Droit de réponse du Maire : Régulièrement, le Maire se permet d’ajouter à la suite de notre libre expression une rubrique intitulée « Droit de réponse » ou « Rectification » ou « Quelques précisions » mettant en doute notre compétence ou notre connaissance des dossiers, exemple du Mandréen n°128 de septembre 2017 : « Leurs écrits sont bien la démonstration du niveau de leurs compétences. ».

Rappelons la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse sur ce sujet :

Article 12 : « Le directeur de la publication sera tenu d'insérer gratuitement, en tête du prochain numéro du journal ou écrit périodique, toutes les rectifications qui lui seront adressées par un dépositaire de l'autorité publique, au sujet des actes de sa fonction qui auront été inexactement rapportés par ledit journal ou écrit périodique [*information - publicité - droit de rectification*]. »

Article 29 : Un petit rappel s’avère également nécessaire : « Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés. »

Contrairement à la pratique du Maire, nous n’émettrons ni jugement, ni opinion sur son comportement. Les mandréens sont assez intelligents pour constater les faits par eux-mêmes et se faire leur propre idée sur l’exercice de la démocratie par le premier magistrat dans notre commune et sur le respect de la réglementation en vigueur sur la liberté de la presse.