Mandréennes, Mandréens, souvenez-vous :

- le 6 juin 2013, la Cour Administrative d’Appel de Marseille annulait le plan local d’urbanisme approuvé lors du conseil municipal du 1er octobre 2017.

- le 20 novembre 2014, la même Cour décidait l’annulation du permis de construire de la SARL Palmade sur la propriété Fliche : « Considérant qu’il résulte du jugement du 6 juin 2013 que les parcelles du terrain sont situées au sein d’un espace remarquable … que le projet de la SARL Palmade est de nature à porter atteinte à cet espace remarquable … que le permis de construire a été délivré en méconnaissance des dispositions de l’article L.146-6 … »

Malgré cela, pour la vente aux enchères de la propriété, la mairie de Saint-Mandrier délivrait le 25 avril 2016 un certificat d’urbanisme ne prenant pas en compte les jugements de la Cour Administrative d’Appel de Marseille concernant cet espace remarquable. Aussi, lors de la vente de la propriété, l’EPFR (Etablissement Public de Financement et de Restructuration) a dû préempter la propriété au prix fort de 1,507 M€ dont 900 000 € à charge de la commune et donc aux dépens du contribuable mandréen. Ce montant aurait pu être beaucoup faible si le terrain avait été déclaré inconstructible conformément aux jugements successifs.

Au final, l'opposition est évidemment contente que le site ait été sauvé de l’urbanisation.

Comme pour l’ermitage à la Coudoulière, autre espace remarquable sauvé de justesse de l’urbanisation, les mandréens peuvent constater que la mairie de Saint-Mandrier n’a eu de cesse de vouloir construire sur cette propriété, en accordant des permis de construire ou d’aménager, ou en délivrant un certificat d’urbanisme erroné.