Cher(e)s mandréennes et mandréens,
Alors que nous sommes entrés dans une période de transition avant un retour à la vie « normale » après près de deux mois de confinement, nous souhaitions remercier chacune et chacun d’entre vous pour l’attitude responsable dont vous avez fait preuve pendant cette période de confinement. Un réseau de solidarité s’est mis en place naturellement entre voisins pour porter assistance aux plus vulnérables, aider les personnes qui étaient en première ligne, fournir en ligne des services, ou encore produire et distribuer des masques. Les commerçants n’ont pas compté leurs heures pour fournir aux habitants les produits de première nécessité. Nous ne remercierons jamais assez les professionnels de santé et les personnels des hôpitaux et des EHPAD pour leur dévouement. Certains, et nous avons un membre de la Vague Mandréenne parmi eux, se sont portés volontaires pour rejoindre une Région plus touchée que la nôtre. Leur témoignage nous démontre que nous avons été chanceux de ne pas avoir eu à faire face à un foyer épidémique. Nous devons être prudents et responsables pour éviter que cela n’arrive dans les prochaines semaines.
Nous sommes convaincus que pour cela nous devons travailler pour encore plus de solidarité en accompagnant les initiatives citoyennes, plus d’efficacité dans notre offre de soin en lien avec les professionnels de santé, plus d’offre locale en développant nos espaces agricoles et le commerce local. Cette pandémie confirme également que nous ne devons pas augmenter la densité urbaine de notre commune. Nous défendrons ces priorités au Conseil Municipal.
Prenez soin de vous et de vos proches.
Les élus minoritaires solidaires de « La Vague mandréenne » et de "Pour Mieux Vivre Tous Ensemble à Saint-Mandrier ».
Les membres de la liste « Pour Mieux Vivre Tous Ensemble à Saint-Mandrier » remercient les fidèles lecteurs du Mandréen qui nous ont suivi pendant ces 6 dernières années avec plus de 60 « libre expression » sur les sujets d’actualité concernant la vie de la commune.
A la seule exception du conseil municipal qui s’est réuni le soir de l’incendie du 29 juillet 2018, jour fatidique où nous étions en train de veiller à éteindre les derniers foyers du feu qui a ravagé notre forêt ou alors éloignés de la presqu’ile, au moins un des membres de la liste PMVTE était présent aux 54 conseils municipaux de la mandature. Nous avons persévéré malgré les propos inamicaux systématiques du Maire lors de nos interventions et propositions.
Le 15 mars prochain, vous élirez le nouveau conseil municipal qui gérera la commune pour les 6 prochaines années. Certains d’entre nous sont engagés comme candidats pour une gestion plus harmonieuse de la commune où chaque Mandréenne, chaque Mandréen sera écouté.
Votez pour faire entendre votre voix.
Permis de construire pour 257 logements accordé par le maire sortant au Pin Rolland !
La figure ci-contre extraite du Porter-à-Connaissance du Préfet en date du 15 mars 2019 montre l’impact envisagé sur le tour du port pour le risque de submersion marine. En novembre dernier, les précipitations et les conditions météorologiques ont conduit à une chaussée partiellement inondée autour du port et à d’autres désordres sur la commune. Dans un rapport accablant, les experts du climat à l'Onu (Giec) appellent à des mesures sans précédent, car le réchauffement climatique pourrait être la cause d’une hausse des températures de 1,5 degré dans un peu plus de dix ans au lieu de 2050 ou 2100 comme prévu dans les premiers scénarios étudiés par le Giec.
A coté de cela, le PLU de Saint-Mandrier approuvé fin 2017 ne fait que mentionner (article DG3) le risque inondation et ruissellement avec les presciptions afférentes. Le risque submersion marine est seulement figuré dans l’annexe 2B6 sans qu’il y soit attaché une quelconque prescription !!! La seule réponse du maire a été de faire voter à TPM en octobre dernier une motion sur le changement climatique demandant à l’état de prendre des mesures à l’échelle nationale. Cela dénote bien d’une gestion irresponsable du territoire de notre commune.
Les élus "Pour Mieux Vivre Tous Ensemble à Saint-Mandrier" vous souhaitent une excellente année 2020. Qu'elle vous apporte santé, satisfaction et bonheur à tous.
Rapport de la chambre régionale des comptes : Contrairement à ce qu’affirment le maire et son 1er adjoint M. Ballester dans le Mandréen de novembre, le rapport de la chambre régionale des comptes relève des manquements de la municipalité que l’un et l’autre oublient opportunément de mentionner, entre autres sur la gestion des associations : « Sur le plan juridique, la forte proportion de subventions versées à des associations génère un risque juridique de « prise illégale d’intérêt » pour plusieurs conseillers municipaux », ceux qui sont également administrateurs d’association. Ces manquements ont été plusieurs fois rapportés en conseil municipal par les élus MVTE lors des deux dernières mandatures (voir cet article). En réalité, les fortes subventions versées à certaines associations relèvent davantage d’un clientélisme électoraliste inégalitaire auprès des membres des associations bénéficiaires que d’une bonne gestion communale.
La chambre régionale des comptes relève également : « Outre un meilleur suivi de ses effectifs, la collectivité doit procéder à une révision du temps de travail en appliquant la durée légale des 1 607h. La stricte application de la durée légale du temps de travail permettrait d’économiser environ 80 000 € par an. »
La gestion de la municipalité n’est donc pas aussi saine que le prétendent le maire et son 1er adjoint. Ce serait même le contraire ! D’ailleurs, bientôt l’heure d’un bilan bien maigre pour le maire sortant ! Les Mandréennes et Mandréens attendent toujours le développement économique de la commune avec les emplois promis à l’occasion des précédentes campagnes municipales. Seul développement qu’ils constatent, celui de la promotion immobilière au bénéfice de quelques personnes privées.
Les élus "Pour Mieux Vivre Tous Ensemble à Saint-Mandrier" vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année.
La campagne électorale est lancée : Sous couvert d’une replantation de la forêt qui n’a pas été correctement protégée de l’incendie, le maire lance sa campagne en nous invitant à venir planter quelques 6 000 arbustes et à les arroser pour une durée indéterminée. Malheureusement, très peu d’arbres replantés survivront sur les sols pauvres et arides de notre presqu’ile. Nous le constatons tous les jours pour les replantations réalisées après les incendies de 2003 et 2005 à Pin Rolland.
L’eau se raréfie. Les pluies tombées depuis le début de cette année sont anormalement basses. Et la station Météo du cap Cépet indique qu’elles accusent à la date du 10 octobre un déficit de 78 % sur la commune.
Malgré cela, le maire prévoit d’installer un arrosage automatique des jeunes plants en se branchant sur des bornes à incendie ! On marche sur la tête.
Ces dernières années, le même scénario se reproduit : des espaces remarquables que nous avons toujours connus se mettent soudainement à brûler puis les tronçonneuses les déboisent plus que de raison avec, comme grande nouveauté en ce mois de septembre, un permis de construire accordé « tacitement » sur une parcelle ayant fait l’objet de multiples recours devant les tribunaux administratifs !
De nombreux Mandréens s’interrogent quant à la gestion catastrophique de la sécurité incendie et de l’après incendie de ces espaces sur notre presqu’île.
Il est temps pour les Mandréens de se prononcer à l’occasion des prochaines élections, pour une nouvelle équipe plus responsable qui mettra en œuvre, entre autres, les actions nécessaires à la sauvegarde du peu de forêt communale restant.
Post scriptum
Les épisodes pluvieux du 23 octobre et du 22 novembre ont fait passer le déficit de précipitations annuelles de 78% à 53%, il en faudrait plus pour se rapprocher de la normale.
Comme tous les Mandréens, les élus de l'opposition sont évidemment particulièrement attristés par l’incendie qui a ravagé l’un des plus beaux sites de notre presqu’île.
Notre maire cherche un bouc émissaire pour lui faire porter la responsabilité de la disparition d’une partie de notre forêt dans l’incendie. « Il a la rage » (sic) contre les écologistes, les associations de protection de l’environnement, les représentants de l’opposition, etc. Pourtant, en tant que premier magistrat de la commune, il est le premier responsable de la sécurité des Mandréens.
Avant d’accuser ses adversaires politiques dont certains seront présents aux prochaines élections municipales, le maire devrait garder son calme et attendre les résultats de l’enquête sur le démarrage du feu et sa propagation jusqu’à la plage de la Coudoulière. C’est, semble-t-il, la première fois qu’un feu démarrant à Pin Rolland franchit la crête de la Renardière et atteint la plage de la Coudoulière.
Quelle est la marche à suivre dans les mois à venir ? Les spécialistes de la gestion des forêts proposent après un incendie soit de laisser la nature faire son œuvre par un reboisement naturel souvent privilégié pour la forêt méditerranéenne, soit de pratiquer un reboisement artificiel. Cette dernière solution avait été retenue après les incendies de 1979 et 2003 avec un succès très mitigé comme on peut l’observer 16 ans après depuis la route touristique.
L’heure est au rassemblement pour restaurer au mieux et préserver les espaces remarquables de notre presqu’île et non à la politique politicienne. M. Vincent a déjà en ligne de mire les prochaines élections municipales puisqu’il se représente comme annoncé dans le Mandréen de septembre 2018. En réalité, il utilise l’incendie et ses conséquences pour faire diversion pendant qu’il conduit à marche forcée l’urbanisation de la presqu’île en accordant des permis de construire pour de gros projets immobiliers.
Collusion : d’après Larousse « Entente secrète entre deux ou plusieurs personnes pour agir en fraudant les droits d'un tiers, et qui est réprimée par la loi. »
Le 7 juillet, M. Vincent écrit sur sa page FACEBOOK : « …nouvelle preuve de la collusion de l'APE avec le groupe d''opposition à notre municipalité et M. COIFFIER … ». Rappelons que l’association mise en cause a pour but, la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre de vie de la presqu’île de Saint-Mandrier.
Si l’on suit M. Vincent, être pour la protection de l’environnement et adhérer à une association qui partage ce même but est donc une entente secrète contre sa personne, entente secrète que la loi devrait réprimer ! Les mandréens en déduiront immédiatement que M. Vincent ne partage pas ce même but, qu’il est donc contre la protection de l’environnement, et visiblement pour le bétonnage de la presqu’île.
Pour preuve notamment, en sus du permis de construire accordé le 30 avril 2019 sur Pin Rolland à côté du nouveau stade, le permis de construire accordé en 2009 par le Maire sur la propriété Fliche, propriété Fliche qu’il prétend maintenant avoir sauvé !!! C'est la réédition de la soi-disant sauvegarde du site de l'ermitage, voir notre article de septembre 2018, où après avoir échoué à faire construire, le maire s'arroge le mérite de la sauvegarde du site! Heureusement que les mandréens ne sont pas dupes.
Heureusement, ce permis a été annulé par la Cour Administrative d’Appel, ce qui a permis la sauvegarde de l’intégralité de la propriété.
Quoiqu’en dise le Maire dans ses tracts diffusés aux frais du contribuable mandréen, les électeurs sauront faire la part des choses lors des prochaines élections municipales.
Courtoisie: Attitude de politesse raffinée, mêlée d'élégance et de générosité ; civilité. (d’après Larousse)
Assurément une attitude inconnue de notre premier magistrat qui n’a de cesse de vilipender l’opposition en des termes toujours acerbes et discourtois, dans les textes qu’il intitule « droit de réponse », « quelques précisions » ou autres et ce systématiquement après chacune de nos contributions dans la rubrique « libre expression » du bulletin municipal, véritable bulletin électoral pour un maire toujours en campagne !
Pour s’en convaincre les lecteurs du Mandréen peuvent relire les textes qui suivent régulièrement nos articles où le maire perd tout sens de la courtoisie républicaine pour nous traiter au mieux d’incompétents, au pire de menteurs ou de tricheurs.
Convaincre son auditoire n’est pas chose facile lorsque les faits sont avérés et démontrent le contraire de ce que l’on voudrait faire croire. A bout d’arguments dans ses tentatives de réécrire l’histoire avant les prochaines élections, le maire met en œuvre l’ultime stratagème de Schopenhauer, à savoir attaquer les personnes ou les associations plutôt que les idées.
L’occasion de se pencher sur les promesses du candidat Gilles Vincent en 2014. Comme par exemple sur le projet phare du pôle éducatif au centre du village : un projet structurant, étudié et financé !!! sic !!!
Où est le gymnase promis en 1995, 2001 et 2008 ??? Où sont la dalle sportive et son parking semi-enterré ??? Où est la médiathèque avec 250 m² d’espace d’accueil et de convivialité, 280 m² d’espace de consultation des collections et médias ???
A vrai dire, à l’exception de la cantine scolaire avec l’abattage du magnifique cèdre bleu non prévu sur le plan, seuls les programmes de construction au bénéfice de personnes privées sont réalisés ou en passe d’être réalisés : la Marinière, les zones rendues constructibles par le nouveau PLU : OAPs de Pin Rolland et Port Pin Rolland.
Retour sur le pôle éducatif du candidat Gilles Vincent en 2014 : à l’exception de la cantine scolaire, ce projet « structurant », soi-disant « étudié et financé » n’a en réalité jamais été évoqué en conseil municipal lors du débat/rapport d’orientation budgétaire de la commune, débat qui a lieu chaque année avant l’adoption du budget prévisionnel. Il est vrai que les promesses des candidats n’engagent que les électeurs qui y croient…
Le Maire a beau essayé de s’arroger le mérite de la protection de ces deux sites emblématiques de la presqu’île, rien n’y fera. Les faits sont là et les mandréens ne sont pas dupes : le maire a toujours voulu construire sur ces 2 sites comme en témoigne notamment pour le terrain Fliche la lettre du PLU n°1 de mars 2005 – voir les zones colorées en jaune ci-dessous.
Le Maire prévoyait de construire des villas dans la pinède de l'arrière plage de Saint-Asile et des imeubles collectifs entre la maison "Fliche" et le camping.
Mandréennes, Mandréens, souvenez-vous :
- le 6 juin 2013, la Cour Administrative d’Appel de Marseille annulait le plan local d’urbanisme approuvé lors du conseil municipal du 1er octobre 2017.
- le 20 novembre 2014, la même Cour décidait l’annulation du permis de construire de la SARL Palmade sur la propriété Fliche : « Considérant qu’il résulte du jugement du 6 juin 2013 que les parcelles du terrain sont situées au sein d’un espace remarquable … que le projet de la SARL Palmade est de nature à porter atteinte à cet espace remarquable … que le permis de construire a été délivré en méconnaissance des dispositions de l’article L.146-6 … »
Malgré cela, pour la vente aux enchères de la propriété, la mairie de Saint-Mandrier délivrait le 25 avril 2016 un certificat d’urbanisme ne prenant pas en compte les jugements de la Cour Administrative d’Appel de Marseille concernant cet espace remarquable. Aussi, lors de la vente de la propriété, l’EPFR (Etablissement Public de Financement et de Restructuration) a dû préempter la propriété au prix fort de 1,507 M€ dont 900 000 € à charge de la commune et donc aux dépens du contribuable mandréen. Ce montant aurait pu être beaucoup faible si le terrain avait été déclaré inconstructible conformément aux jugements successifs.
Au final, l'opposition est évidemment contente que le site ait été sauvé de l’urbanisation.
Comme pour l’ermitage à la Coudoulière, autre espace remarquable sauvé de justesse de l’urbanisation, les mandréens peuvent constater que la mairie de Saint-Mandrier n’a eu de cesse de vouloir construire sur cette propriété, en accordant des permis de construire ou d’aménager, ou en délivrant un certificat d’urbanisme erroné.
Propriété de l’ermitage : Souvenez-vous, c’était il y a 12 ans, le 21 décembre 2006, la Cour Administrative de Marseille annulait le projet d’urbanisation de la municipalité sur l’ancienne propriété Juvénal (voir ci-dessous le projet de PLU pour cette zone).
Rappelons que jusqu’à son acquisition par le Conservatoire du Littoral, le maire de Saint-Mandrier a toujours œuvré pour construire sur cette magnifique propriété. Le PLU de 2007, heureusement annulé par la CAA de Marseille, prévoyait en son début des immeubles en lieu et place de la vigne.
Le Maire ne vous dit pas tout ! Dans son prétendu « droit de réponse » à cette libre expression, le maire évoque le jugement du 7 mai 2003 mais oublie de mentionner la décision de la Cour Administrative d’Appel du 21 décembre 2006 qui réforme ce jugement du 7 mai 2003 et confirme l’inconstructibilité du site de l’Ermitage donnant ainsi raison à l’association de protection de l'environnement qui avait déposé un recours. Alors qui est de mauvaise foi et pratique le mensonge par omission ?