis la route touristique.
L’heure est au rassemblement pour restaurer au mieux et préserver les espaces remarquables de notre presqu’île et non à la politique politicienne. M. Vincent a déjà en ligne de mire les prochaines élections municipales puisqu’il se représente comme annoncé dans le Mandréen de septembre 2018. En réalité, il utilise l’incendie et ses conséquences pour faire diversion pendant qu’il conduit à marche forcée l’urbanisation de la presqu’île en accordant des permis de construire pour de gros projets immobiliers.
Collusion : d’après Larousse « Entente secrète entre deux ou plusieurs personnes pour agir en fraudant les droits d'un tiers, et qui est réprimée par la loi. »
Le 7 juillet, M. Vincent écrit sur sa page FACEBOOK : « …nouvelle preuve de la collusion de l'APE avec le groupe d''opposition à notre municipalité et M. COIFFIER … ». Rappelons que l’association mise en cause a pour but, la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie de la presqu’île de Saint-Mandrier.
Si l’on suit M. Vincent, être pour la protection de l’environnement et adhérer à une association qui partage ce même but est donc une entente secrète contre sa personne, entente secrète que la loi devrait réprimer ! Les mandréens en déduiront immédiatement que M. Vincent ne partage pas ce même but, qu’il est donc contre la protection de l’environnement, et visiblement pour le bétonnage de la presqu’île.
Pour preuve notamment, en sus du permis de construire accordé le 30 avril 2019 sur Pin Rolland à côté du nouveau stade, le permis de construire accordé en 2009 par le Maire sur la propriété Fliche, propriété Fliche qu’il prétend maintenant avoir sauvé !!! C'est la réédition de la soi-disant sauvegarde du site de l'ermitage, voir notre article de septembre 2018, où après avoir échoué à faire construire, le maire s'arroge le mérite de la sauvegarde du site! Heureusement que les mandréens ne sont pas dupes.
Heureusement, ce permis a été annulé par la Cour Administrative d’Appel, ce qui a permis la sauvegarde de l’intégralité de la propriété.
Quoiqu’en dise le Maire dans ses tracts diffusés aux frais du contribuable mandréen, les électeurs sauront faire la part des choses lors des prochaines élections municipales.