Depuis les dernières élections municipales de 2020, certains se complaisent dans les mauvais jeux de mots à l’égard des membres de la Vague mandréenne. C’est une technique politicienne classique utilisée par ceux en panne d’arguments pertinents. Ainsi, partant d’une affirmation qu’ils ne verraient plus les élus de la Vague mandréenne, qu’ils ne participeraient à rien et ne proposeraient rien, ils concluent « la vague divague » en réaction à l’une de leurs libres expressions du Mandréen. C’est un contre sens évident, puisque ces tribunes prouvent justement la vitalité de la Vague, même s’il est vrai, ses membres ont limité leur participation aux festivités qui ont accéléré l’arrivée de cette 4ème vague dans notre région.

En revanche, ils ne se seraient pas trompés s’ils avaient écrit que la vague a du vague à l’âme. Cette tristesse est dû à l’appareillage inopiné en juillet de notre ami Jean-Christophe Pelletier (JC pour ceux, nombreux, qui avainet de l’affection pour lui), parti trop tôt pour son dernière voyage vers une autre rive. Aussi, cet article du Mandréen est une opportunité pour évoquer sa gentillesse qui n’avait d’égale que sa générosité, son hospitalité, sa passion pour la musique, son engagement pour la protection de l’Océan. Qu’il nous soit permis de témoigner devant tous les Mandréens de notre attachement affectueux à cette belle personne. En souvenir de JC, nous pensons aux paroles de Brassens « Au rendez-vous des bons copains, y avait pas souvent de lapins. Quand l'un d'entre eux manquait à bord, c'est qu'il était mort. Oui, mais jamais, au grand jamais, son trou dans l'eau n'se refermait. Cent ans après, coquin de sort, Il manquait encore ». Oui le départ de Jean-Christophe crée un grand vide pour nombre d’habitants de notre presqu’île.

En cette rentrée de septembre, après un été plus que perturbé par les évolutions du virus, la mise en place d’un pass sanitaire et le renforcement des mesures sanitaires, les élus de la Vague mandréenne réaffirment leur engagement à œuvrer pour l’émergence d’un dialogue apaisé et constructif. Refusant tout dénigrement stérile et systématique, ils n’entreront pas dans ces querelles anachroniques entre majorité et opposition qui n’inspirent que lassitude et désintérêt pour la vie publique. Apprécie-t-on vraiment l’efficacité et l’implication d’un élu quel qu’il soit à sa présence sur les lieux d’un sinistre dont il n’a pas été prévenu (d’ailleurs est-ce que devenir élu municipal entraîne automatiquement l’attribution d’une qualification de sapeur-pompier ou d’urgentiste ? En tous cas le code général des collectivités territoriales et de la sécurité intérieure ne le mentionne pas, à moins que ce ne soit dans le plan communal de sauvegarde ?) ou d’une manifestation festive en période de crise sanitaire ? En tous cas, soyez sûrs que vous pouvez compter sur nous pour défendre une démocratie conviviale, à rechercher un développement plus équilibrée de notre presqu’île tant sur les plans social, sécuritaire qu’environnemental. Nous souhaitons aussi que, à côté des plus anciens d’entre nous, les plus jeunes puissent exprimer leur avis pour le futur de cette commune qui les concerne au premier chef au travers, par exemple, d’un conseil municipal des jeunes. Il y a bien d’autres sujets que nous n’éluderons pas, comme la multiplication des incivilités, l’amélioration de la propreté de la presqu’île ou la création d’une maison de santé qui, sous un statut ou un autre, a déjà pris forme ou prend forme dans les communes voisines.

Car, en quoi proposer une alternative à la politique actuelle de la commune est-ce mentir ou tromper les mandréens, ne serait-ce pas plutôt l’inverse ?

Les élus de la Vague Mandéenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/