« Si les murs de la maison de maître Fliche Bergis s’effondrent, vous en serez responsables et vous aurez des comptes à rendre… ».

Fichtre, le maire n’y est pas allé avec le dos de la cuillère lors du dernier conseil municipal du 29 février. Pour justifier l’état désastreux du projet de réhabilitation de la propriété Fliche Bergis, il a mis en cause, dans un même élan, l’action des élus de la Vague Mandréenne et des membres de l’Association de Protection de l’Environnement de Saint-Mandrier.

Une belle manœuvre dilatoire pour faire porter aux autres le chapeau de ses erreurs.

Un bref rappel historique :

C’est en février 2017 qu’a été créée une ZAD et présenté un préprogramme de réhabilitation de la maison de maître et de création de nouvelles surfaces, le tout pour une surface de l’ordre de 1 500 m2.

Il s’agissait d’aménagements pour la création d’un centre aéré, en remplacement de celui fonctionnant à l’école de l’Orée du Bois, et d’un conservatoire de musique.

En décembre 2019, une autorisation de programme a été adoptée, pour un montant de 4 675 000 Euros. En marge du conseil municipal d’octobre 2021, il fut annoncé que tout serait terminé à l’été 2023.

Aujourd’hui, après plusieurs changements de programme et des dépenses d’études considérables, les travaux de réhabilitation n’ont pas commencé !

La faute à qui ?

À celle du maire qui a pensé pouvoir s’affranchir des lois et réglements en déposant un permis de construire qui ne les respectait pas.

L’Association de Protection de l’Environnement était parfaitement dans son rôle quand elle a attaqué en justice un projet de construction comportant des surfaces bâties dépassant les surfaces autorisées dans une zône protégée.

Le maire, malgré plusieurs tentatives de passer outre les premières décisions de justice, se rendant compte qu’il n’avait aucune chance d’avoir finalement gain de cause, a retiré le permis de construire.

Et il fait maintenant plancher ses services sur un projet de centre aéré seulement. Exit le conservatoire de musique.

N’est-il pas surprenant qu’une commune qui ne pourrait pas consacrer un seul centime au soutien de la création d’une maison de santé soit capable de mobiliser plus de 4 millions d’euros pour déplacer un centre aéré de 1 km ?

Le seul responsable de ce fiasco est celui qui s’est cru au-dessus de la loi.