Le contexte international a balayé de nombreux sujets nationaux que même les échéances électorales n’ont pas réussi à dynamiser. Et pourtant il faut bien en parler, d’autant plus que Saint Mandrier n’y a pas échappé. Non seulement la taxe foncière sur les propriétés bâties va, comme dans beaucoup d’autres communes, notablement augmenter mais la municipalité a également sacrifié à la mode du recours à un cabinet conseil pour « l’accompagner » dans l’évaluation de la préparation de l’avenir budgétaire. Il y a là quelque chose de foncièrement choquant. En effet, que l’on soit au plus haut niveau de l’Etat ou à celui d’une commune, les électeurs ont entendu confier démocratiquement à des élus le soin de déterminer et d’endosser la responsabilité des choix et de la gestion des affaires. En dehors des sujets éminemment techniques et spécialisés, le citoyen ne peut pas accepter, alors même qu’il existe de nombreux organismes publics de conseil et de contrôle, que les élus s’en remettent à des officines privées pour déterminer, notamment, le budget qui est un des actes majeurs de leur mandat. Il n’est pas acceptable que des élus ne soient plus en mesure d’assumer leurs propres choix budgétaires et, encore plus, affichent une telle défiance à l’égard des agents publics qui oeuvrent au quotidien, et sous leur responsabilité, pour le bien commun. A Paris le nombre d’énarques ne serait-il plus suffisant et à Saint Mandrier un administrateur général territorial n’aurait pas la compétence pour se livrer à la prospective budgétaire d’une commune de 6 000 habitants ?
Il est vrai que ce dernier n’aurait pas eu la possibilité d’écrire comme l’a fait le cabinet KPMG que « Les résultats de la prospective au fil de l’eau témoignent d’une fragilité structurelle des finances de la commune : ses marges financières apparaissent trop fragiles à compter de 2022 pour pouvoir absorber l’effort d’investissement moyen du précédent mandat » alors même qu’en février 2020 le maire vantait sa gestion financière exemplaire et sa capacité à avoir su préserver la capacité d’investissement. Evidemment en février 2020 la crise de la Covid-19 et les augmentations de l’énergie et des charges de personnel n’étaient pas encore appréhendables mais le programme d’investissement est depuis demeuré le même. Or si la taxe foncière va augmenter d’au moins 10% (sans compter l’augmentation également votée de la part de taxe foncière de TPM) pour l’ensemble des propriétaires (petits et plus fortunés) de maison, d’appartement ou encore de garage ou de commerce, et que le recours à l’emprunt est annoncé pour les années suivantes c’est aussi, et surtout, pour financer les promesses passées et les subventions non obtenues. Pour paraphraser le maire, n’y aurait-il pas eu mensonges ?
Il est clair que l’augmentation de la TF affecte les communes de toutes les tendances politiques. Il est cependant étonnant que Saint Mandrier n’ait pas utilisé sa spécificité rare de commune partagée, presque à parts égales, entre résidences principales et secondaires.
Où est la cohérence de la politique de logement menée par la mairie, qui justifie la construction de complexes immobiliers surdimensionnés au détriment des espaces naturels et agricoles par un besoin de loger les familles mandréennes, tout en ne faisant rien pour lutter contre la surreprésentation des résidences secondaires dans le parc immobilier, qui souvent sont inoccupées ou se retrouvent sur des plateformes de locations comme Airbnb…
Si avant octobre 2021, la hausse des coûts de l’énergie, du personnel et des denrées alimentaires étant déjà connue, il avait été décidé de porter la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires à 60% au lieu des 20% actuels, plus de la moitié du chemin sur les 600 000 euros à trouver aurait été parcouru. Cela aurait permis de contenir la hausse de la taxe foncière des propriétaires mandréens.
C’est pourquoi, les élus de la Vague mandréenne ont voté contre l’augmentation de 5 points de la taxe foncière lors du vote du budget de la commune.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
Lorsque vous lirez ce mot nous serons à la veille du premier scrutin d’une série potentielle de quatre (Election présidentielle les 10 et 24 avril et Elections législatives les 12 et 19 juin). Ces rendez-vous sont essentiels pour la vigueur de notre démocratie, de nos institutions et la vie de la Nation. Aussi nous n’avons pas d’autre chose à écrire ce mois-ci que de vous inviter, de vous encourager ou de vous inciter à vous déplacer et à exprimer vos choix. Des choix qui vous sont propres, déterminés, en vos âme et conscience, pour le candidat ou la candidate qui porte le mieux vos aspirations et vos valeurs. Et si aucun ne trouve grâce à vos yeux, exprimez quand-même dans les urnes votre désillusion mais ne renoncez pas pour autant à exercer ce droit pour lequel beaucoup se sont battus et dont beaucoup trop dans le monde sont encore privés. Chaque vote a un sens et une portée.
La Vague Mandréenne est un mouvement citoyen dont la seule ambition est de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie du village, nous ne soutenons donc aucun parti et candidat même si nous avons chacun nos propres convictions. C’est ce qui fait la richesse de cette démarche car nous nous élevons contre la confiscation du pouvoir et des décisions par des professionnels de la politique. Personnes dont le souci de la préservation de l’intérêt public et collectif, quand il existe, passe après la satisfaction de leurs intérêts personnels et de leur ego, au prix de basses manœuvres et du dénigrement permanent de ceux qui osent se mettre en travers de leur chemin.
Nous n’élisons pas un président « baril de lessive », nous ne votons pas pour celui qui a le plus beau sourire, qui serre le plus de mains ou qui a un regard langoureux. Nous votons pour désigner celui ou celle qui aura la responsabilité d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, la continuité de l'État, de garantir l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire. Et au-delà des termes de la Constitution, nous votons pour celui ou celle qui nous paraît le mieux à même de préparer l’avenir et d’anticiper les défis futurs, environnementaux et sociétaux.
Alors que les démocraties, certes imparfaites, de notre pays et de nos voisins européens sont attaquées par des autocrates qui, jusqu’à la guerre, souhaitent imposer leur modèle de gouvernement fondé sur le pouvoir autoritaire d’un seul et la corruption d’une oligarchie au détriment du peuple, notre devoir est de défendre l’Etat de droit, le pluralisme et l’égalité politique, l’égalité des droits et la garantie des libertés fondamentales, seules garantes de l’intérêt général et du respect de la volonté générale.
Nous avons le devoir de défendre ces principes en solidarité avec les ukrainiens qui paient le prix fort d’avoir fait le choix de vivre en démocratie.
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Les « mots de l’opposition » sont-ils pertinents ou dérangeants à ce point que l’équipe municipale dirigeante, donc le maire, estime nécessaire et indispensable d’ajouter en regard une « Tribune de la MAJORITE ». Evidemment ce n’est pas contraire à la loi mais, de la loi, il y a l’esprit et il y a la règle comme l’énonça Montesquieu. Or il faut bien en convenir, de l’éditorial à la dernière page, l’équipe municipale ne manque pas d’opportunité pour présenter son action et, au passage, distiller son acrimonie à l’égard des élus de la Vague mandréenne. C’est malheureusement de bonne guerre même si ce n’est absolument pas notre manière de voir les choses.
La lectrice et le lecteur assidus auront cependant remarqué que, en dépit d’affirmations péremptoires lancées lors de conseils municipaux, le maire a, comme le demandaient les élus de la Vague, enfin cessé d’exercer dans le même numéro et de manière systématique ce qu’il qualifie, à tort au regard de la loi sur la presse, de « droit de réponse ». Pour autant, même en attendant le numéro suivant, dès lors qu’il n’y a pas de mise en cause personnelle, il n’y a pas de droit de réponse qui tienne. Encore un effort Monsieur le Maire, vous avez pratiquement compris la loi qui garantit le pluralisme d’opinion, fondement de notre démocratie, même si vous préféreriez museler toute opinion contraire à la vôtre !
Mais au fond, à quoi sert vraiment ce mot de l’opposition ? Avancer qu’il est prévu par la loi n’est pas une justification suffisante si sa seule utilité est de servir de défouloir à la vindicte du maire, lequel, de ce point de vue, ne varie guère dans ses reproches qui généralement partent de l’incompétence et l’irresponsabilité pour arriver aux mensonges.
Le dernier exemple étant justement ce qu’il intitule « droit de réponse » dans le numéro de février par lequel, et au sujet de l’avenir des soins médicaux dans la presqu’île, il prétend dénoncer notre manque de sérieux, notre agitation et notre volonté de faire pression dans une perspective de basse politique afin de créer une maison de santé. Si la santé des Mandréens est vraiment sa préoccupation, alors il ferait bien d’être aussi avisé que nombre de ses collègues de communes voisines et de toutes tendances politiques confondues face aux perspectives qui, malheureusement, se dessinent dans un avenir très proche. L’association de soutien à la maison de santé n’a pas besoin de l’autorisation de la municipalité pour exister et le projet peut très bien avancer sans elle mais son soutien serait, comme dans beaucoup d’autres communes, un atout considérable. En bref tout laisse croire que le maire est opposé à cette idée mais, comme il ne faut jamais insulter l’avenir, au contraire de ses opposants, il réussit quand même le tour de force de proposer son aide, au cas où…
Encore un effort Monsieur le Maire, vous allez peut-être admettre un jour que l’opposition n’a pas que des mauvaises idées !
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Monsieur Vincent les a vus…ou pas !
Pendant la campagne municipale et depuis le début de la mandature, Gilles Vincent cherche à discréditer les membres, soutiens et électeurs de la Vague mandréenne sans aucun sens de la courtoisie républicaine. C’est encore le cas dans un article du mandréen de Janvier où il sonne la charge contre les « bobos écolos et leur stratégie municipale ». Élever le niveau du débat ne fait apparemment pas partie des bonnes résolutions du Maire pour l’année 2022, et nous le déplorons. Les mandréennes et mandréens qu’ils soient ou non électeurs de la Vague mandréenne méritent mieux que ces invectives incessantes.
Qu’il ne soit pas d’accord avec les arguments défendus par les conseillers municipaux d’opposition, c’est son droit. Mais à quoi cela lui sert-il d’ajouter une insulte à chaque fois qu’il les nomme ?
Dans l’essai collectif « Les bobos n’existent pas »*, des sociologues ont démontré que ce mot devenu une insulte ne regroupe en fait aucune réalité. C’est une catégorie sociale qui n’existe pas mais qui permet à ceux qui l’utilisent de nier la complexité d’un débat en décrédibilisant ceux qui ne sont pas d’accords avec eux. Ils fantasment l’existence d’ « envahisseurs » culturels qui chercheraient à attaquer les valeurs traditionnelles portées par le « vrai peuple », notion tout aussi fantasmée.
Il suffit de regarder en détail les listes présentées par Union pour Saint Mandrier et La Vague mandréenne et leur programme pour se rendre compte qu’aucune ne peut se revendiquer plus que l’autre du « vrai peuple ».
Accolé à « bobos » le terme « écolos » tendrait à faire croire que les préoccupations écologiques ne seraient qu’une lubie de l’élite. Effectivement, la qualité de notre environnement est une préoccupation importante de la Vague mandréenne mais elle n’a rien d’élitiste puisqu’il n’est plus à démontrer que la santé des hommes dépend de la santé de leur environnement et que les populations les plus touchées par les différentes pollutions et par les effets du changement climatique sont les plus fragiles.
Et puisque l’insulte ne lui suffit pas, Monsieur Vincent affirme contre la réalité que le « chef de file des bobos-écolos » est absent du village depuis deux mois alors que celui-ci a pu notamment, tout en étant soi-disant absent, participer à une réunion publique sur la réhabilitation de la propriété Fliche, organiser une réunion-débat sur la création d’une Maison de Santé à Saint Mandrier, participer à une formation des élus ainsi qu’à un conseil municipal…
Puisqu’il vaut mieux en rire, nous vous conseillons de revoir le sketch des Inconnus où l’homonyme de Monsieur le Maire voyait également des envahisseurs partout https://dai.ly/xm1vi.
Prenez bien soin de vous
Les élus de la vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
* « Les bobos n’existent pas », Jean-Yves Authier, Sylvie Tissot, Anaïs Collet, Colin Giraud, Jean Rivière - Presses universitaires de Lyon
Au moment d’écrire ce mot nous sommes toujours et encore suspendus à l’évolution du virus et de ses variants et des mesures pour faire face à cette cinquième vague.
Il nous faut cependant conserver l’espoir et faire preuve de résilience et d’enthousiasme pour aborder cette nouvelle année. Cela s’exprime avant toute chose au travers des vœux que nous formulons à l’adresse de toutes les mandréennes et tous les mandréens. Nous leur souhaitons de connaître une belle année 2022.
Nouvelle année qui sera marquée par des échéances électorales importantes, majeures même, pour la conduite du pays. Il est important et essentiel que chacune et chacun participe à ces scrutins et expriment leurs choix démocratiques. Nul doute que la campagne sera notamment marquée par le poids des thèmes de la crise économique et sociale, de la sécurité et de l’immigration. Il importe cependant de ne pas perdre de vue les priorités en matière de santé publique et d’environnement et les conséquences qui découlent des renoncements et des choix budgétaires effectués.
C’est justement sur ces enjeux de santé, et au niveau des préoccupations immédiates des mandréens, que nous avons porté nos efforts en fin d’année dernière en organisant une réunion publique sur le projet de création d’une maison de santé sur notre commune, dans le prolongement de notre proposition plusieurs fois affichée depuis la campagne municipale.
Partant du constat de la situation actuelle sur Saint Mandrier où 5 médecins sur 6 ont plus de 60 ans et alors que 2 vont bientôt partir à la retraite et que les kinésithérapeutes, entre autres et de manière non exclusive, sont débordés, … le docteur Guida, enfant de Saint Mandrier, a décrit les perspectives inquiétantes du déclin inexorable de l’offre de santé sur la presqu’île rapprochée au vieillissement d’une population dont la demande de soins est croissante. Pour présenter le concept et l’intérêt d’une maison de santé la réunion a été animée par les interventions et explications du docteur Wilfrid Guardigli, élu de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS) chargé de la coordination des soins sur le territoire et du docteur Gabriel Kulling médecin de santé publique à l'URPS, pour l'aide logistique aux projets de maison de santé. Ils ont ainsi présenté les avantages que représente une maison de santé pour une commune, l’apport de la possibilité du partage immédiat des informations entre les praticiens, les effets de la mutualisation des moyens et l’amélioration du suivi des patients avec, en toile de fond, une attractivité bien meilleure pour les jeunes médecins en recherche d’implantation. Propos qui ont trouvé un relais avec de jeunes médecins et professionnels de santé présents qui ont fait part de leurs récentes expériences et de leurs aspirations qui ne sont plus, dans un monde qui a évolué, les mêmes que celles de leurs prédécesseurs.
C’est pour faire avancer et soutenir ce projet d’avenir pour la santé à Saint Mandrier que nous avons lancé la création d’une association ouverte à tous, regroupant des professionnels de santé et des mandréens. Si vous aussi, vous souhaitez participer ou soutenir ce projet, vous pouvez vous inscrire en envoyant un courriel à
La santé est une préoccupation majeure, elle exige des moyens et des engagements mais elle impose aussi de veiller et de préserver notre environnement, à cela nous continuerons d’être attentifs en 2022.
La définition de « village » dans le Larousse indique « Groupement d’habitations permanentes, dont la majeure partie de la population est engagée dans le secteur agricole ». C’est certainement une définition qui date d’avant le XXe siècle qui a vu l’exode rural, l’industrialisation puis l’avènement des services bouleverser le mode de vie des zones rurales françaises. Elle indique néanmoins que la raison d’être d’un village réside notamment dans sa capacité à produire les denrées qui permettent à sa population de se nourrir.
Il semblerait que la majorité municipale fasse tout son possible pour ne garder que la première partie de la définition du Larousse et que Saint Mandrier ne soit bientôt plus qu’un groupement d’habitations permanentes (voire temporaires pour la moitié). En effet, alors que les 136 logements des « Terrasses de la Mer » et « Les Voiles » en bord de mer ne sont pas encore achevés, que les tronçonneuses et les pelleteuses sont à l’œuvre pour bétonner une zone naturelle et construire les 257 logements du « Parc de la Presqu’île », comment justifier que le démontage des serres Garrone sur une des dernières zones agricoles de Pin Rolland ait débuté. Ces 3 hectares de terres agricoles ont été déclassés dans le PLU de 2017 pour les mettre en réserve foncière mais il semblerait que la municipalité souhaite accélérer leur bétonnisation.
Alors qu’un grand nombre de villages et de villes cherchent à reconquérir leurs terres agricoles afin de répondre à la demande croissante de leurs habitants pour une offre de produits locaux, la majorité municipale de Saint Mandrier reste sourde à cette demande d’intérêt général et poursuit sa politique anachronique de multiplication des projets immobiliers démesurés répondant uniquement à des intérêts particuliers. Car à qui profite cette politique ? Aux propriétaires de ces terrains agricoles qui ont vu la valeur de leur bien exploser grâce à la décision de la mairie de rendre le terrain constructible : l’hectare de terre agricole sur le littoral varois est valorisé environ 50 000 euros, l’hectare de terrain constructible à proximité de Saint Mandrier à 5 millions d’euros… Mais également au promoteur immobilier qui valorisera ce terrain et aux quelques familles qui auront les moyens d’acheter ces logements. Et ce n’est pas le besoin de logement sociaux qui puisse justifier cette politique dans un village où 50% des logements sont des résidences secondaires et où près de 180 sont vacants.
D’autres municipalités de notre région ont choisi à l’inverse de valoriser leur patrimoine agricole au bénéfice de la population. C’est le cas notamment de la commune de Mouans Sartoux dans les Alpes Maritimes qui a monté une régie agricole pour mettre en culture 4 hectares de terres agricoles permettant de fournir les 3 cantines scolaires municipales avec 100% de fruits et légumes bios et locaux.
Alors que nous défendons depuis plusieurs années la sauvegarde de ces terres agricoles pour permettre à tous les mandréens de profiter de cette terre fertile, la seule réponse que nous fait le Maire sur ce sujet est que « l’ancien agriculteur nous a dit que les terres n’étaient pas bonnes ». On comprend bien l’intérêt dudit ancien agriculteur-propriétaire mais n’importe quel agronome aurait pu confirmer au Maire qu’il n’y a pas de terre agricole que l’on ne puisse cultiver en lui apportant les nutriments nécessaires. En revanche, une fois le terrain bétonné, c’est certain qu’il ne sera plus «bon» pour y faire pousser des légumes pour nos enfants et petits-enfants !
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« Quand le bâtiment va, tout va ». Cette formule datant du XIXème siècle attribuée à Martin Nadaud, qui fut entre autres maçon et député, est le fondement des projets municipaux de Saint Mandrier depuis 25 ans. Derniers témoignages, les cubes de béton qui ornent l’entrée côté rade de la commune. Ils seront bientôt rejoints par leurs frères : dix nouveaux bâtiments vont sortir de terre de l’autre côté de la route maintenant que le terrain a été « défriché ». Et ce n’est pas fini car la famille va s’agrandir à grande vitesse ! Il y a d’autres projets en réserve, l’urbanisation des serres Garonne, de la propriété Fliche, des terrains Ardissonne, etc...
Alors, la qualité de vie à Saint Mandrier ira-t-elle de mieux en mieux avec la multiplication des constructions ? En ce qui concerne la biodiversité de la presqu’ile, comme l’aurait dit Bourvil, "Maintenant elle va marcher beaucoup moins bien, forcément" ! L’artificialisation des sols est la cause principale de la perte de biodiversité, en même temps qu’elle accentue les risques d’inondations (justement dans deux secteurs particulièrement concernés) et contribue, par effets cumulatifs, au réchauffement climatique. Or le réchauffement climatique et la montée des eaux sont d’ores et déjà une réalité.
Saint Mandrier retrouvera certainement son insularité dans un siècle mais en attendant notre presqu’île perd de son charme par le béton qui remplace les arbres et la densification qui donne déjà l’été à la circulation et au stationnement un caractère infernal, que l’on ne sait pas aborder autrement que par la multiplication des caméras et la répression…. Il sera expliqué qu’entre la loi climat et résilience, adoptée en août dernier, la loi SRU, qui impose un quota de logements sociaux, et la loi ELAN il y a tout et son contraire. Pourtant, le béton n’est pas une fatalité, c’est un choix délibéré, tout comme le fait pour un parking d’être en secteur militaire. L’état de militaire peut cesser un jour, comme c’est le cas pour nombre d’emprises, comme par exemple, le fort de Balaguier. Le bitume s’enlève facilement et les techniques de dépollution sont aujourd’hui maîtrisées. Il faut arrêter avec la mauvaise foi.
Mauvaise foi justement dans l’évocation dans le Mandréen d’octobre d’une prétendue ignorance de la commémoration de la libération du village en août pour laquelle l’ensemble des rangs du conseil municipal étaient plutôt clairsemés, et pas uniquement du fait des élus de la Vague Mandréenne. Et comment interpréter l’annulation de la bouillabaisse municipale prévue le 5 août dans un format réduit aux institutionnels de la commune et annulée, sous couvert du contexte sanitaire, après que des conseillers municipaux de la Vague aient confirmé leur présence. Par contre, la crise sanitaire n’a pas pesé, et fort heureusement, sur toutes les manifestations organisées cet été. Quand on lit les propos tenus dans le Mandréen ou sur Facebook, on peut douter que notre présence soit vraiment souhaitée….
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L’amour rend aveugle, c’est ce que prétend l’expression populaire. C’est sans doute vrai, du moins à Saint-Mandrier, tant l’amour que les Mandréens portent à leur presqu’île les empêche de réaliser à quel point la commune est sale.
C’est un peu comme la liberté, l’égalité et la fraternité que l’on inscrit sur le fronton des mairies, il ne suffit pas de se proclamer presqu’île de charme pour que la volonté s’accomplisse. La beauté naturelle de l’environnement de la presqu’île ne mérite pas un tel sort. Oui la presqu’île est belle, comme Paris que
l’on prétend la plus belle ville du monde mais aussi l’une des plus sales. Pour s’en convaincre, il suffisait de laisser traîner ses oreilles sur les commentaires des vacanciers ou tout simplement d’ouvrir un peu les yeux sur la réalité. Les détritus, les crottes de chiens, les poubelles débordantes, les déchets verts et les encombrants qui trônent sur les trottoirs ou la chaussée pendant des jours, les armoires électriques défoncées à portée de main des enfants, la balayeuse qui renvoie dans l’air la poussière recueillie dans les caniveaux, les mégots, les véhicules ventouses, etc. La liste est longue.
La faute à qui, aux Mandréens, aux touristes, à la mairie, à TPM ou à l’Etat ? Peu importe, le constat est là et bien là, il y a un vrai problème de propreté. Et surtout ne renvoyons pas l’argument du budget ou des taxes, il ne sert à rien de gagner le concours de la plus faible taxe d’enlèvement des ordures ménagères de l’agglomération, ce qu’attend la population c’est un service de qualité et une ville propre. La question se pose également sur la collecte des déchets verts et des encombrants et l’usage de la déchetterie, l’enlèvement devant la porte est certes aujourd’hui un privilège rare dans les communes, il est aussi de la responsabilité de chacune et chacun de contribuer à l’embellissement et l’entretien de la commune, sans attendre toujours tout de l’Etat, de TPM ou de la mairie.
Nous proposons donc que la mairie organise une consultation citoyenne par quartier afin d’échanger avec les habitantes et les habitants sur le service public de collecte des déchets, de la responsabilité de TPM, et de la propreté de l’espace public, de la responsabilité de la mairie, pour remonter les propositions des Mandréens pour améliorer la qualité de service. Mais également faire des propositions pour impliquer les habitants, mais aussi les commerçants, les touristes et visiteurs de passage pour nous permettre; collectivement; d’offrir à notre Presqu’île la propreté qu’elle mérite.
Depuis les dernières élections municipales de 2020, certains se complaisent dans les mauvais jeux de mots à l’égard des membres de la Vague mandréenne. C’est une technique politicienne classique utilisée par ceux en panne d’arguments pertinents. Ainsi, partant d’une affirmation qu’ils ne verraient plus les élus de la Vague mandréenne, qu’ils ne participeraient à rien et ne proposeraient rien, ils concluent « la vague divague » en réaction à l’une de leurs libres expressions du Mandréen. C’est un contre sens évident, puisque ces tribunes prouvent justement la vitalité de la Vague, même s’il est vrai, ses membres ont limité leur participation aux festivités qui ont accéléré l’arrivée de cette 4ème vague dans notre région.
En revanche, ils ne se seraient pas trompés s’ils avaient écrit que la vague a du vague à l’âme. Cette tristesse est dû à l’appareillage inopiné en juillet de notre ami Jean-Christophe Pelletier (JC pour ceux, nombreux, qui avainet de l’affection pour lui), parti trop tôt pour son dernière voyage vers une autre rive. Aussi, cet article du Mandréen est une opportunité pour évoquer sa gentillesse qui n’avait d’égale que sa générosité, son hospitalité, sa passion pour la musique, son engagement pour la protection de l’Océan. Qu’il nous soit permis de témoigner devant tous les Mandréens de notre attachement affectueux à cette belle personne. En souvenir de JC, nous pensons aux paroles de Brassens « Au rendez-vous des bons copains, y avait pas souvent de lapins. Quand l'un d'entre eux manquait à bord, c'est qu'il était mort. Oui, mais jamais, au grand jamais, son trou dans l'eau n'se refermait. Cent ans après, coquin de sort, Il manquait encore ». Oui le départ de Jean-Christophe crée un grand vide pour nombre d’habitants de notre presqu’île.
En cette rentrée de septembre, après un été plus que perturbé par les évolutions du virus, la mise en place d’un pass sanitaire et le renforcement des mesures sanitaires, les élus de la Vague mandréenne réaffirment leur engagement à œuvrer pour l’émergence d’un dialogue apaisé et constructif. Refusant tout dénigrement stérile et systématique, ils n’entreront pas dans ces querelles anachroniques entre majorité et opposition qui n’inspirent que lassitude et désintérêt pour la vie publique. Apprécie-t-on vraiment l’efficacité et l’implication d’un élu quel qu’il soit à sa présence sur les lieux d’un sinistre dont il n’a pas été prévenu (d’ailleurs est-ce que devenir élu municipal entraîne automatiquement l’attribution d’une qualification de sapeur-pompier ou d’urgentiste ? En tous cas le code général des collectivités territoriales et de la sécurité intérieure ne le mentionne pas, à moins que ce ne soit dans le plan communal de sauvegarde ?) ou d’une manifestation festive en période de crise sanitaire ? En tous cas, soyez sûrs que vous pouvez compter sur nous pour défendre une démocratie conviviale, à rechercher un développement plus équilibrée de notre presqu’île tant sur les plans social, sécuritaire qu’environnemental. Nous souhaitons aussi que, à côté des plus anciens d’entre nous, les plus jeunes puissent exprimer leur avis pour le futur de cette commune qui les concerne au premier chef au travers, par exemple, d’un conseil municipal des jeunes. Il y a bien d’autres sujets que nous n’éluderons pas, comme la multiplication des incivilités, l’amélioration de la propreté de la presqu’île ou la création d’une maison de santé qui, sous un statut ou un autre, a déjà pris forme ou prend forme dans les communes voisines.
Car, en quoi proposer une alternative à la politique actuelle de la commune est-ce mentir ou tromper les mandréens, ne serait-ce pas plutôt l’inverse ?
Les élus de la Vague Mandéenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
La Vague Mandréenne est régulièrement accusée par Monsieur le maire de s’opposer à tout développement de la commune. Affirmation facile et gratuite mais, nous devons le reconnaître, il a raison. Nous sommes effectivement opposés à tout développement de Saint Mandrier qui ne s’inscrit pas dans une perspective durable et qui détruirait notre environnement de façon irréversible. Précision essentielle dont l’oubli est étonnant de la part du vice-président de la commission Protection de l'Environnement, Développement durable, Transition écologique et énergétique de TPM.
Pour nous, le développement d’une commune ne se mesure pas à l’aune de l’augmentation de sa population et de sa frénésie de constructions grignotant inexorablement ses derniers espaces encore naturels. A moins que l’objectif ne soit de transformer Saint Mandrier en un nouveau Monaco ? Il ne suffit pas non plus d’ajouter « durable » à toute action pour qu’elle devienne vertueuse.
Nous n’imaginons pas renvoyer les Mandréens à l’âge de pierre, ni de nous habiller de peaux de bêtes (elles ont aussi besoin d’être préservées) mais bien au contraire d’engager la commune dans une dynamique d’avenir qui concilie préservation de l’environnement et cohésion sociale et économique. Ce n’est pas en renforçant un parc immobilier constitué pour moitié de résidences secondaires et en augmentant une population composée majoritairement de retraités, que Saint Mandrier prendra le chemin d’un développement durable. Ce ne sont pas non plus les programmes immobiliers démesurés qui sortent de terre qui vont changer la donne solidaire malgré un quota en trompe-l’œil de logements sociaux. Un développement reposant uniquement sur la collecte des taxes foncières et d’habitation sur les nouvelles résidences secondaires est une impasse économique puisque toute construction entraîne son lot de dépenses de fonctionnement et de besoins de services supplémentaires. Le grand perdant sera l’environnement, donc notre santé, notre qualité de vie collective.
Comme le dit un proverbe anglais « là où il y a une volonté, il y a un chemin », c’est ce chemin vers une communauté mandréenne intégrée et respectueuse de son environnement, apaisée et plus solidaire que nous proposons de suivre.
En ce début de période estivale, synonyme à la fois de repos pour certains et d’intenses activités pour celles et ceux œuvrent déjà pour accueillir nos amis vacanciers, nous ne pouvons qu’espérer que la crise sanitaire sera bientôt définitivement surmontée.
Nous vous souhaitons un bel été.
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Du verbe et de l’action….
Dans son édito du Mandréen du mois d’avril, le maire, pour fêter le premier anniversaire de sa réélection, a critiqué, sans toutefois les nommer ouvertement, « certains » qui essayent de faire entendre une voix différente. Au verbe, il prétend préférer l’action. C’est bien la moindre des choses, il a été élu sur un programme d’actions dont certaines ne sont toujours pas réalisées après plus de 3 mandatures ! C’est pourtant ce qui est attendu de lui et de son équipe et ce que la loi leur impose. « Certains », membres de l’opposition, d’associations de toute nature ou personnes qui agissent en sentinelles ou en lanceurs d’alerte, n’ont évidemment pas la main sur l’action communale ou métropolitaine. D’ailleurs ils sont bien souvent exclus de toutes discussions. Pour autant ils ne sont pas dans l’inaction et le verbe constitue l’un de leur mode d’expression, au sens littéral du terme, comme le requiert la loi avec la consultation citoyenne pour les sites sur lesquels sont implantés des industriels.
Monsieur le Maire semble donc réfuter l’existence de risques potentiels, naturels ou industriels, dont il a l’obligation de protéger la population de leurs aléas ? Peut-il affirmer qu’il n’y aura jamais de tsunami sur le littoral varois, que les sous-marins nucléaires (il oublie les deux réacteurs du porte-avions Charles de Gaulle) basés au cœur de la métropole et qui transitent par la passe devant Saint-Mandrier ne présenteraient aucun risque d’incident, oubliant l’incendie du Perle en juin dernier, qu’il n’y aura jamais plus de déversement de produits polluants de toute sorte en mer? Evidemment non !
Comment un maire peut-il se tromper à ce point en ne comprenant pas que ce n’est pas le déclassement des eaux de la Baie du Lazaret qui est recherché mais bien l’amélioration une bonne fois pour toute de la qualité des eaux de la rade pour garantir le droit des ostréiculteurs et des mytiliculteurs à exercer leur métier, mais aussi celui des usagers et des consommateurs à disposer d’une eau conforme aux normes de qualité fixées par la loi pour garantir la protection de leur santé ? Peu importe d’ailleurs que la pollution soit d’origine humaine (eaux usées ou industrielles) ou animale (aviaire) puisqu’après des années d’attente, il est plus que temps d’en identifier les sources pour les éliminer comme le requiert M. le Préfet dans son arrêté du 4 janvier 2021.
Enfin, l’évocation des actions de la métropole par M. le Maire laisse perplexe. Effectivement, la métropole sous la pression des associations a généralisé la motorisation au gaz des bus mais notre commune vient de remplacer son autocar par un car diesel. Beau contre-exemple de la part du Vice-président de TPM chargé de l’environnement. Il prétend que c’est TPM qui oblige les ferries à utiliser un fioul à bas niveau de soufre, ne sait-il pas que depuis le 1 janvier 2021 c’est une obligation qui découle de l’application des normes de l’organisation maritime internationale (OMI) reprises par la directive de l’Union européenne sur la nature des combustibles de navigation (directive 2012/33/UE du 21 novembre 2012).
L’action et le verbe sont complémentaires, ils s’enrichissent mutuellement et préparent le futur car comme le disait si bien Emile de Girardin en 1849 « Gouverner, c’est prévoir ; et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte ». Evidemment nous ne souhaitons ni tsunami, ni accident nucléaire, ni galette de mazout sur les plages, ni la fin de la conchyliculture et des élevages marins de la rade de Toulon, ni d’ailleurs aucune autre calamité, mais en parler c’est se préparer et mieux vaut prévenir que guérir.
Les élus de la Vague Mandéenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
Il est des publications qui suscitent plus d’enthousiasme et d’autosatisfaction que d’autres. De ce point de vue l’argus des communes de l’association contribuables associés l’a largement emporté sur l’INSEE, en particulier pour le Maire de Saint Mandrier. Il est vrai que l’appréciation du passé est plus valorisante que la préparation de l’avenir, par nature incertain. Il est ainsi plus facile de s’enorgueillir d’une note délivrée par une association, dont les prises de positions en faveur des climatosceptiques peuvent faire douter de sa clairvoyance, que de s’appuyer sur les statistiques sur l’évolution de la population, publiées par l’INSEE, pour engager les orientations indispensables.
Etrange paradoxe que ce satisfecit sur le fait qu’une ville puisse être bien gérée, comme si cela ne devait pas être la norme. Encore faut-il s’entendre sur la définition de la bonne gestion et se méfier des chiffres en trompe l’œil. La bonne gestion n’est pas qu’une affaire de taux d’endettement et de montant d’impôts par habitant. La bonne gestion c’est aussi savoir préparer l’avenir et ne pas avoir peur d’investir pour répondre aux besoins de demain sans retard.
C’est justement dans cette perspective que les données de l’INSEE ont une importance capitale. Cela permet d’analyser les tendances lourdes de l’évolution de la population au regard des services actuels, notamment médicaux. Il est un fait inéluctable que la population de Saint Mandrier vieillit (les plus de 60 ans représentent 37% des habitants de la Presqu’île contre 27% en 2007). Les médecins de Saint Mandrier sont atteints par le même phénomène naturel (2 médecins sont partis à la retraite ces deux dernières années et sur les 6 restants, 5 ont plus de 55 ans) et, faute de trouver des remplaçants, leur nombre va se réduire fortement à très court terme. La crise sanitaire actuelle montre bien l’importance d’une médecine de proximité, tant pour le suivi des habitantes et habitants au quotidien que pour la vaccination en cours. Peut-on raisonnablement accepter au moment où les attentes de santé sont prégnantes que les Mandréens, sans même évoquer les besoins estivaux, ne puissent plus compter sur une médecine de proximité et que Saint Mandrier devienne un désert médical ? C’est pourquoi nous proposons qu’un projet d’acquisition et d’aménagement d’une infrastructure accueillant une maison de santé soit lancé le plus rapidement possible en concertation avec toutes les parties concernées afin de permettre à de jeunes médecins et à d’autres professionnels de santé de répondre à cet impératif de société. Il est urgent de ne pas attendre, la bonne gestion ce n’est pas qu’une affaire de flux financier.
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L’attrait d’une presqu’île, c’est qu’elle ne se traverse pas, on y vient, on y séjourne et on en repart. Du moins quand l’unique accès routier n’est pas saturé comme ce fut le cas dans le courant du mois de février. Conjonction momentanée de travaux et de limitations sur laquelle nous n’épiloguerons pas mais qui illustre qu’une croissance infinie dans un monde limité est simplement impossible. 310 logements par ci, 100 par là, quelques saupoudrages supplémentaires et la congestion aiguë de février deviendra un mal chronique. Le problème peut être retourné dans tous les sens, l’accès routier de la presqu’ile n’étant pas extensible, les Sablettes resteront encore et toujours un goulet d’étranglement. D’ailleurs, le plan de déplacement urbain 2015-2025 de la métropole ne prévoit aucune solution d’amélioration pour la presqu’ile et Toulon est la 5ème ville la plus embouteillée de France ! Les navettes maritimes sont infiniment appréciables et constituent presque un privilège, et si augmenter la fréquence des liaisons et instaurer un cabotage entre les communes littorales seraient un premier axe d’amélioration, malheureusement cela ne répondra pas aux besoins principaux de déplacement des Mandréens. Non ! La seule solution pour limiter ces engorgements est de renoncer à de nouvelles constructions. La bétonisation de la presqu’ile n’est pas une fatalité et son avenir n’est pas dans une fuite en avant de la croissance de sa population. Tout comme il est urgent de mettre en place des solutions de transports maritimes alternatifs pour éviter que les poids lourds ne traversent les agglomérations et le port de Saint Mandrier. La préservation de la presqu’ile de charme, image si souvent mise en avant, et la sécurité physique des mandréens sont en jeux.
Alors évidement certains nous traiterons d’écolos bobos mais même Olivier de Kersauzon, faisant son autocritique, reconnaît le rôle vital de l'écologie. Il déclare ainsi que pendant longtemps « Quand j’entendais les écolos parler de la nature, je n’étais pas sûr qu’ils savaient reconnaître une feuille de chêne d’une feuille de hêtre » mais ilconcèdeaujourd'hui "On a eu du mal à comprendre. On n'avait pas encore compris que l'énorme machine était en route et qu'on était souvent en train d’abîmer cette planète". "Moi je l'ai vu tardivement, j'étais comme l'idiot auquel on montre la lune et qui regarde le doigt en se disant que le doigt n'est pas terrible. J'assume." Heureusement, il n’est jamais trop tard pour changer le cours des choses.
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