Budget 2023, le compte n'y est pas !
Après avoir été accusés de prosélytisme, et de bien d’autres choses encore précédemment, nous voilà désormais qualifiés, en conseil municipal, de démagogues. En effet, proposer de diminuer le taux d’imposition communal de la taxe foncière, en raison de la mise en perspective de cette recette fiscale - qui va encore augmenter en 2023 du fait de la revalorisation de 7,1% des bases imposée par l’Etat - et des dépenses envisagées, serait de la pure démagogie politicienne caractéristique de certains partis politiques. Or, nous le répétons, notre engagement est celui de citoyens pour Saint-Mandrier. Citoyens qui ne sont en aucune manière inféodés à l’opinion ou l’orientation de tel ou tel parti. Nous relevons d’ailleurs que les arguments que nous soutenons régulièrement sont indistinctement repris, ça et là, par les équipes municipales en place et leurs oppositions dans un joyeux ballet d’étiquettes. Viendrait-il à l’idée du maire de Saint-Mandrier de traiter une conseillère municipale, candidate aux dernières élections législatives dans une grande ville française sous la bannière « Les Républicains », de démagogue pour avoir demandé la diminution de la taxe foncière en évoquant « le magot, le butin, la cagnotte…constitué par la ville avec cette hausse d’impôt » ? C’est plus difficile quand on est tenu par l’affiliation à un parti.
Alors, évidemment, il est loisible d’argumenter en mettant en avant le sens des responsabilités contre la facilité des démagogues. L’adoption d’un budget est toujours une étape particulière au cours de laquelle peuvent toujours s’engager de sérieuses batailles de chiffres. Le combat est néanmoins forcément inégal pour ceux qui ne détiennent pas le pouvoir de décision. Il y a cependant au moins une certitude à Saint Mandrier, c’est que si la municipalité évolue dans la "sérénité budgétaire" (Var matin du 22 mars 2023) c’est grâce au porte-monnaie des Mandréens.
Mais si nous avons voté contre le budget primitif de 2023, ce n’est pas par pure démagogie ou posture d’opposition, mais parce qu’il ne nous apparaît pas répondre aux besoins des Mandréens pour l'avenir. Nous prenons acte, qu'après l'avoir réclamé depuis 3 ans, les rénovations des bâtiments communaux prendront enfin en compte la transition énergétique à l’issue de l’évaluation menée avec des partenaires institutionnels, malheureusement trop tard pour les travaux de l'hôtel de ville, qui apparemment étaient trop urgents pour attendre ce diagnostic… Il n'est en revanche pas acceptable que la ville ne s’engage pas financièrement dès à présent dans le projet de création d’une maison de santé pourtant jugé indispensable par un grand nombre de mandréens. Cette maison de santé n’est pas un projet à réaliser dans trois ans ou plus mais maintenant. Il y a une forme d’urgence et elle ne doit pas constituer un enjeu politicien. C'est un projet pour la ville qui n’a aucune couleur politique mais qui ne peut se faire sans la municipalité. Nous espérons que la majorité n'attendra pas la prochaine campagne municipale pour se saisir du sujet sérieusement...
Des alternatives à la bétonisation de la Presqu'île existent... mais il faut avoir du courage politique.
L’île de Batz et Saint Mandrier n’ont a priori presque rien en commun. La Manche n’est pas la Méditerranée, la Bretagne n’est pas la Provence et il y a 10 fois moins d’habitants chez l’une que chez l’autre. Et pourtant, avec une superficie assez proche, un climat qui permet au conservatoire du littoral d’entretenir du côté du Ponant un jardin exotique aux palmiers de toutes espèces qui se plairait tout autant du côté de la rade du port du Levant et de son domaine de l’Ermitage, un sémaphore chacune, elles souffrent toutes les deux du même mal.
Ce mal qui vient justement de cette douceur de vivre et de la beauté de leurs paysages qui , en séduisant des personnes disposant de revenus suffisants, entraînent un renchérissement de la valeur du patrimoine immobilier. Ce qui , peu à peu, transforme les 2 iliennes en refuge estival et en chasse les habitants qui n’ont plus les moyens de s’y loger. Ainsi, 66% des habitations de l’île de Batz et près de la moitié de celles de Saint Mandrier sont des résidences secondaires.
Comparaison n’est pas raison, il n’empêche que, pour permettre à ses habitants de rester sur l’île et éviter que toute vie s’arrête en dehors des vacances, le maire de l’île de Batz démarche les propriétaires de l’île qui proposent leurs biens sur les plateformes de locations saisonnières. Son but étant de faire en sorte que la mairie loue quelques logements à l’année et puisse les sous-louer de manière permanente à des administrés contraints, autrement, à l’exil continental.
Nous sommes heureux de constater que les solutions que nous avançons ne sont pas utopistes et qu’il existe d’autres voies que la construction pour apporter des réponses aux besoins de logement des Mandréens. Tout en soulignant que le profil du maire de l’île de Batz ne semble pas répondre à celui de l’écolo bobo irresponsable habituellement décrié par certain ici. Evidemment, l’initiative n’est pas la solution mais une solution pour sortir de la spirale des résidences secondaires. En même temps, ceci nous permet de dire que nous aussi nous considérons que la loi SRU n’est pas parfaite et qu’elle comporte des imperfections. Ainsi, en imaginant que la mairie de Saint Mandrier loue 4 résidences secondaires et les transforme ainsi en résidences principales locatives, elle augmenterait mathématiquement de 1 l’objectif de 25% de logements sociaux fixé par la loi. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, avec 50% de logements sociaux dans un programme de béton, on continue de repousser la cible toujours un peu plus loin.
Nous sommes une liste citoyenne et nous ne nous sentons obligés en rien par les positions passées, présentes et à venir des partis politiques. Tout le monde ne peut pas en dire autant.
Ce qui nous importe c’est l’avenir de la presqu’île et des Mandréens.
Décidément le maire ne recule devant aucune extravagance. Il fallait quand même oser écrire comme il vient de le faire dans le dernier Mandréen que « les élus de l’opposition font du prosélytisme et que c’est ce qui est le plus amoral en politique ». Rien que cela ! Manière détournée une nouvelle fois de les injurier, tout en prenant soin de préciser « politique », car derrière l’amoralité humaine on entend le plus souvent évoquer un comportement quasi animal, dénué d’empathie envers les autres humains et ne manifestant ni culpabilité ni remords. A moins que ce ne soit le psychopathe atteint du trouble de la personnalité antisociale. Déjà qu’il ne cesse de comparer nos éducations, voila maintenant que nous serions devenus des individus dépourvus de moralité voire des êtres asociaux. Quant au prosélytisme est-ce encore une fois une façon de nous traiter, l’air de rien, d’ayatollah ? Car, au sens premier, tout mouvement, politique, religieux, sportif ou culturel fait du prosélytisme et cela n’a strictement rien de péjoratif. Il fallait vraiment oser avancer cela mais de la part du spécialiste auto-proclamé des coups tordus rien ne nous étonne plus.
Et tout cela pourquoi ? Pour illustrer un éditorial sur les logements sociaux qui ne brille pas par sa limpidité et qui perd le lecteur alors qu’il n’y a qu’une seule loi en vigueur, avec un seul pourcentage mais des étalements d’application. Un article qui sert, encore une fois, à prétendre que « ce n’est pas moi le bétonneur, ce n’est pas ma faute, le responsable c’est la ministre, c’est l’Etat». Encore pire une ministre écologiste, mieux écolo, dont nous serions les prosélytes au travers de nos élucubrations. Elucubrations qui devraient nous valoir de nous faire traiter prochainement de chevelus, ce qui rime bien avec écolos, et de piètres penseurs, ce qu’il ne manque jamais une occasion de faire.
On se demande bien comment il a pu faire pour assister le 3 mars à l’inauguration au domaine de Fabrégas à La Seyne des totems « Auberge ‘In » de l’artiste Lucas Irad, œuvre que ne renieraient pas les écolos bobos de La Vague, avec cet « hôtel à insectes revisité et doté d’une fonction de récupération d’eau ». Mais l’art ne se discute pas, du moins en principe et sauf à Saint-Mandrier où les artistes proches de La Vague sont ostracisés et dont les œuvres ne sont pas jugées suffisamment dignes et prestigieuses pour y être exposées dans les galeries de la cité. Heureusement qu’il y a Procida pour les accueillir.
Quand le mensonge est érigé en vérité…
Fort heureusement le Mandréen est plus lu que les pages Facebook mais il finit par connaître le même flot de calomnies, d’insultes, d’intimidation et de mensonges.
Mensonges et vérités travesties, voila la spécialité du maire et son dernier éditorial dans le Mandréen de février 2023 en est une nouvelle fois la pénible illustration. Qui a insulté qui ? Le chevalier blanc qu’il croit être se drapant dans les plis effilochés de l’indignation, oubliant qu’il a crûment qualifié la conseillère municipale qu’il accuse de « niaise ». Ce qui au passage à faire écrire à la journaliste de Var-Matin qui était assise à côté de celle-ci que le maire avait pratiqué une « altercation verbale cavalière ». Puis de se livrer dans la foulée à une diatribe sans lien avec le sujet débattu à l’encontre de Jean-Ronan Le Pen. Il s’étonne ensuite que des propos critiques auraient pu être marmonnés par les conseillers municipaux de l’opposition (rien n’est audible sur l’enregistrement de la séance). Quant à sa plainte, elle est digne de la commedia dell’arte, le prétendu outragé a tout de même attendu un bon mois et la diffusion d’un petit mot de la Vague mandréenne sur son site web pour réagir et croire que « la meilleure défense c’est l’attaque ». Déposer plainte n’est pas vérité et l’arroseur peut se retrouver arrosé… Mais pour le maire sa vieille devise reste toujours « calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », et quand ce n’est pas de la calomnie c’est du mépris avec l’usage des termes de « journaleux », de « bobo », « d’écolo », de « menteur » ou « d’homme invisible »… Visiblement il a déjà commencé sa prochaine campagne municipale.
Alors nous souhaitons rappeler aux Mandréennes et Mandréens que les séances du conseil municipal sont publiques et que tout le monde peut y assister (à condition de ne pas s’exprimer pendant celui-ci, ou manifester en faveur ou en défaveur d’un orateur), aussi nous vous invitons à venir nombreuses et nombreux. Vous pourrez ainsi constater par vous-même le niveau du respect des personnes.
Pour la démocratie c’est encore autre chose. Contrairement aux dires du Maire qui soutient que les décisions municipales sont d’abord discutées en commissions, c’est bien lors du conseil municipal du 19 décembre puis dans Var-Matin que nous avons découvert les orientations budgétaires et les travaux pour 2023 ; tout est décidé, il n’y a plus qu’à signer sans discuter.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
A quoi sert une tribune de l’opposition municipale dans Le Mandréen ?
Dans l’esprit, et la lettre, de la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, qui a introduit cette disposition, il s’agissait de renforcer les droits de l'opposition au sein de l’assemblée délibérante de la collectivité locale en obligeant l'exécutif à mettre à la disposition des élus n'appartenant pas à la majorité un espace d'expression au sein des bulletins d'information générale publiés par la collectivité, quel que soit le support d'information, et inclut donc les supports d'information mis en ligne sur le réseau internet ou distribués, périodiquement ou ponctuellement, dans les boîtes à lettre. Il s’agit par conséquent de la consécration d’une liberté fondamentale avec la mise en place d’un véritable droit à l’expression libre des élus minoritaire sur les perspectives de la commune et l’appréciation de la conduite des affaires par l’équipe dirigeante.
Evidemment, derrière l’intention il y a toujours les aléas de l’application et, devant une telle « nouveauté » du débat local, le Conseil d’État n’a pas manqué d’être sollicité pour interpréter la disposition appliquée plus ou moins de bonne grâce par les maires en fonction. Certains, comme celui de Saint-Mandrier, usent et abusent systématiquement d’un « droit de réponse » en se prévalant d’une interprétation toute personnelle de la jurisprudence.
Alors à quoi sert concrètement cette tribune ? A favoriser le débat et le dialogue ? Ou au contraire à servir d’exutoire et de défouloir au maire ? Car, tribune après tribune, c’est toujours le même leitmotiv qui revient : « les élus de la Vague sont des irresponsables et des incompétents, ils ne connaissent pas leurs dossiers, ils sont dans l’inaction et le verbe, ils ne proposent rien, ils mentent, ils sont invisibles… ». C’est donc cela l’image de la démocratie de proximité ? Une parodie si ce n’est une mascarade. Un maire sûr de lui et de ses actions, respectueux de la pluralité et du débat d’idées et de projets, si ce n’est des personnes (il en existe fort heureusement) ne fait pas ça. Même si l’expression peut paraître triviale, un maire respectueux de la démocratie doit essayer de bien faire et laisser braire….Sinon, ne vous étonnez pas, ou plus, que les jeunes désertent la politique locale et refusent de s’investir dans la vie de la cité, ils ont nulle envie de servir de punching ball à des édiles pratiquant une politique d’un autre temps.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
Fake news et censure : l’information orwellienne des mandréennes et mandréens
Depuis un signalement au Procureur de la République de la part des élus de la Vague mandréenne, le Maire a perdu sa mauvaise habitude, par ailleurs illégale, de répondre à La Tribune de l’opposition dans le même numéro du Mandréen. Mais chassez le naturel, il revient au galop : dans le tribune de la majorité de Novembre 2022, l’équipe des élus d’union pour Saint Mandrier, de Marégau à Cépet répond de manière détournée à La Tribune de la Vague mandréenne justifiant notre proposition d’augmenter la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Nous aurions légalement la possibilité de réclamer un droit de réponse à ce faux droit de réponse, pour rétablir la vérité notamment sur cette affirmation mensongère : « Mr Le Pen s’est réveillé, bien après le vote du budget de la commune, en disant : « il faut augmenter la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et, en contrepartie, baisser la taxe foncière ». Les procès verbaux des conseils municipaux du débat d’orientation budgétaire de mars 2022 puis du vote du budget d’avril 2022 prouvent que les élus de la Vague Mandréenne ont depuis de nombreux mois plaidé pour la majoration de la taxe d’habitation. Nous nous contenterons de conseiller aux élus de la majorité de travailler leurs dossiers et de ne pas se contenter d’écrire sous la dictée de Monsieur Vincent, si comme nous ils sont attachés à la bonne information des mandréennes et mandréens.
Car nous avons eu la preuve ces derniers mois que ce n’était pas le cas du Maire, par ailleurs directeur de la publication du mandréen. A ce titre, il décide seul de ce qui sera publié dans le journal d’information de la commune. Ainsi, nous avons été informés par une association que, coup sur coup, deux articles qu’elle avait proposés n’avaient pas été publiés, sans un mot d’explication. Il s’agit en décembre d’un article sur l’organisation d’une soirée « Fresque du Climat » dont l’objectif est de fournir des informations aux habitantes et habitants de Saint Mandrier et susciter leur réflexion sur le changement climatique, ses causes et conséquences. Le mois précédent, c’était un article sur le retour d’une exposition de trois artistes mandréens sur l’île jumelée de Procida, qui a permis de faire rayonner la Presqu’île et ses talents dans le cadre de la programmation de Procida Capitale Italienne de la Culture 2022.
Pourquoi cette censure ? Nous sommes convaincus que c’est pour invisibiliser ces initiatives, pourtant bénéfiques pour les habitantes et habitants de la Presqu’île car elles mettent en lumière les échecs du Maire et de son équipe pour apporter des réponses aux enjeux du changement climatique et pour organiser un événement culturel à Procida malgré les moyens humains et financiers à leur disposition.
Et si le Maire ose avancer l’argument du manque de place pour justifier cette double non-parution, les droits de réponses systématiques à nos tribunes ou encore la publication d’un article sur un couple de plaisanciers revenant de Procida posant avec le Maire dans le numéro de Novembre convaincront les lecteurs que ce n’est pas l’intérêt général qui guide les choix des articles publiés.
Nous souhaitons à toutes et tous une belle année 2023.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
La Maison de Santé de Saint Mandrier est en cours de création et attend toujours le soutien de la Mairie
Dans un quotidien qui délivre son flux permanent de peurs, de drames et de morosité il faut savoir accueillir toutes nouvelles porteuses d’espoirs et d’amélioration. Ainsi, pour le village, la bonne nouvelle est venue de la Commission de coordination de l’offre de soins de proximité, composée de l’Agence Régionale de Santé Paca, du Conseil Régional, de l’Assurance Maladie, de l’Union des Professionnels de Santé et du Conseil de l’Ordre qui a validé le 13 octobre dernier le projet de maison de santé porté par l’association « Soins, Santé, Saint-Mandrier 2022 », association constituée d’un grand nombre de professionnels de santé de la commune.
Cette validation était une étape importante afin de permettre aux professionnels de santé d’améliorer la coordination des soins grâce à des équipements médicaux et informatiques adaptés, le partage des dossiers des patients et l’organisation de réunions pluriprofessionnelles entre médecins, infirmières, kinés, pharmaciens etc. La création de cette Maison de Santé a également pour objectif d’attirer des jeunes médecins, qui réclament un exercice plus collectif de la médecine, pour pallier les prochains départs à la retraite de nos médecins mandréens.
Ils ont maintenant besoin d’un local commun pour accueillir leur secrétariat, une salle de réunion et le matériel médical mutualisé afin d’organiser des actions de soins et de prévention (cancer, diabète etc..) adaptées aux besoins des patients en liaison avec l’association « Pour la réalisation d’une maison de sante » qui est ouverte à toutes et tous.
La mairie pourrait les aider à disposer de ce local et trouver des financements pour l’aménager. Mais c’est mal parti, puisque, évoquant le projet de maison de santé porté par la Vague dans différents bulletins du Mandréen le Maire l’a qualifié, « d’opération de basse politique » (LM février 2022), de « persistance dans les errements » (LM juin 2022), à laquelle « vous n’avez pas cru et (lui) non plus » (LM juin 2021).
Maintenant, en dehors de toute considération partisane, nombre de Mandréennes et Mandréens attendent à côté des professionnels de santé un soutien actif de la mairie dans la réalisation de cette Maison de Santé. A Six-Fours, face à la même situation, le conseil municipal a été réunit en urgence pour autoriser la vente d’une salle communale à une SCI créée par 5 médecins pour ouvrir un centre de soins non programmés (petites urgences). Un audit interne (sans KPMG) des locaux de la commune montrerait certainement qu’une opération similaire pourrait être envisagée pour la maison de santé. Récemment, quelques dizaines de milliers d’euros ont bien été dépensés pour acheter un local (trop petit pour la maison de santé) afin d’accueillir un hypothétique distributeur de billets…
Quant on veut, on peut ! Mais rendons à César ce qui est à César, si le projet de maison de santé est sur les rails, c’est avant tout par la volonté, l’enthousiasme et le dynamisme des professionnels de santé mandréens.
S’attaquer à la pénurie de logements autrement qu’en bétonnant la Presqu’île : pour la majorité il est urgent d’attendre…
L’ensemble des membres de la majorité municipale ont voté lors du conseil municipal du 30 septembre contre la proposition des élus de La Vague Mandréenne de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) qui aurait permis de faire porter l’augmentation des dépenses de la commune davantage sur les propriétaires non-résidents de la commune que sur ceux habitant leur résidence à l’année. Cette majoration aurait permis également de renchérir les charges des résidences secondaires, qui représentent près de 50% du parc immobilier, incitant les propriétaires de « maisons de vacances » ou loués sur Airbnb à revendre leurs biens ou à les mettre en location longue durée.
La loi permet en effet une majoration de cet impôt local pouvant atteindre 60 % et ce précisément pour les communes où la demande de logements est importante au regard de l'offre. Les députés ont reconnu en votant cette loi que ce levier fiscal était efficace pour les communes en pénurie de logements disponibles pour leurs résidents.
Mais Le Maire, bien connu pour ses compétences en matière de politique du logement, en particulier social, a expliqué « Quant à l'hypothèse de voir apparaitre plus de biens immobiliers locatifs sur le marché suite à cette majoration, elle reste utopique ». Ben voyons alors pourquoi les députés de son parti ne demandent pas l’annulation de cet article de loi ?
L’argument du levier fiscal a pourtant été retenu par un grand nombre de communes souffrant de cette pénurie qui ont voté récemment pour une augmentation de cette majoration. Pour TPM, elle a été portée à 55% à La Crau depuis 2020, à 35% à Six-Fours depuis cette année, à 30% à Carqueiranne et pas loin de la presqu’ile, ce même 30 septembre lors du conseil municipal, les élus de Puget-sur-Argens ont voté à l'unanimité la majoration de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires au taux maximum de 60 % à compter de l’année prochaine !
Il y a quelques années à Saint-Mandrier, lors du conseil municipal du 29 janvier 2015, le maire reconnaissait que dans « la commune nous avons beaucoup de résidences secondaires » et faisait adopter une majoration de 20% de cette taxe avec comme argument, le fait que « les résidences secondaires ne participent pas entièrement aux investissements » dimensionnés pour les différents services, réseaux etc. sur la base de la journée du 15 aout.
Alors, qu’est-ce qui nous vaut ce changement et qu’aujourd’hui à Saint Mandrier, la seule politique de lutte contre la pénurie de logement légitime pour la majorité est : bétonner, bétonner et bétonner ? D’autant plus, qu’il ne peut être exclu qu’un grand nombre d’appartements des projets immobiliers récents qui défigurent notre Presqu’île deviennent des résidences secondaires, ne réglant en rien le problème de cette pénurie de logements. On se dit qu’au final les vrais gagnants sont les promoteurs à qui les élus de la majorité octroient les permis de construire.
Alors le Maire a beau soutenir qu’il garde en réserve cette majoration pour plus tard, en attendantil démontre une fois encore combien il préfère sacrifier les espaces naturels pourtant essentiels pour notre avenirplutôt que de chercher vraiment à résoudre le problème bien réel des difficultés à se loger sur la Presqu’ile.
Un certain nombre de Mandréens se sont étonnés que La Vague Mandréenne ne soit pas présente au forum des associations le 3 septembre. Certes la Vague est bien une association mais nous n’avons pas demandé à y être représentés et nous ne prévoyons pas de le faire à l’avenir. En effet, nous pensons que le forum des associations est un lieu de neutralité politique et que les associations qui sont engagées dans la politique de la ville, même sans affiliation partisane comme La Vague, n’y ont pas leur place. Nous continuerons à utiliser tous les vecteurs possibles, comme cette tribune ou les réseaux sociaux mais aussi les réunions publiques et la publication périodique de notre bulletin d’information pour faire connaître nos actions et nos préoccupations pour le quotidien et l’avenir de Saint-Mandrier.
Un avenir pour lequel nous avons déjà fait de nombreuses propositions auxquelles l’actualité récente a démontré toute leur pertinence. La crise sanitaire a mis en évidence la nécessité de disposer d’une offre de soin de proximité et le projet d’une maison de santé est plus que jamais essentiel. Mais elle a aussi révélé l’importance de l’autonomie alimentaire et a fait apparaître de manière criante que Saint-Mandrier avait sacrifié de longue date ses terres agricoles au profit des constructions de résidences majoritairement secondaires, n’en déplaise aux calculateurs du PLU. La crise énergétique actuelle, avec le renchérissement considérable des énergies domestiques qui pèse lourdement sur les foyers et les collectivités, prouve qu’il était urgent d’anticiper l’adoption des énergies renouvelables et l’équipement en matériel de production. Force est de constater qu’à ce jour, malgré nos propositions, il n’y a pas la moindre stratégie communale d’équipement et de promotion de l’énergie solaire, malgré l’ensoleillement exceptionnel de la Presqu’île. De même, la vague de chaleur et la sécheresse, qui ne sont que les préludes des conséquences d’un réchauffement climatique inéluctable, imposent non seulement de mettre en œuvre des mesures de sobriété mais aussi de prévoir la création de capacités de captation et de stockage des eaux de pluie. La Vague a sollicité et obtenu du maire la fermeture des douches de plage au mois d’août, ce qu’il s’est bien gardé de préciser, mais ce n’est qu’une mesure ponctuelle.
En début d’automne qui voit les feuilles mortes se ramasser à la pelle, il y en a sans doute une qui a dû peser lourdement dans les mains des propriétaires Mandréens. C’est celle de l’imposition foncière. Alors, qui de La Vague ou du Maire avait annoncé la réalité de l’augmentation ? Non, ne parlons pas de mensonge, juste d’omission, 5 points font moins peur avant des échéances électorales. Sauf que 5 points cela fait 17.5% d’augmentation au final, ce qui, pour certains propriétaires mandréens est difficilement soutenable dans le contexte actuel de hausse généralisée des prix.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
Le 12 juillet dernier nous avons organisé une réunion publique afin d’échanger avec vous, en particulier sur les thèmes abordés par le bulletin d’information n°3 de l’association « La vague mandréenne ». La synthèse de cette réunion se trouve sur le site https://lavague.info/ .
Pour éditer ce bulletin, qui est un complément indispensable de notre engagement, nous ne disposons que de nos propres ressources et de la générosité de nos sympathisants quand d’autres transforment peu à peu « Le mandréen » mensuel en tribune personnelle, comme en atteste l’édition du mois de juillet. D’ailleurs ne faudrait-il pas en changer le titre et lui préférer « Mandrake le mandréen » tant le maire excelle à la fois dans l’art de la transformation des évènements et des propos et dans l’excès. Il n'a ainsi pas hésité à aller jusqu’à qualifier les lois SRU et Duflot de lois scélérates. C’est tout de même un peu fort de comparer des lois cherchant à assurer un logement décent à une part importante de la population française, tout en encourageant la mixité sociale, à des lois liberticides d’un autre siècle (1893-94) réprimant le terrorisme et l’anarchisme. De même comment peut-il prétendre que les élus de la majorité sont souvent critiqués si ce n’est pourjustifier de la sorte une tribune de réponse et diffuser une propagande inutile ? Certes une équipe municipale est un tout rassemblée autour de son chef, le maire, mais c’est un superbe raccourci de la part de ce dernier que de redistribuer les critiques qui lui sont personnellement adressées. Comme nous l’avons déjà écrit (le maire a dû l’oublier), que cette équipe œuvre pour le bien de la commune, quoi de plus normal. C’est le sens de son engagement comme cela est le nôtre. Queparfois même pour quelques-uns, conformément à la loi et comme l’avance la tribune du maire, ces élus soient rémunérés, il n’y a rien à dire ou à reprocher. Sauf que la notion de parfois et de quelques-uns n’a sans doute pas la même signification pour tous (mais nous sommes au pays de César) car quelques-uns c’est tout de même 18 conseillers municipaux (maire compris) sur 24. Ce n’est donc pas tout à fait du bénévolat généralisé.
Enfin, pour aborder cette rentrée sur une touche d’humour, nous n’avons jamais douté que les tamaris, les rustiques (à part des moustiques nous n’avons pas trouvé les lustiquesmentionnés par le maire) et les cistes poussent sur nos rivages méditerranéens, encore qu’avec le réchauffement climatique on peut commencer à se poser la question de leur adaptation pour un futur proche, mais maintenant nous nous demandons par quel miracle les légumes peuvent pousser sur le domaine de l’Ermitage tout proche de la plage réaménagée de la Coudoulière ? Bon sang ! Mais c’est bien sûr, c’est parce qu’il n’y a pas de bitume.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
En octobre 2019, à l’occasion du débat parlementaire du projet de loi engagement dans la vie locale et proximité de la vie publique, un sénateur avait déclaré qu’il fallait « faire en sorte que la cellule de base qu’est la commune redevienne ce qu’était l’agora athénienne. Si la commune ne parvient pas à recouvrer cette forme originelle de la démocratie, cette dernière sera en péril dans notre pays ».
La loi a été adoptée et publiée le 27 décembre 2019, à peine quelques semaines avant le début de la crise de la Covid-19 et les élections municipales. A-t-elle atteint ses objectifs ? Difficile de l’apprécier et d’en juger à notre niveau, cependant il y a une chose dont nous sommes absolument certains, c’est que la commune de Saint Mandrier est très loin d’être redevenue l’agora athénienne.
Le dernier conseil municipal du 23 mai 2022 en constitue l’illustration la plus flagrante et la plus triste. Expédié en à peine plus d’une demi-heure, il a constitué un ersatz de démocratie. Si le maire peut réunir le conseil municipal chaque fois qu’il le juge utile, ou au moins une fois par trimestre, était-il vraiment nécessaire de réunir un conseil municipal, alors que le dernier s’était tenu le 20 avril, avec un ordre du jour aussi peu fourni et ne comportant aucune proposition de délibération ayant un sens politique, si ce n’est l’approbation du pacte financier et fiscal de toute façon adopté par le conseil métropolitain. Etait-il de saine démocratie de répondre à nos demandes de précisions ou à nos suggestions que « c’est parce qu’on l’a décidé » ou que « on se méfie de tout ce qui vient de Paris et des énarques…. » ou encore « vous n’avez qu’à faire des propositions en commission ».
Alors que ces commissions ne sont que des commissions d’étude et ne peuvent émettre que de simples avis ou formuler des propositions dont il appartient au conseil municipal, et à lui seul, de débattre et de décider. Refuser le débat au prétexte que le dossier a été examiné en commission est un déni de démocratie. C’est peut-être aussi une manière de pouvoir resservir ad nauseam l’affirmation « les élus de l’opposition ne proposent rien, ne participent à rien et ne connaissent pas leurs dossiers ».
A moins qu’effrayé par le propos du sénateur et à l’évocation du sort funeste qui fut celui d’Athènes, le premier magistrat de la cité ne préfère s’inspirer de Sparte et museler toute opinion différente de la sienne. Nous sommes convaincus pour notre part que la participation citoyenne et une véritable délibération municipale permettront de répondre à la crise démocratique que nous traversons.
Nous vous souhaitons un bel été.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
Décidément, le maire est incorrigible. Il ne peut pas s’empêcher de distiller ses petites vacheries dans chacun de ses propos, écrits ou oraux, que ce soit dans ses soi-disant « droits de réponse » ou dans sa tribune de la majorité. Ainsi les élus de la minorité seraient-ils plus ou moins assidus aux travaux des commissions ? C’est sûr qu’il est plus facile de relever l’absence de l’unique représentant de La Vague que celle des nombreux majoritaires, le trompe l’œil est un art. Les élus de la Vague n’auraient jamais rien proposé d’autre que de planter des salades sur le parking du PEM ou de transformer l’ancienne gendarmerie maritime en maison intergénérationnelle ?
La mémoire est d’une sélectivité rare : la création d’une maison de santé n’est-elle pas une proposition portée par la Vague, projet dont un récent article de Var Matin sur la situation médicale a confirmé la pertinence et qui est désormais portée par une association mandréenne incluant les patients qui, eux, voient bien l’importance du sujet ?
La Vague n’a-t-elle pas proposé fin 2020 de créer un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance, qualifié alors par le maire de comité Théodule en conseil municipal, avant que la loi ne l’impose en mai 2021 et que le maire n’en annonce la création en mars 2022 ? La Vague n’a-elle pas proposé la création d’un conseil municipal des jeunes ? La Vague n’avait-elle pas non plus proposé en décembre 2020 d’augmenter les effectifs de la police municipale afin d’améliorer la sécurité des mandréens et d’en afficher une dimension plus humaine que la floraison de caméras, dont l’efficacité est sérieusement mise en cause par une récente étude de la gendarmerie nationale ? Proposition qui avait été vertement repoussée en conseil municipal mais que le maire a opportunément repris à son compte en créant en 2022 une brigade de nuit. C’est tout dira-t-il ?
Les autres propositions de la Vague sont connues et constantes, il faut arrêter d’artificialiser les espaces naturels et agricoles de Saint Mandrier en se retranchant derrière le PLU ou la critique de la loi SRU (un autre récent article de Var Matin a révélé l’attitude méprisante d’une large majorité de maires varois et de TPM concernés). Alors oui, c’est vrai nous le revendiquons, c’est peut-être symbolique mais il est possible de remplacer le bitume d’un parking par des jardins cultivés, la renaturalisation du parking de la Coudoulière montre bien que le bitume n’est pas éternel… Certes, l’ancienne gendarmerie maritime et le parking du PEM sont la propriété du Ministère des Armées mais combien d’emprises militaires ont fait l’objet de cessions ou de conventions d’utilisation avec des collectivités territoriales ? Ce qui est sûr c’est que si on ne demande pas et que l’on ne présente pas de projet de reconversion de sites, il ne se passera rien. Mais le Maire préfère continuer à délivrer des permis de construire, ou « omettre » de les refuser dans des zones boisées classées, pour des nouvelles constructions comme si nous étions toujours au XXe siècle et que les enjeux environnementaux et de sécurité alimentaire n’étaient pas des défis cruciaux pour notre avenir. Nous continuerons pour notre part à porter ces sujets et à faire des propositions, même si l’équipe municipale fait mine de ne pas les entendre.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
Le contexte international a balayé de nombreux sujets nationaux que même les échéances électorales n’ont pas réussi à dynamiser. Et pourtant il faut bien en parler, d’autant plus que Saint Mandrier n’y a pas échappé. Non seulement la taxe foncière sur les propriétés bâties va, comme dans beaucoup d’autres communes, notablement augmenter mais la municipalité a également sacrifié à la mode du recours à un cabinet conseil pour « l’accompagner » dans l’évaluation de la préparation de l’avenir budgétaire. Il y a là quelque chose de foncièrement choquant. En effet, que l’on soit au plus haut niveau de l’Etat ou à celui d’une commune, les électeurs ont entendu confier démocratiquement à des élus le soin de déterminer et d’endosser la responsabilité des choix et de la gestion des affaires. En dehors des sujets éminemment techniques et spécialisés, le citoyen ne peut pas accepter, alors même qu’il existe de nombreux organismes publics de conseil et de contrôle, que les élus s’en remettent à des officines privées pour déterminer, notamment, le budget qui est un des actes majeurs de leur mandat. Il n’est pas acceptable que des élus ne soient plus en mesure d’assumer leurs propres choix budgétaires et, encore plus, affichent une telle défiance à l’égard des agents publics qui oeuvrent au quotidien, et sous leur responsabilité, pour le bien commun. A Paris le nombre d’énarques ne serait-il plus suffisant et à Saint Mandrier un administrateur général territorial n’aurait pas la compétence pour se livrer à la prospective budgétaire d’une commune de 6 000 habitants ?
Il est vrai que ce dernier n’aurait pas eu la possibilité d’écrire comme l’a fait le cabinet KPMG que « Les résultats de la prospective au fil de l’eau témoignent d’une fragilité structurelle des finances de la commune : ses marges financières apparaissent trop fragiles à compter de 2022 pour pouvoir absorber l’effort d’investissement moyen du précédent mandat » alors même qu’en février 2020 le maire vantait sa gestion financière exemplaire et sa capacité à avoir su préserver la capacité d’investissement. Evidemment en février 2020 la crise de la Covid-19 et les augmentations de l’énergie et des charges de personnel n’étaient pas encore appréhendables mais le programme d’investissement est depuis demeuré le même. Or si la taxe foncière va augmenter d’au moins 10% (sans compter l’augmentation également votée de la part de taxe foncière de TPM) pour l’ensemble des propriétaires (petits et plus fortunés) de maison, d’appartement ou encore de garage ou de commerce, et que le recours à l’emprunt est annoncé pour les années suivantes c’est aussi, et surtout, pour financer les promesses passées et les subventions non obtenues. Pour paraphraser le maire, n’y aurait-il pas eu mensonges ?
Il est clair que l’augmentation de la TF affecte les communes de toutes les tendances politiques. Il est cependant étonnant que Saint Mandrier n’ait pas utilisé sa spécificité rare de commune partagée, presque à parts égales, entre résidences principales et secondaires.
Où est la cohérence de la politique de logement menée par la mairie, qui justifie la construction de complexes immobiliers surdimensionnés au détriment des espaces naturels et agricoles par un besoin de loger les familles mandréennes, tout en ne faisant rien pour lutter contre la surreprésentation des résidences secondaires dans le parc immobilier, qui souvent sont inoccupées ou se retrouvent sur des plateformes de locations comme Airbnb…
Si avant octobre 2021, la hausse des coûts de l’énergie, du personnel et des denrées alimentaires étant déjà connue, il avait été décidé de porter la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires à 60% au lieu des 20% actuels, plus de la moitié du chemin sur les 600 000 euros à trouver aurait été parcouru. Cela aurait permis de contenir la hausse de la taxe foncière des propriétaires mandréens.
C’est pourquoi, les élus de la Vague mandréenne ont voté contre l’augmentation de 5 points de la taxe foncière lors du vote du budget de la commune.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/
Lorsque vous lirez ce mot nous serons à la veille du premier scrutin d’une série potentielle de quatre (Election présidentielle les 10 et 24 avril et Elections législatives les 12 et 19 juin). Ces rendez-vous sont essentiels pour la vigueur de notre démocratie, de nos institutions et la vie de la Nation. Aussi nous n’avons pas d’autre chose à écrire ce mois-ci que de vous inviter, de vous encourager ou de vous inciter à vous déplacer et à exprimer vos choix. Des choix qui vous sont propres, déterminés, en vos âme et conscience, pour le candidat ou la candidate qui porte le mieux vos aspirations et vos valeurs. Et si aucun ne trouve grâce à vos yeux, exprimez quand-même dans les urnes votre désillusion mais ne renoncez pas pour autant à exercer ce droit pour lequel beaucoup se sont battus et dont beaucoup trop dans le monde sont encore privés. Chaque vote a un sens et une portée.
La Vague Mandréenne est un mouvement citoyen dont la seule ambition est de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie du village, nous ne soutenons donc aucun parti et candidat même si nous avons chacun nos propres convictions. C’est ce qui fait la richesse de cette démarche car nous nous élevons contre la confiscation du pouvoir et des décisions par des professionnels de la politique. Personnes dont le souci de la préservation de l’intérêt public et collectif, quand il existe, passe après la satisfaction de leurs intérêts personnels et de leur ego, au prix de basses manœuvres et du dénigrement permanent de ceux qui osent se mettre en travers de leur chemin.
Nous n’élisons pas un président « baril de lessive », nous ne votons pas pour celui qui a le plus beau sourire, qui serre le plus de mains ou qui a un regard langoureux. Nous votons pour désigner celui ou celle qui aura la responsabilité d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, la continuité de l'État, de garantir l'indépendance nationale et l'intégrité du territoire. Et au-delà des termes de la Constitution, nous votons pour celui ou celle qui nous paraît le mieux à même de préparer l’avenir et d’anticiper les défis futurs, environnementaux et sociétaux.
Alors que les démocraties, certes imparfaites, de notre pays et de nos voisins européens sont attaquées par des autocrates qui, jusqu’à la guerre, souhaitent imposer leur modèle de gouvernement fondé sur le pouvoir autoritaire d’un seul et la corruption d’une oligarchie au détriment du peuple, notre devoir est de défendre l’Etat de droit, le pluralisme et l’égalité politique, l’égalité des droits et la garantie des libertés fondamentales, seules garantes de l’intérêt général et du respect de la volonté générale.
Nous avons le devoir de défendre ces principes en solidarité avec les ukrainiens qui paient le prix fort d’avoir fait le choix de vivre en démocratie.
Les élus de la Vague mandréenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/