Ah ! On ne peut pas dire que monsieur le maire apprécie le second degré ni qu’il soit sensible à la métaphore. Fidèle à son personnage de bretteur le plus pugnace, non pas à l’ouest du Pecos, mais de la rade de Toulon, il n’a pas laissé passer l’occasion de nous offrir, en ce début d’année, un nouveau droit de réponse dans le Mandréen de janvier 2025 (droit de réponse qui, au passage et une nouvelle fois, constitue un abus de droit comme nous le relevions déjà dans un précédent post).
Alors quand nous écrivions « Comme l’avait dit Mathieu Bastareaud : « A’men’donné il faut arrêter de jouer au pied », surtout quand on n’a pas Jiuta Wainiqolo dans son équipe… », ce n’était pas pour louer le travail des « gros ». C’était juste du second degré pour illustrer que peu importe qui a gagné le ballon s’il n’y a pas un ailier doué pour concrétiser la conquête ou récupérer une mauvaise passe et récompenser le travail d’équipe. Nul besoin d’avoir touché un ballon de rugby pour comprendre cela, ce qu’au demeurant il ne sait pas à moins d’avoir soigneusement épluché nos vies personnelles.
En revanche, il n’a perdu aucune de ses habitudes (mauvaises) : évidemment nous ne serions pas au courant de la répartition des compétences entre la mairie et la métropole, tout comme ne viendrons nous pas aux commissions municipales, ni ne ferions aucune proposition et ne saurions pas qu’il existe une taxe d’aménagement. Bref, que nous ne ferions que déverser notre fiel et nous opposer pour nous opposer.
Nous avons déjà répondu à tout cela mais, une nouvelle fois, pour assister à des commissions encore faudrait-il qu’elles soient convoquées.
Quant à la taxe d’aménagement, nous n’en ignorons pas l’existence mais ce n’est pas à cela que nous faisions référence pour le financement des travaux d’aménagement de la voirie. Il existe très en amont d’autres procédures plus anticipatrices. Cependant, s’agissant d’une route départementale ce n’est pas la part métropolitaine ni la part reversée par celle-ci à la commune qui seraient concernées mais celle du département. Et, sauf à avoir une très mauvaise vue, nous n’avons pas trouvé beaucoup de trace de la taxe d’équipement, qui n’est pas un impôt, dans les comptes budgétaires de la commune de ces dernières années… Ah mais oui mais c’est bien sûr… elle n’est perçue qu’après la déclaration d’achèvement des travaux, et à condition que certaines constructions n’en soient pas exemptées, comme par exemple les logements sociaux. Attendons donc 2025.