L’amour rend aveugle, c’est ce que prétend l’expression populaire. C’est sans doute vrai, du moins à Saint-Mandrier, tant l’amour que les Mandréens portent à leur presqu’île les empêche de réaliser à quel point la commune est sale.
C’est un peu comme la liberté, l’égalité et la fraternité que l’on inscrit sur le fronton des mairies, il ne suffit pas de se proclamer presqu’île de charme pour que la volonté s’accomplisse. La beauté naturelle de l’environnement de la presqu’île ne mérite pas un tel sort. Oui la presqu’île est belle, comme Paris que
l’on prétend la plus belle ville du monde mais aussi l’une des plus sales. Pour s’en convaincre, il suffisait de laisser traîner ses oreilles sur les commentaires des vacanciers ou tout simplement d’ouvrir un peu les yeux sur la réalité. Les détritus, les crottes de chiens, les poubelles débordantes, les déchets verts et les encombrants qui trônent sur les trottoirs ou la chaussée pendant des jours, les armoires électriques défoncées à portée de main des enfants, la balayeuse qui renvoie dans l’air la poussière recueillie dans les caniveaux, les mégots, les véhicules ventouses, etc. La liste est longue.
La faute à qui, aux Mandréens, aux touristes, à la mairie, à TPM ou à l’Etat ? Peu importe, le constat est là et bien là, il y a un vrai problème de propreté. Et surtout ne renvoyons pas l’argument du budget ou des taxes, il ne sert à rien de gagner le concours de la plus faible taxe d’enlèvement des ordures ménagères de l’agglomération, ce qu’attend la population c’est un service de qualité et une ville propre. La question se pose également sur la collecte des déchets verts et des encombrants et l’usage de la déchetterie, l’enlèvement devant la porte est certes aujourd’hui un privilège rare dans les communes, il est aussi de la responsabilité de chacune et chacun de contribuer à l’embellissement et l’entretien de la commune, sans attendre toujours tout de l’Etat, de TPM ou de la mairie.
Nous proposons donc que la mairie organise une consultation citoyenne par quartier afin d’échanger avec les habitantes et les habitants sur le service public de collecte des déchets, de la responsabilité de TPM, et de la propreté de l’espace public, de la responsabilité de la mairie, pour remonter les propositions des Mandréens pour améliorer la qualité de service. Mais également faire des propositions pour impliquer les habitants, mais aussi les commerçants, les touristes et visiteurs de passage pour nous permettre; collectivement; d’offrir à notre Presqu’île la propreté qu’elle mérite.
Depuis les dernières élections municipales de 2020, certains se complaisent dans les mauvais jeux de mots à l’égard des membres de la Vague mandréenne. C’est une technique politicienne classique utilisée par ceux en panne d’arguments pertinents. Ainsi, partant d’une affirmation qu’ils ne verraient plus les élus de la Vague mandréenne, qu’ils ne participeraient à rien et ne proposeraient rien, ils concluent « la vague divague » en réaction à l’une de leurs libres expressions du Mandréen. C’est un contre sens évident, puisque ces tribunes prouvent justement la vitalité de la Vague, même s’il est vrai, ses membres ont limité leur participation aux festivités qui ont accéléré l’arrivée de cette 4ème vague dans notre région.
En revanche, ils ne se seraient pas trompés s’ils avaient écrit que la vague a du vague à l’âme. Cette tristesse est dû à l’appareillage inopiné en juillet de notre ami Jean-Christophe Pelletier (JC pour ceux, nombreux, qui avainet de l’affection pour lui), parti trop tôt pour son dernière voyage vers une autre rive. Aussi, cet article du Mandréen est une opportunité pour évoquer sa gentillesse qui n’avait d’égale que sa générosité, son hospitalité, sa passion pour la musique, son engagement pour la protection de l’Océan. Qu’il nous soit permis de témoigner devant tous les Mandréens de notre attachement affectueux à cette belle personne. En souvenir de JC, nous pensons aux paroles de Brassens « Au rendez-vous des bons copains, y avait pas souvent de lapins. Quand l'un d'entre eux manquait à bord, c'est qu'il était mort. Oui, mais jamais, au grand jamais, son trou dans l'eau n'se refermait. Cent ans après, coquin de sort, Il manquait encore ». Oui le départ de Jean-Christophe crée un grand vide pour nombre d’habitants de notre presqu’île.
En cette rentrée de septembre, après un été plus que perturbé par les évolutions du virus, la mise en place d’un pass sanitaire et le renforcement des mesures sanitaires, les élus de la Vague mandréenne réaffirment leur engagement à œuvrer pour l’émergence d’un dialogue apaisé et constructif. Refusant tout dénigrement stérile et systématique, ils n’entreront pas dans ces querelles anachroniques entre majorité et opposition qui n’inspirent que lassitude et désintérêt pour la vie publique. Apprécie-t-on vraiment l’efficacité et l’implication d’un élu quel qu’il soit à sa présence sur les lieux d’un sinistre dont il n’a pas été prévenu (d’ailleurs est-ce que devenir élu municipal entraîne automatiquement l’attribution d’une qualification de sapeur-pompier ou d’urgentiste ? En tous cas le code général des collectivités territoriales et de la sécurité intérieure ne le mentionne pas, à moins que ce ne soit dans le plan communal de sauvegarde ?) ou d’une manifestation festive en période de crise sanitaire ? En tous cas, soyez sûrs que vous pouvez compter sur nous pour défendre une démocratie conviviale, à rechercher un développement plus équilibrée de notre presqu’île tant sur les plans social, sécuritaire qu’environnemental. Nous souhaitons aussi que, à côté des plus anciens d’entre nous, les plus jeunes puissent exprimer leur avis pour le futur de cette commune qui les concerne au premier chef au travers, par exemple, d’un conseil municipal des jeunes. Il y a bien d’autres sujets que nous n’éluderons pas, comme la multiplication des incivilités, l’amélioration de la propreté de la presqu’île ou la création d’une maison de santé qui, sous un statut ou un autre, a déjà pris forme ou prend forme dans les communes voisines.
Car, en quoi proposer une alternative à la politique actuelle de la commune est-ce mentir ou tromper les mandréens, ne serait-ce pas plutôt l’inverse ?
Les élus de la Vague Mandéenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
La Vague Mandréenne est régulièrement accusée par Monsieur le maire de s’opposer à tout développement de la commune. Affirmation facile et gratuite mais, nous devons le reconnaître, il a raison. Nous sommes effectivement opposés à tout développement de Saint Mandrier qui ne s’inscrit pas dans une perspective durable et qui détruirait notre environnement de façon irréversible. Précision essentielle dont l’oubli est étonnant de la part du vice-président de la commission Protection de l'Environnement, Développement durable, Transition écologique et énergétique de TPM.
Pour nous, le développement d’une commune ne se mesure pas à l’aune de l’augmentation de sa population et de sa frénésie de constructions grignotant inexorablement ses derniers espaces encore naturels. A moins que l’objectif ne soit de transformer Saint Mandrier en un nouveau Monaco ? Il ne suffit pas non plus d’ajouter « durable » à toute action pour qu’elle devienne vertueuse.
Nous n’imaginons pas renvoyer les Mandréens à l’âge de pierre, ni de nous habiller de peaux de bêtes (elles ont aussi besoin d’être préservées) mais bien au contraire d’engager la commune dans une dynamique d’avenir qui concilie préservation de l’environnement et cohésion sociale et économique. Ce n’est pas en renforçant un parc immobilier constitué pour moitié de résidences secondaires et en augmentant une population composée majoritairement de retraités, que Saint Mandrier prendra le chemin d’un développement durable. Ce ne sont pas non plus les programmes immobiliers démesurés qui sortent de terre qui vont changer la donne solidaire malgré un quota en trompe-l’œil de logements sociaux. Un développement reposant uniquement sur la collecte des taxes foncières et d’habitation sur les nouvelles résidences secondaires est une impasse économique puisque toute construction entraîne son lot de dépenses de fonctionnement et de besoins de services supplémentaires. Le grand perdant sera l’environnement, donc notre santé, notre qualité de vie collective.
Comme le dit un proverbe anglais « là où il y a une volonté, il y a un chemin », c’est ce chemin vers une communauté mandréenne intégrée et respectueuse de son environnement, apaisée et plus solidaire que nous proposons de suivre.
En ce début de période estivale, synonyme à la fois de repos pour certains et d’intenses activités pour celles et ceux œuvrent déjà pour accueillir nos amis vacanciers, nous ne pouvons qu’espérer que la crise sanitaire sera bientôt définitivement surmontée.
Nous vous souhaitons un bel été.
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Du verbe et de l’action….
Dans son édito du Mandréen du mois d’avril, le maire, pour fêter le premier anniversaire de sa réélection, a critiqué, sans toutefois les nommer ouvertement, « certains » qui essayent de faire entendre une voix différente. Au verbe, il prétend préférer l’action. C’est bien la moindre des choses, il a été élu sur un programme d’actions dont certaines ne sont toujours pas réalisées après plus de 3 mandatures ! C’est pourtant ce qui est attendu de lui et de son équipe et ce que la loi leur impose. « Certains », membres de l’opposition, d’associations de toute nature ou personnes qui agissent en sentinelles ou en lanceurs d’alerte, n’ont évidemment pas la main sur l’action communale ou métropolitaine. D’ailleurs ils sont bien souvent exclus de toutes discussions. Pour autant ils ne sont pas dans l’inaction et le verbe constitue l’un de leur mode d’expression, au sens littéral du terme, comme le requiert la loi avec la consultation citoyenne pour les sites sur lesquels sont implantés des industriels.
Monsieur le Maire semble donc réfuter l’existence de risques potentiels, naturels ou industriels, dont il a l’obligation de protéger la population de leurs aléas ? Peut-il affirmer qu’il n’y aura jamais de tsunami sur le littoral varois, que les sous-marins nucléaires (il oublie les deux réacteurs du porte-avions Charles de Gaulle) basés au cœur de la métropole et qui transitent par la passe devant Saint-Mandrier ne présenteraient aucun risque d’incident, oubliant l’incendie du Perle en juin dernier, qu’il n’y aura jamais plus de déversement de produits polluants de toute sorte en mer? Evidemment non !
Comment un maire peut-il se tromper à ce point en ne comprenant pas que ce n’est pas le déclassement des eaux de la Baie du Lazaret qui est recherché mais bien l’amélioration une bonne fois pour toute de la qualité des eaux de la rade pour garantir le droit des ostréiculteurs et des mytiliculteurs à exercer leur métier, mais aussi celui des usagers et des consommateurs à disposer d’une eau conforme aux normes de qualité fixées par la loi pour garantir la protection de leur santé ? Peu importe d’ailleurs que la pollution soit d’origine humaine (eaux usées ou industrielles) ou animale (aviaire) puisqu’après des années d’attente, il est plus que temps d’en identifier les sources pour les éliminer comme le requiert M. le Préfet dans son arrêté du 4 janvier 2021.
Enfin, l’évocation des actions de la métropole par M. le Maire laisse perplexe. Effectivement, la métropole sous la pression des associations a généralisé la motorisation au gaz des bus mais notre commune vient de remplacer son autocar par un car diesel. Beau contre-exemple de la part du Vice-président de TPM chargé de l’environnement. Il prétend que c’est TPM qui oblige les ferries à utiliser un fioul à bas niveau de soufre, ne sait-il pas que depuis le 1 janvier 2021 c’est une obligation qui découle de l’application des normes de l’organisation maritime internationale (OMI) reprises par la directive de l’Union européenne sur la nature des combustibles de navigation (directive 2012/33/UE du 21 novembre 2012).
L’action et le verbe sont complémentaires, ils s’enrichissent mutuellement et préparent le futur car comme le disait si bien Emile de Girardin en 1849 « Gouverner, c’est prévoir ; et ne rien prévoir, c’est courir à sa perte ». Evidemment nous ne souhaitons ni tsunami, ni accident nucléaire, ni galette de mazout sur les plages, ni la fin de la conchyliculture et des élevages marins de la rade de Toulon, ni d’ailleurs aucune autre calamité, mais en parler c’est se préparer et mieux vaut prévenir que guérir.
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Il est des publications qui suscitent plus d’enthousiasme et d’autosatisfaction que d’autres. De ce point de vue l’argus des communes de l’association contribuables associés l’a largement emporté sur l’INSEE, en particulier pour le Maire de Saint Mandrier. Il est vrai que l’appréciation du passé est plus valorisante que la préparation de l’avenir, par nature incertain. Il est ainsi plus facile de s’enorgueillir d’une note délivrée par une association, dont les prises de positions en faveur des climatosceptiques peuvent faire douter de sa clairvoyance, que de s’appuyer sur les statistiques sur l’évolution de la population, publiées par l’INSEE, pour engager les orientations indispensables.
Etrange paradoxe que ce satisfecit sur le fait qu’une ville puisse être bien gérée, comme si cela ne devait pas être la norme. Encore faut-il s’entendre sur la définition de la bonne gestion et se méfier des chiffres en trompe l’œil. La bonne gestion n’est pas qu’une affaire de taux d’endettement et de montant d’impôts par habitant. La bonne gestion c’est aussi savoir préparer l’avenir et ne pas avoir peur d’investir pour répondre aux besoins de demain sans retard.
C’est justement dans cette perspective que les données de l’INSEE ont une importance capitale. Cela permet d’analyser les tendances lourdes de l’évolution de la population au regard des services actuels, notamment médicaux. Il est un fait inéluctable que la population de Saint Mandrier vieillit (les plus de 60 ans représentent 37% des habitants de la Presqu’île contre 27% en 2007). Les médecins de Saint Mandrier sont atteints par le même phénomène naturel (2 médecins sont partis à la retraite ces deux dernières années et sur les 6 restants, 5 ont plus de 55 ans) et, faute de trouver des remplaçants, leur nombre va se réduire fortement à très court terme. La crise sanitaire actuelle montre bien l’importance d’une médecine de proximité, tant pour le suivi des habitantes et habitants au quotidien que pour la vaccination en cours. Peut-on raisonnablement accepter au moment où les attentes de santé sont prégnantes que les Mandréens, sans même évoquer les besoins estivaux, ne puissent plus compter sur une médecine de proximité et que Saint Mandrier devienne un désert médical ? C’est pourquoi nous proposons qu’un projet d’acquisition et d’aménagement d’une infrastructure accueillant une maison de santé soit lancé le plus rapidement possible en concertation avec toutes les parties concernées afin de permettre à de jeunes médecins et à d’autres professionnels de santé de répondre à cet impératif de société. Il est urgent de ne pas attendre, la bonne gestion ce n’est pas qu’une affaire de flux financier.
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L’attrait d’une presqu’île, c’est qu’elle ne se traverse pas, on y vient, on y séjourne et on en repart. Du moins quand l’unique accès routier n’est pas saturé comme ce fut le cas dans le courant du mois de février. Conjonction momentanée de travaux et de limitations sur laquelle nous n’épiloguerons pas mais qui illustre qu’une croissance infinie dans un monde limité est simplement impossible. 310 logements par ci, 100 par là, quelques saupoudrages supplémentaires et la congestion aiguë de février deviendra un mal chronique. Le problème peut être retourné dans tous les sens, l’accès routier de la presqu’ile n’étant pas extensible, les Sablettes resteront encore et toujours un goulet d’étranglement. D’ailleurs, le plan de déplacement urbain 2015-2025 de la métropole ne prévoit aucune solution d’amélioration pour la presqu’ile et Toulon est la 5ème ville la plus embouteillée de France ! Les navettes maritimes sont infiniment appréciables et constituent presque un privilège, et si augmenter la fréquence des liaisons et instaurer un cabotage entre les communes littorales seraient un premier axe d’amélioration, malheureusement cela ne répondra pas aux besoins principaux de déplacement des Mandréens. Non ! La seule solution pour limiter ces engorgements est de renoncer à de nouvelles constructions. La bétonisation de la presqu’ile n’est pas une fatalité et son avenir n’est pas dans une fuite en avant de la croissance de sa population. Tout comme il est urgent de mettre en place des solutions de transports maritimes alternatifs pour éviter que les poids lourds ne traversent les agglomérations et le port de Saint Mandrier. La préservation de la presqu’ile de charme, image si souvent mise en avant, et la sécurité physique des mandréens sont en jeux.
Alors évidement certains nous traiterons d’écolos bobos mais même Olivier de Kersauzon, faisant son autocritique, reconnaît le rôle vital de l'écologie. Il déclare ainsi que pendant longtemps « Quand j’entendais les écolos parler de la nature, je n’étais pas sûr qu’ils savaient reconnaître une feuille de chêne d’une feuille de hêtre » mais ilconcèdeaujourd'hui "On a eu du mal à comprendre. On n'avait pas encore compris que l'énorme machine était en route et qu'on était souvent en train d’abîmer cette planète". "Moi je l'ai vu tardivement, j'étais comme l'idiot auquel on montre la lune et qui regarde le doigt en se disant que le doigt n'est pas terrible. J'assume." Heureusement, il n’est jamais trop tard pour changer le cours des choses.
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La réhabilitation de la propriété Fliche avec l’installation du Conservatoire de musique faisait partie du programme électoral de La Vague Mandréenne. Nous y sommes de ce fait favorables.
D’ailleurs, Mme Montagny qui est architecte, s’est proposée pour participer aux réunions de travail avec le futur maître d’œuvre pour apporter son expertise, ce qui a été refusé par Monsieur le Maire.
Cependant, comme cela a été montré dans le passé, il y a un risque juridique important sur le site de la propriété puisque la commune a été condamnée à de nombreuses reprises (8 fois, y compris par le Conseil d’Etat*) pour sa volonté d’urbanisation et ses projets d’aménagements successifs sur ce site.
Très récemment, le 3 décembre 2019, le Tribunal administratif de Toulon a rappelé le caractère remarquable et patrimonial de cette propriété et sa protection par la loi « Littoral ».
Or, à l’analyse du projet présenté au Conseil Municipal par Monsieur le Maire, il apparaît par exemple que le zonage UCb annulé par le tribunal est toujours mentionné sur les plans du site, de même que l’emplacement réservé pour le parking qui a été également annulé par le tribunal.
La projet présenté ne mentionne pas l’emprise au sol du bâtiment envisagé par rapport à celle du bâtiment existant, alors que la réhabilitation ne peut pas légalement dépasser cette dernière.
S’il y a des écarts par rapport à la réglementation, il y aura, n’en doutons pas, de nouveaux recours devant le tribunal administratif et donc des délais dans la réalisation de ce projet que les Mandréens attendent avec impatience.
Concernant les aspects financiers, le montant total du projet de réhabilitation est passé de 3,3 Meuros en avril 2018 (CM séance du 10 avril 2018), puis à 4,7 Meuros en décembre 2019 et atteint 5,2 Meuros en décembre 2020, soit une augmentation de plus de 10% sur l’année, sans explication.
En outre, il y a également un risque financier pour la partie autofinancée par la commune puisque les participations de l’état, comme la DETR ne sont pas connues à ce jour, sans parler des demandes de subventions au département et à la région.
Compte tenu de la dérive budgétaire déjà observée sur ce projet le risque financier est donc bien réel.
Pour conclure, nous sommes favorables au projet de réhabilitation de la propriété Fliche mais avec une réalisation dans le cadre d’un respect strict de la loi, en particulier de la loi « littoral » et dans une enveloppe budgétaire raisonnable pour la commune.
Pour toutes ces raisons et dans l’attente d’une présentation plus précise des éléments techniques et financiers, qui pourrait se faire lors d’une réunion publique afin d’informer en toute transparence les mandréennes et mandréens, nous avons pris nos responsabilités en nous abstenant de voter le projet lors du dernier conseil municipal.
Les élus de la Vague Mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny
*2003 : annulation zone UE du POS/ TA Nice
2010,2013, 2014 : annulation Zonage UD du PLU de 2007 /TA de Nice/ Cour d’Appel/ Conseil d’Etat.
2012,2014,2015 : annulation permis d’aménager et permis de construire / TA Toulon/ Cour d’Appel/ Conseil d’Etat
Parce qu’il faut toujours conserver la foi en l’avenir et espérer le meilleur pour demain, quelles que soient les circonstances et les difficultés, nous vous adressons nos meilleurs vœux pour 2021.
Des vœux d’espoir avant tout, l’espoir de voir la crise sanitaire s’estomper, l’espoirde retrouver les plaisirs d’une vie sociale et de partage mise à mal par une difficile mais nécessaire distanciation. Espoir , pour toutes celles et tous ceux qui ont été cruellement frappés par ce redoutable virus et ses conséquences mais aussi par les épreuves de la vie, de retrouver la sérénité.
Des vœux de paix, de fraternité et d’apaisement pour une société qui semble chaque jour un peu plus se fragmenter et douter.
Des vœux de réussite et d’accomplissement dans vos entreprises, des vœux de bonheur enfin, au travers des grandes et des petites joies du quotidien et de la vie familiale.
Cette nouvelle année c’est également l’occasion pour nous de fêter notre premier anniversaire. Celui du rassemblement de Mandréennes et de Mandréens profondément attachés à Saint Mandrier, partageant la même volonté, au-delà de leurs différences, de démarche de participation citoyenne fondée sur une cohérence environnementale.
Une année au cours de laquelle La Vague Mandréenne a recueilli plus d’un tiers des voix lors des élections municipales. Un score admirable pour une initiative aussi jeune, n’en déplaise à ceux qui ne croient voir qu’une victoire écrasante de la majorité municipale. Un an plus tard, La Vague est toujours là, elle n’a pas été emportée par le ressac, lou ressac comme s’en gaussaient certains, prédisant avec malice la disparition de de ce mouvement de bobos, écolos, bricolos, parigots. Qualificatifs dont on peine à trouver et à donner une juste définition mais qui, dans la bouche de ceux qui les prononcent, sonnent comme une insulte inacceptable et inadmissible à l’égard des Mandréennes et Mandréens qui animent ou accordent leur soutien à La Vague Mandréenne.
La Vague est là et bien là et, sans jeu de mots, elle résistera contre vents et marées à l’adversité. Parce que le quotidien et l’avenir de Saint Mandrier et de ses habitants sont une motivation qui permet de dépasser les attaques personnelles. Quelles peuvent être les motivations de femmes et d’hommes qui se font publiquement traiter de menteurs, d’incompétents ou d’irresponsables simplement parce qu’ils osent exprimer une voix ou une politique différente ? Sont-ils ou ont-ils été des professionnels négligents et inconséquents ? Sont-ils des citoyens irrespectueux ? Auraient-ils vraiment envie de s’engager et de s’exposer si, comme cela a été écrit, ils avaient des choses à se reprocher en s’interrogeant sur la pertinence du développement de la vidéoprotection ? Peut-on et doit-on les blâmer et les vilipender parce qu’ils n’ont pas 25 ans d’expérience de gestion communale ? Ils n’ont pour seule ambition que de servir leurs concitoyens dans un esprit d’ouverture et de bienveillance tout en sachant qu’un maire et son équipe ne peuvent agir qu’avec le soutien efficace des cadres et agents de la commune dont on oublie trop souvent, à Saint Mandrier comme ailleurs, de souligner la compétence et l’importance.
La Vague sera encore là en 2021 pour faire avancer ses idées, vos idées, et défendre sa vision, votre vision de l’avenir. Vous pouvez compter sur notre engagement.
Nous vous souhaitons de connaître le meilleur au cours de cette nouvelle année.
Les élus de la Vague Mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny
Nous avons effectivement décidé de nous abstenir lors du vote de l’augmentation (+75 000 €) du budget dédié à la vidéoprotection pour plusieures raisons.
En premier lieu, bien que nous ayons demandé l’accès à l’audit sur la vidéoprotection à l’origine de cette augmentation, il ne nous a pas été transmis à temps avant le débat en conseil municipal. Comment alors approuver des modifications budgétaires sans avoir pu analyser le document qui doit les justifier.
Ensuite nous pensons que le débat sur la sécurité mérite mieux qu’un vote de budget en catimini, surtout pour un investissement de 275 000 euros qui correspond à près de 7% du budget d’investissement de la commune.
Notre interrogation sur la place accordée à la vidéoprotection pour assurer la sécurité sur notre presqu’île et la question de son efficacité par rapport au montant important dans le budget de la commune est partagée par de nombreux Mandréens ainsi que la cour des comptes. Celle-ci conclut dans un rapport récent* que la vidéoprotection est un dispositif coûteux, avec une efficacité insuffisamment mesurée dans un contexte de vide juridique persistant.
En effet, Saint-Mandrier sur mer est sans doute une presqu’île de charme mais malheureusement cela ne la préserve pas des actes de délinquance, de malveillance et des incivilités. Des Mandréens sont régulièrement victimes d’agressions, d’actes de violence ou de cambriolages. Sur les réseaux sociaux ils expriment leur exaspération devant la persistance, par exemple, de « rodéos motorisés », source d'insécurité routière et une nuisance insupportable.
En début d’année, monsieur le maire déclarait qu’une nette diminution de la délinquance aurait été obtenue, notamment, par la création de deux postes supplémentaires de policiers municipaux et l’installation de la vidéoprotection. Il y a visiblement une distorsion entre ses affirmations et la réalité, sinon comment expliquer sa volonté maintenant de renforcer le système de surveillance en y consacrant un budget conséquent. Certes, la surveillance par caméras, peut avoir un effet dissuasif et trouver une utilité pour la conduite des enquêtes judiciaires, cependant c’est un outil de sécurité passive, sauf à disposer d’une « brigade d’intervention H24 » que la commune n’a toujours pas et que ce budget de 275 000 euros pourrait financer.
Cette question mérite au moins un débat avec des spécialistes. Nous proposons, puisqu’il n’existe pas encore d’organe spécifique au niveau métropolitain, que Saint-Mandrier se dote d’un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD). C’est un outil de coopération en matière de prévention et de traitement de la délinquance prévu par la loi, à la disposition des municipalités. Loin d’être un énième comité Théodule, cette structure, présidée par le maire, comprendrait des élus, des représentants de l’État et de la Justice et des professionnels confrontés aux manifestations de la délinquance. Ce CLSPD constituerait un cadre de concertation afin de définir les priorités de la lutte contre l’insécurité et de la prévention de la délinquance dans la commune.
Le maire pourra bien nous rétorquer qu’il ne nous a pas attendu et qu’il connaît ses responsabilités, que le CLSPD n’est pas obligatoire pour notre commune mais la sécurité de Saint Mandrier ne sera pas assurée que par des écrans, même en les multipliant…ni par des déclarations velléitaires.
Nous vous souhaitons à toutes et tous de belles fêtes de fin d’année malgré le contexte sanitaire.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny
* Les polices municipales - octobre 2020 Cour des comptes - www.ccomptes.fr/fr/publications/les-polices-municipales
Dans Le Mandréen d'octobre, Monsieur le Maire publie une réponse à notre « libre expression » concernant notre opposition à poursuivre des projets immobiliers hors normes au Pin Rolland. Nous rappelons tout d’abord que cette mauvaise habitude est contraire à la lettre et à l'esprit de la loi, qui interdit à un Maire de publier un « droit de réponse » dans le même numéro d'un bulletin municipal, afin de permettre une expression démocratique équilibrée.
Nous passerons rapidement sur les propos totalement déplacés de Gilles Vincent sur le manque de sérieux de notre position (quelle arrogance !) et sur les attaques ad hominem sur l’hébergement des membres de La Vague mandréenne qui les disqualifieraient selon lui pour avoir un avis sur sa politique de logement (quelle élégance !).
Rappelons donc aux Mandréens la position que nous avons défendue pendant la dernière campagne municipale pour faire face au déficit de logements sociaux sur de la commune. Le constat : La politique de logement menée par Gilles Vincent et ses équipes municipales successives pendant ces 25 dernières années a davantage soutenu la construction de résidences secondaires ou de vacances (rappelons le taux de 50% de résidences secondaires le plus élevé de l’aire toulonnaise et les 154 logements de vacances 4 étoiles de la Marinière-Nemea construits récemment et qui ne profitent pas aux mandréens) au détriment de logements en résidence principale et d'un programme ambitieux de constructions de logements sociaux.
Son bilan : 6,7% de logements sociaux, soit un déficit de 540 logements (rien que ça !) conduisant à plus de 100 000 euros de pénalités annuelles payées par les contribuables Mandréens (106 841 euros en 2019).
Nous avons perdu près de 450 habitants entre 2007 et 2017 (derniers chiffres de l’INSEE) et pourtant des parcelles ont été trouvées pour construire 350 logements supplémentaires sur cette période dont 210 résidences secondaires pour seulement 41 logements sociaux… C'est donc sa politique qui, contrairement à ce qu'affirme Monsieur Vincent, ne respecte pas la loi qui aurait permis de répondre aux difficultés des jeunes mandréens et des nouveaux arrivants pour se loger.
Mise sous pression par l’Etat pour son inaction du dernier quart de siècle, l'équipe municipale, sous prétexte de réduire le déficit en logements sociaux qu'elle a créé, a pour seule réponse d’artificialiser et bétonner davantage de zones naturelles et agricoles, pourtant essentielles à notre avenir, dont certaines en zones inondables avec potentiellement des conséquences catastrophiques comme nous l’avons vu récemment.
Quand l’INSEE recense plus de 160 logements vacants sans compter les logements des personnels de la Marine sur la Presqu’île, nous considérons qu’une politique moins prédatrice des espaces naturels et agricoles et plus inventive pour réduire le nombre de résidences secondaires au profit de logements sociaux est possible pour le bien de tous les Mandréens. Et notre rôle d’élus minoritaires est de vous le faire savoir, n’en déplaise à Monsieur le Maire (retrouvez toutes nos informations sur : www.lavague.info).
Bétonnisation du littoral : vérité avant l’isthme, mensonge au-delà
La nouvelle Maire de La Seyne-sur-Mer, que Monsieur Vincent aura du mal à qualifier d’écolo-bobo, a décidé d’annuler le permis de construire d’un projet de près de 150 logements dont 30% de sociaux sur le site de Coste Chaude. Elle justifie cette décision dans « Le Seynois » par « un foncier agricole de plus en plus réduit, des espèces rares à protéger, une imperméabilisation croissante des sols, et l’étroitesse des réseaux routiers desservant le site ». La crise du COVID-19 a encore augmenté la nécessité de préserver la vocation agricole de ce site : « nous devons retrouver les circuits courts de production, avec une vente directe sur place ».
Ce sont les mêmes constats et objectifs qui justifient notre soutien à l’annulation du projet de construction de 250 logements au pin Rolland, avec en plus un risque important d’inondation et de submersion marine, ainsi que le reclassement des espaces agricoles des Serres Garrone. La majorité municipale continue pour sa part à soutenir sans réserve ce projet et à nier le problème d’artificialisation des espaces naturels et agricoles.
L’urbanisation excessive et ses conséquences sont pourtant bien reconnues par Nathalie Bicais, Vice-présidente dans la même majorité que Monsieur Vincent à la Métropole : « on est en train de bétonner notre littoral. Il faut reprendre la main et évaluer les besoins en équipements générés par l’arrivée de nouveaux habitants (…) Il y a une contradiction entre la loi SRu, ses quotas de logements sociaux et le besoin, pressant, de préserver la biodiversité et les espaces remarquables boisés sur notre littoral. »
Pour cela, « tous les dossiers d’urbanisation vont être réévalués » et « des modifications seront apportées au pLu (plan Local d’urbanisme) ». Elle appelle à un « positionnement commun au sein du pLu intercommunal » et que « les 12 villes de la Métropole y travaillent avec le nouveau préfet du Var ».
Nous espérons que cet appel sera entendu par Monsieur Vincent et qu’il participera à ce mouvement de prise de conscience générale que la préservation de notre littoral et de nos espaces naturels ainsi que la reconquête des espaces agricoles sont plus importants pour notre avenir et celui de nos enfants que la construction de nouveaux complexes immobiliers, surtout dans une ville comme Saint Mandrier qui perd des habitants depuis des années et qui a le taux de résidence secondaire le plus élevé de la Métropole.
Si l’on se réfère aux articles de M. Le Maire dans « Le Mandréen » (« INTOX d’une association et INFOS de la municipalité : Les Mandréens jugeront » et « Élections municipales et implication d’une association : un mélange des genres ») et à ses propos lors des réunions du conseil municipal, il n’y aurait donc guère que deux sujets de préoccupation majeure pour la gestion de la commune de Saint Mandrier. Deux sujets qui vireraient même à l’obsession tant la virulence des propos et des méthodes interpellent de la part d’une majorité qui se prétend « jamais aussi bien élue ».
Visiblement la Vague Mandréenne et ses élus dérangent tout autant que l’Association de protection de l’environnement avec laquelle il existe, de la manière la plus légale et démocratique, des liens personnels. Le dernier conseil municipal du 10 juillet est une triste illustration de cette situation. Rarement un maire n’avait fait preuve d’autant d’agressivité à l’égard d’élus minoritaires, allant même jusqu’à les menacer de la main et de la parole.
On peut à cet égard saluer les propos tenus par
Madame Nathalie Bicais, nouvelle maire de la Seyne sur Mer, lors des cérémonies du 14 juillet, qui a fait siens les propos d’Albert Camus selon lesquels « la démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité mais la protection de la minorité ».
C’est sur cette idée de la démocratie et restant fidèles à leur programme que les élus de la Vague Mandréenne continueront de s’engager sur les projets qui ont été rappelés dans notre bulletin d’information de juin et qui seront complétés et enrichis dans les prochaines éditions.
On peut posséder les chaussures les plus confortables du monde, un petit caillou reste un petit caillou … et... un tout petit caillou peut briser une grande jarre - proverbe chinois.
En cette période de déconfinement suite au pic de la crise sanitaire liée au covid-19, et alors que la crainte de l’apparition d’une seconde vague semble s’éloigner, il nous semble important de tirer les premières leçons de cette crise pour notre Presqu’île.
Si nous avons eu de la chance dans le Var d’être relativement épargnés par l’épidémie, la forte vulnérabilité des habitants et la spécificité de notre commune rendent prioritaires certains chantiers pour mieux se préparer pour l’avenir. Ainsi, nous défendrons notamment au conseil municipal :
- Le soutien aux initiatives solidaires qui se sont créées ou développées pendant la crise sanitaire en renforçant la participation citoyenne ;
- Un arrêt des projets de construction des complexes immobiliers notamment au Pin Rolland qui vont accroître la densité de population qui était déjà problématique lors du confinement ;
- La rénovation de l’école Louis Clément dont la vétusté n’a pas permis d’accueillir nos enfants dans de bonnes conditions au début du déconfinement ;
- Une amélioration de l’offre de transports publics et la mise en chantier d’une piste cyclable entre le village et le Pin Rolland ;
- Le développement et la promotion des commerces locaux et le développement d’une production alimentaire locale afin d’accroître l’autonomie de notre commune ;
- Une amélioration de la communication municipale pour assurer aux Mandréens un égal accès aux informations importantes.
Retrouvez nos propositions en détail sur www.lavague.info et échangez avec nous par mail à