La Vague Mandréenne est régulièrement accusée par Monsieur le maire de s’opposer à tout développement de la commune. Affirmation facile et gratuite mais, nous devons le reconnaître, il a raison. Nous sommes effectivement opposés à tout développement de Saint Mandrier qui ne s’inscrit pas dans une perspective durable et qui détruirait notre environnement de façon irréversible. Précision essentielle dont l’oubli est étonnant de la part du vice-président de la commission Protection de l'Environnement, Développement durable, Transition écologique et énergétique de TPM.

Pour nous, le développement d’une commune ne se mesure pas à l’aune de l’augmentation de sa population et de sa frénésie de constructions grignotant inexorablement ses derniers espaces encore naturels. A moins que l’objectif ne soit de transformer Saint Mandrier en un nouveau Monaco ? Il ne suffit pas non plus d’ajouter « durable » à toute action pour qu’elle devienne vertueuse.

Nous n’imaginons pas renvoyer les Mandréens à l’âge de pierre, ni de nous habiller de peaux de bêtes (elles ont aussi besoin d’être préservées) mais bien au contraire d’engager la commune dans une dynamique d’avenir qui concilie préservation de l’environnement et cohésion sociale et économique. Ce n’est pas en renforçant un parc immobilier constitué pour moitié de résidences secondaires et en augmentant une population composée majoritairement de retraités, que Saint Mandrier prendra le chemin d’un développement durable. Ce ne sont pas non plus les programmes immobiliers démesurés qui sortent de terre qui vont changer la donne solidaire malgré un quota en trompe-l’œil de logements sociaux. Un développement reposant uniquement sur la collecte des taxes foncières et d’habitation sur les nouvelles résidences secondaires est une impasse économique puisque toute construction entraîne son lot de dépenses de fonctionnement et de besoins de services supplémentaires. Le grand perdant sera l’environnement, donc notre santé, notre qualité de vie collective.

Comme le dit un proverbe anglais « là où il y a une volonté, il y a un chemin », c’est ce chemin vers une communauté mandréenne intégrée et respectueuse de son environnement, apaisée et plus solidaire que nous proposons de suivre.

En ce début de période estivale, synonyme à la fois de repos pour certains et d’intenses activités pour celles et ceux œuvrent déjà pour accueillir nos amis vacanciers, nous ne pouvons qu’espérer que la crise sanitaire sera bientôt définitivement surmontée.

Nous vous souhaitons un bel été.

Les élus de la Vague Mandéenne : Pierre Calmet, Denis Clave, Philippe Dézéraud, Jean-Ronan Le Pen, Nolwenn Montagny - https://lavague.info/