Comme le cheval trépigne en humant l’odeur de l’écurie, le maire retrouve, avec la perspective des élections de début 2026, ses penchants naturels pour la diffusion d’informations travesties et mensongères.

Il a ainsi repris ses habitudes de gratifier le Mandréen mensuel d’un droit de réponse à la libre expression des élus de la Vague Mandréenne. Difficile de passer sur le fait qu’il s’arroge un droit auquel il ne peut prétendre dans la mesure où, comme le précise la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, il a pour objet de répondre à des informations inexactes, incomplètes ou préjudiciables le concernant et vise à assurer le respect du principe du contradictoire et à protéger l’honneur et la réputation des personnes. Evidemment nous pourrions à chaque fois exiger un droit de réponse au droit de réponse….et, le cas échéant, saisir le juge. Sauf que les procédures ne sont pas gratuites et qu’un collectif citoyen n’a d’autres ressources que les apports de ses membres. Alors il nous reste notre site pour exprimer nos idées et rétablir la vérité.

Ainsi, le droit de réponse du maire dans le Mandréen d’octobre est cocasse : il entend répondre à notre déclaration par laquelle nous affichons « notre détermination à œuvrer pour une démocratie fraternelle, une démarche constructive en proposant d’autres voies et orientations que notre municipalité ». Il faut vraiment avoir un ego surdimensionné pour y lire une atteinte à son honneur et à sa réputation. Il resterait à craindre alors qu’il n’y ait plus de possibilité de débat d’idées dans notre pays.

Celui de novembre l’est tout autant. Son honneur aurait été une nouvelle fois bafoué par le fait que « nous lui reprochions de n’avoir rien fait pour régler le problème de la sécurité piétonne au droit du lotissement de « La presqu’île » ». C’est vrai, c’est bien un reproche que nous lui avons adressé. Cependant il n’était pas de faire faire après par TPM ou le conseil départemental les travaux nécessaires, ce qui est tout de même la moindre des choses, mais de ne pas y avoir pensé avant l’arrivée des résidents….C’est vrai, il est d’une susceptibilité légendaire.

Image1Le dernier en date, de décembre, est amusant dans le sens où sa réputation serait entachée par le fait que nous avançons l’idée qu’il serait proche de certaines personnalités politiques, lui tête d’une liste qu n’aurait pas d’étiquette politique. Les membres de sa liste peut-être, et encore pas tous car certaine et certains sont bien membres d’un parti politique, mais lui certainement pas. Ou alors il ment ! Avions-nous lu un démenti de sa part quand Var Matin publié une pleine page dans son édition du 18 février 2020 sur la réunion des maires Les Républicains de la Métropole ? A-t-il demandé un rectificatif au ministère de l’Intérieur qui a enregistré et publié sa liste sous l’étiquette Les Républicains ?  Où est l’atteinte à l’honneur et à la réputation en avançant qu’il serait affilié à un parti politique ? En ce sens, sa réponse est édifiante, tout nous accusant de faire de la politique politicienne, il n’hésite pas à distiller des propos diffamatoires laissant supposer que nous pourrions trouver des excuses à un député qui aurait acheté des stupéfiants à un mineur, que nous serions opposés au respect de la loi et, cerise sur le gâteau, que non contents d’être des écologistes punitifs nous serions des quasi anarchistes n’hésitant pas à attenter à la propriété privée.

Mais comme un droit de réponse par Mandréen n’est pas suffisant pour calmer la crise de susceptibilité, il arrive que la tribune de la majorité serve de « rasoir Gillette », celui à deux lames, ou d’effet « Kiss cool ». Ainsi en a-t-il été de celle publiée dans le Mandréen de novembre 2024.

Dans la tribune de la majorité sous le titre « Cocasse non ? », l’équipe des élus d’Union pour Saint-Mandrier de Marégau à Cépet (traduire « le Maire ») met en cause les élus d’opposition de la Vague mandréenne  en avançant que non seulement ils se contentent de « reprendre les bêtises racontées par un de leurs colistiers » mais qu’ils mentent une fois de plus à la population .

Image2Mais qui ment en réalité ? Ne serait-ce pas plutôt le rédacteur de cette tribune dans la mesure où, pour justifier ses accusations, il s’appuie sur un arrêté du préfet de région en date du 5 juillet 2022 qui ne constitue en rien une autorisation. En effet, en reproduisant partiellement les termes de cet arrêté il omet de mentionner son article 2 qui est particulièrement explicite puisqu’il indique que « la présente décision,(NDLR : qui dispense le projet d’étude d’impact) délivrée en application de l’article R122-3 du code de l’environnement, ne dispense pas des autorisations administratives auxquelles le projet peut être soumis ». De la même manière un cartouche écrit en gras sous la signature de l’autorité vient préciser que « la décision dispensant d’évaluation environnementale ne constitue pas une décision faisant grief mais un acte préparatoire qui ne peut pas faire l’objet d’un recours contentieux.  »

Cet arrêté ne peut donc en aucune manière prouver, comme l’écrit son auteur, que l’Etat a bien autorisé la commune à réensabler les 3 plages.

Nous ajouterons que l’Etat peut d’autant moins autoriser la commune à procéder à ce type d’opération qu’il n’a pas concédé ces plages à la commune (au contraire de celle de Saint Asile).

Cette dernière n’étant pas concessionnaire de la plage elle n’est donc pas fondée à entreprendre d’initiative des mesures de quelque nature que ce soit sur celle-ci, ce que l’article 2 précité exprime bien en mentionnant « les autorisations administratives » nécessaires.

Cette tribune était un beau mensonge, par omission, mais c’est un mensonge plein et entier.