Maison de santé - réunion du 15 novembre - Ecoutez les présentations et échanges
Vous n’avez pas eu la possibilité de participer à la soirée de présentation de la Maison de santé qui a été organisée par les deux associations de médecins et citoyenne en faveur de la maison de santé à la salle Marc Baron le 15 novembre denier, alors vous trouverez les enregistrements des présentations et discussions de cette soirée ci-dessous.
En introduction à cette soirée, le contexte de création de la Maison de santé a été brièvement rappelé (ICI) puis les différents organisateurs de cette réunion se sont présentés (ICI).
Le Docteur Pierre Guida a ensuite présenté les raisons qui justifient la création de la Maison de santé, l’historique des actions menées pour sa création et le résultats des dernières démarches réalisés par l’Association des médecins auprès des différents organismes (ARS) et des recherches de locaux auprès des particuliers disposant de biens à louer (ICI) qui ont été menées ces deux dernières années.
Le maire a présenté les actions de la Mairie (ICI).
Des échanges ont eu lieu entre les organisateurs et le maire ainsi qu’avec les personnes présentes dans la salle (ICI) et (ICI).
Pour clarifier la situation deux interventions ont été nécessaires pour expliquer les statuts d’une SISA qu’il nous semble important de reporter (ICI-Peggy et là Dominique).
Résumé : Un grand nombre de médecins de la commune vont partir à la retraite dans les prochaines années. Afin de favoriser l’arrivée de nouveaux médecins plus jeunes avec des pratiques médicales et une relation patient-e soignant-e adaptées, les médecins de Saint-Mandrier ont décidé de créer une association ayant pour but la création d’une Maison de santé autour des généralistes-spécialistes nécessaires à la population vieillissante de la commune.
Aujourd’hui, la Maison de santé en tant que structure a été créé par l’Association de médecins et agréée par l’Agence régionale de santé (ARS). A partir de maintenant cette structure a besoin, entre autres choses, de locaux en particulier pour les réunions entre médecins.
Après de nombreuses recherches, un local a été trouvé quai Séverine qui doit être réaménagé pour un coût estimé de 50 000€. Cet investissement doit être fait aujourd’hui pour disposer des locaux adaptés qui seront donc également le cadre de travail des futurs médecins qui rejoindront la commune. Un financement peut d’ailleurs être demandé par la commune auprès de l’ARS, le département, la région, etc.
Elle s’y refuse. La commune propose un projet de locaux mais qui ne verra le jour que dans plusieurs années, 2026 ( ? ) au sein d’un nouveau projet immobilier qui n’a pas encore fait l’objet d’une autorisation de permis de construire. Pour sécuriser le projet, il est demandé aux médecins actuels de s’engager en signant un pré-contrat de bail mais la société gérante de ces locaux n’est pas encore désignée ! De plus, est-il raisonnable de demander aux médecins partant à la retraite de s’engager pour les médecins qui les remplaceront éventuellement. Certaines communes du Var mettent à disposition des locaux pour les médecins qu’elles souhaitent accueillir.
En réalité donc, l’urgence est de trouver le financement des travaux pour que les locaux quai Séverine soient disponibles dès aujourd’hui au bénéfice immédiat de tous. Tous le reste n’est que balivernes et faudra-t-il passer par une souscription citoyenne pour avancer maintenant et non pas dans trois ans ?
En réalité, le maire qui nous reproche de politiser ce sujet ne viserait-il pas les prochaines élections municipales et ainsi qu’il serait donc une fois de plus urgent d’attendre pour qu’il puisse annoncer son nouveau projet phare ?
Le voleur de couleurs
Seuls les moins jeunes s’en souviennent mais, autrefois, au siècle dernier, une célèbre marque occupait le devant de la scène avec ses célèbres « voleurs de couleurs ».
La révolution numérique est passée par là et les « voleurs de couleurs » ont dû se reconvertir ou faire valoir leurs droits à une retraite bien méritée. Tous ? Pas si sûr ! Il semblerait en effet que de cette période de fin des années 80 il en subsiste un disciple dans un petit village du Var. Oh, il ne vole pas les couleurs, il vole les idées et de ce point de vue il faut lui reconnaître un certain talent.
Au point qu’il en ferait presque un art et, indéniablement, sa marque de fabrique. Que quelques uns imaginent sauver de l’avidité des promoteurs un domaine agricole de la commune, le voilà les accusant de s’opposer au développement de cette dernière et de les vilipender avec vigueur. Mais sentant le vent de l’opinion publique villageoise et l’intérêt du conservatoire national du littoral pour le domaine, il a tôt fait de s’ériger en chevalier providentiel et d’accuser les initiateurs en sorcellerie politique. Qu’un couturier célèbre s’intéresse de très près à un autre domaine situé sur l’autre versant de la colline, voila que l’histoire se répète et qu’il renouvelle les lourdes accusations à l’encontre de ceux qui cherchent à protéger le site. Lui seul sait ce qui est bon pour la commune et il n’hésite jamais à réécrire longuement l’histoire en se réservant le rôle du preux et noble chevalier guerroyant contre les Infidèles de l’écologie…Que d’autres en viennent à proposer de disposer d’une police municipale plus étoffée, ils sont aussitôt cloués au pilori de l’inconséquence et de l’incompétence. Pour mieux le faire deux ans plus tard, mais, c’est vrai, ce n’est pas la même chose, c’est une brigade de nuit et avec un chien. Que les mêmes proposent un projet de maison de santé ! Rien que des ignares et des menteurs qui osent prétendre que la commune pourrait devenir un désert médical. Circulez, il n’y a rien à voir. Sauf qu’une nouvelle fois la population est attachée au projet auquel des professionnels de santé se consacrent avec enthousiasme. Que croyez-vous qu’il advint ? La même chose, le « voleur de couleurs » est entré en action, avec la même méthode et la même mauvaise foi. Il refait l’histoire, c’est son idée, son projet, qu’il a pensé et conçu tout seul, avant et mieux que les autres. Les autres ? Rien que toujours les mêmes jaloux et Infidèles qui ne veulent pas le bien de la commune et mentent en permanence.
On peut se rêver conquérant, s’imaginer tel un Alexandre le Grand partant à la conquête de l’Orient ou un Napoléon engageant la campagne de Russie, il est un moment où le risque est grand d’aller un pont trop loin. Il semble bien que là le pont a été franchi. Une maison de Santé ce n’est pas qu’un projet immobilier et d’aménageurs, c’est un projet de société et de professionnels de la santé. Sans eux, il n’ira nulle part cette fois-ci et il a tort de les stigmatiser. Le fera-t-il au point de faire échouer le projet juste pour accuser ceux qui ne pensent pas comme lui ? Le pire c’est qu’il en est capable.
Réaction de la Vague Mandréenne au tag sur la maison du Maire de Saint Mandrier
- La première est qu’en dénonçant cet acte, le Maire a fait le choix de le lier à la réunion publique sur la Maison de Santé organisée la veille par les professionnels de santé et l’association citoyenne pour la création d’une Maison de Santé à Saint Mandrier. Or accuser sans preuve un ou des participants à cette réunion est pour nous totalement irresponsable et dès lors empêchait tout soutien public de notre part qui aurait pu cautionner cette accusation.
- La deuxième raison est qu’un récent événement a Six-Fours d’une pseudo agression antisémite qui s’est révélée fausse a montré qu’il était peu prudent de réagir sur les réseaux dans la précipitation et sans attendre les résultats de l’enquête de police, au risque d’hysteriser le débat et de devoir se dédire une fois ces résultats connus (notons, puisque le Maire nous en a accusés, qu’il ne s’agit pas pour nous de laisser croire que l’acte n’était pas réel mais que seule l’enquête permettrait de déterminer si l’auteur ou autrice participait à la réunion publique de la veille).
Maison de santé
Le projet de maison de santé figurait dans le programme de la vague mandréenne aux élections municipales de 2020.
Après avoir organisé une première réunion sur le sujet en novembre 2021, la vague mandréenne a passé le flambeau à l'association constituée en janvier 2022 pour la réalisation de cette maison de santé, voir ce post.
Aujourd'hui, l'association pour la réalisation d'une maison de santé et l'association des professionnels de santé vous invitent à une réunion publique sur l'ouverture prochaine de la maison de santé à Saint Mandrier
le 15 novembre à 18 heures, cinéma Marc Baron
Venez nombreux
Libre expression n°294 - Novembre 2023
Depuis 3 ans, le Maire ne manque pas une occasion pour clamer que l’opposition municipale est absente, incompétente et ne propose rien… mais sa récente décision d’annuler le permis de construire de la réhabilitation de la propriété Fliche et son revirement à 180 degrés sur le projet de Maison de Santé prouve, s’il en était besoin, que, plutôt que de les dénigrer, le Maire serait plus avisé d’écouter et de suivre les conseils des élus de la Vague mandréenne.
En effet, loin de s’opposer au projet de réhabilitation de la propriété Fliche, qui était également dans le programme électoral de la Vague mandréenne, nous alertons le Maire et sa majorité depuis les premières présentations en conseil municipal sur les risques d’illégalité du projet au regard de la loi littoral qui impose de réhabiliter un bâtiment sans extension de sa surface initiale. Las, depuis 3 ans, Gilles Vincent reste sourd à ces alertes, attaque l’opposition en incompétence et poursuit sans tenir compte des risques le « projet phare » de sa mandature. Choix d’un architecte, réunions publiques de présentation du projet où toute question sur la légalité du projet est balayée, puis dépôt du permis de construire signé en octobre 2022, avec 9 mois de retard sur la date annoncée, retard justifié alors par la validation de la légalité du projet par des « autorités compétentes » … Patatras, 9 mois plus tard, le Maire signe le 19 juillet dernier, une décision de retrait du permis de construire, reconnaissant les risques d’illégalité, et renvoie la réhabilitation de la propriété aux calendes grecques et plus de 320 000 euros déjà dépensés, soit la moitié de la hausse de la taxe foncière de 2022 partie en fumée.
Il en est de même pour le projet de Maison de Santé. Depuis 3 ans, nous réclamons une implication de la Mairie dans ce projet essentiel pour maintenir une qualité des soins pour les mandréennes et mandréens. Malgré des tribunes dans le Mandréen, des réunions publiques, une pétition, le Maire restait sourd à cet appel des professionnels de santé et des habitants de la presqu’île, prétextant qu’il n’y avait pas de problème d’accès aux soins à Saint Mandrier. Il a fallu qu’un de ses amis breton lui explique l’importance d’avoir une maison de santé pour attirer les jeunes médecins et une pression amicale de certains habitants pour qu’il daigne enfin s’impliquer dans ce projet (au moins dans le discours, nous attendons pour les actes)…
Que de temps (et d’argent) perdu pour ces deux projets essentiels pour l’avenir de la Presqu’île pour satisfaire l’ego de monsieur le Maire plutôt que de reconnaître que l’opposition municipale
travaille et connait ses dossiers et qu’il serait intelligent de suivre ses conseils ! Mais tout espoir est permis pour l’avenir, il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis.
Une promenade en bateau
Dans le Mandréen d’octobre 2023, et sous la signature du maire, nous pouvons lire : « Aussi, après consultation de juristes et de spécialistes en urbanisme, j’ai décidé de retirer le permis de construire, ce qui a été annoncé au Conseil Municipal du 28 septembre ».
Pourtant ce point ne figurait pas à l’ordre du jour de ce conseil municipal et il n’a été évoqué qu’en toute fin à la suite d’une question des conseillers de La Vague (ce que confirme l’article de Var Matin du 30 septembre 2023 consacré à ce conseil et qui débute ainsi : « A en croire l’ordre du jour du conseil municipal, qui s’est tenu jeudi, la séance était vouée à se clore en un éclair. Tout juste neuf points n’appelant pas à débattre et le tour était joué. Mais c’était sans compter sur un rebondissement en fin de séance avec l’interrogation du groupe d’opposition qui se questionne sur le manque de transparence de la majorité concernant l’épineux dossier de la propriété Fliche Bergis »).
Pourquoi cette interrogation ? Parce que dans une décision du 19 juillet 2023, à la publicité plus que relative, le maire avait décidé de déposer une demande de retrait de ce permis de construire tout en indiquant que cette décision serait communiquée à l’ensemble des élus locaux en exercice et aux conseillers municipaux non encore installés. Il faut croire que les élus de La Vague ne sont pas considérés comme des élus locaux en exercice ou des conseillers municipaux non installés car ils n’ont pas été informés de cette décision qu’ils ont découverte au cœur de l’été, au hasard de la lecture du site de la mairie. Si tant est que les conseillers municipaux de la majorité en est eux même été informés.
Ainsi donc, sans la question des élus de La Vague, le conseil municipal n’aurait pas été officiellement informé du retrait du permis de construire délivré en octobre 2022 à la commune de Saint-Mandrier comme cela aurait dû être le cas.
Le fait que les élus de La Vague aient formulé le 18 septembre 2023 un recours gracieux auprès du maire contre sa décision du 19 juillet, auquel il n’a d’ailleurs pas encore répondu, constituait l’expression d’un mécontentement devant le peu de considération accordée à l’information préalable du conseil municipal sur un dossier que le maire a toujours qualifié de « projet phare ».
Mais le pire n’est jamais certain. En effet, pour commenter « l’épisode » du conseil municipal, le maire écrit sur son compte Facebook : « Mais allez chiche, j'ai proposé de retirer ma demande de retrait de permis (ndlr : la décision du 19 juillet) lorsque l'APE retirera ses recours contre le projet ». Au-delà de la galéjade et de cette proposition, effectivement exposée lors du conseil municipal, qui contrevient aux principes fondamentaux de notre démocratie, il est tout aussi choquant de découvrir, un tantinet dissimulé sur un tableau d’affichage du service de l’urbanisme, un arrêté de retrait du permis de construire en date du 25 août 2023.
Ainsi donc, sans attendre l’expiration du délai de deux mois pour formuler un recours contre sa décision du 19 juillet, le maire a acté le retrait du permis et s’est bien gardé d’en informer le conseil municipal tout en laissant le débat, si tant est que cela s’appelle un débat, se focaliser sur cette décision qui ne présentait plus d’intérêt puisqu’exécutée.
Nous avons bien compris le sort réservé à notre recours gracieux qui, malgré l’arrêté de retrait antérieur à sa date de formulation, est juridiquement valable. Nous sommes aussi parfaitement conscients que dans l’hypothèse, plus qu’improbable, où il aurait été admis la majorité du conseil municipal n’aurait pas manqué d’autoriser le maire à formuler une demande de retrait du permis. Notre intention était seulement de mettre en lumière l’absence de transparence dans la gestion de ce dossier.
Ainsi donc, nous ne ferons ni recours gracieux ni recours contentieux contre l’arrêté du retrait du permis de construire de Fliche Bergis dans la mesure où notre point de vue a pu s’exprimer lors du conseil municipal et a été relayé par voie de presse.
Nous avons toujours soutenu que nous étions favorables à une réhabilitation du site, qui est également un élément important du programme que nous avons présenté.
Nous attendons donc, comme tous les Mandréens, avec impatience la présentation du futur permis de construire et nous pouvons assurer, au regard de ce dernier épisode, que nous serons particulièrement attentifs à ce que nous ne soyons pas une nouvelle fois embarqués dans une promenade en bateau, budgétaire ou urbanistique.
Monsieur le Maire, expert en politique politicienne et coups tordus
Monsieur le maire ne manque pas d’humour, ou plutôt il est un merveilleux acrobate toujours capable d’essayer de retomber sur ses jambes. Sans jamais manquer, bien sûr, et surtout, d’égratigner si ce n’est d’écorcher voire de lapider ses opposants. C’est sa marque de fabrique depuis plus de 28 ans et il ne va pas changer, ses contradicteurs sont tous des ânes et des menteurs ( nous avons conservé tous les écrits et les enregistrements).
Pourtant ne serait il pas un peu comme eux ? Nous pouvons légitimement nous poser la question quand, après avoir écrit dans le Mandréen de septembre que « seuls les élus de l’opposition n’ont pas compris » qu’il fallait accepter de signer un contrat de mixité sociale avec le préfet, le maire annonce dans son édito du Mandréen d’octobre que « des sujets et des projets importants nous attendent, comme le contrat de mixité sociale… ». C’est donc que le contrat n’existe pas encore et que nous avions raison de nous étonner de l’autoriser à signer un document vide de toute indication autre que son nom et celui du préfet.
Nous pouvons encore nous poser la question quand, dans le même édito, il annonce la bonne nouvelle de l’analyse financière du comptable public faisant état de la bonne santé budgétaire de la commune. C’est exactement l’argument que nous lui avons opposé pour contester l’augmentation du taux de la taxe foncière en 2022 et réclamé une baisse de ce taux en 2023. En attendant les Mandréens auront contribué avec leurs économies à satisfaire le bilan d’autoglorification du maire.
Il n’est pas mal non plus quand, dans sa petite tribune pour justifier sa décision de retirer le permis de construire de Fliche Bergis, il ose prétendre qu’en plus des épisodes juridiques « les attaques incessantes de l’opposition et son refus de voter les budget dédiés à ces opérations » mettent à mal la poursuite du projet. Se serait-il pris pour le président Biden empêtré dans un potentiel « shutdown » ? Soyons sérieux, avec ou sans les 5 votes des conseillers de la Vague Mandréenne le projet n’ira ni plus ni moins vite. La vraie démocratie ce sera lorsque les conseillers de sa liste feront enfin preuve de clairvoyance, et de courage, en osant contester ses dictats.
De même, son droit de réponse dans le Mandréen d’octobre au mot de l’opposition de septembre, vient confirmer qu’il n’a aucun sens du second degré. En effet « passer des heures à discourir » était une litote pour illustrer le décalage entre le temps passé sur les dossiers qui n’est pas toujours en rapport avec leur importance respective. En même temps il vient, en donnant les durées des deux séances de juillet (33 et 30 minutes), confirmer nos récriminations sur le fait que le conseil municipal n’est vraiment pas un lieu de débats et d’échanges.
Enfin, dans le même droit de réponse, il avance attendre la constitution d’une SISA pour finaliser le projet de maison de santé, ce que l’opposition ignorerait. C’est gentil, mais le maire ignore que la SISA n’est pas un préalable à l’élaboration d’un projet de MSP qui peut très bien s’engager avec une association loi de 1901 de professionnels de santé (qui existe avec l’association 3SM2022) . Une SISA, qui est néanmoins en cours de constitution, étant spécifique aux modalités de fonctionnement interne de la MSP et est indispensable pour percevoir des subventions et rémunérer les membres de la SISA de leurs activités collectives. Avant de récolter il faudrait peut-être semer, le maire qui se prétend agriculteur, maraicher, vigneron et bien d’autres choses encore devrait le savoir…
FLICHE-BERGIS - Communiqué de presse du 18 septembre 2023
Ci-dessous le communiqué de presse, lien vers la version pdf, lien vers le recours gracieux.
A Saint Mandrier, le projet phare de la mairie prend l’eau de toute part
Le Maire de Saint Mandrier, Gilles Vincent, vient de publier une décision municipale qu’il a signée en catimini le 19 juillet dernier dans laquelle il se demande à lui-même de retirer le permis de construire de la réhabilitation de la propriété Fliche Bergis qu'il avait signé fin 2022, nouvel acte rocambolesque d'un projet « phare » mené sans boussole ni éclairage par un Maire qui se croit tout permis et fait payer ses erreurs aux mandréennes et mandréens.
Depuis les premières présentations en Conseil Municipal en 2020, les élus/conseillers municipaux de la Vague mandréenne ont exprimé leur soutien au projet de réhabilitation de la propriété Fliche Bergis, trop longtemps laissée à l’abandon par la municipalité, tout en alertant le Maire et sa majorité sur le manque de clarté, les errements budgétaires et le risque d’illégalité de ce projet d’aménagement d’un conservatoire de musique et d’un centre aéré dans un espace soumis à la loi littoral qui impose de réhabiliter un bâtiment sans extension de sa surface initiale. Las, depuis 3 ans, Gilles Vincent reste sourd à ces alertes, attaque l’opposition en incompétence et poursuit sans tenir compte des risques le « projet phare » de sa mandature. Choix d’un architecte, réunions publiques de présentation du projet où toute question sur la légalité du projet est balayée, puis dépôt du permis de construire signé en octobre 2022, avec 9 mois de retard sur la date annoncée, retard justifié alors par la validation de la légalité du projet par des « autorités compétentes » …
Patatras, 9 mois plus tard, le Maire signe, sans en informer le conseil municipal pourtant réuni une semaine après, une décision de retrait du permis de construire qui, si elle était confirmée, verrait le projet de réhabilitation de la propriété Fliche Bergis renvoyée aux calendes grecques et plus de 320 000 euros déjà dépensés, soit la moitié de la hausse de la taxe foncière de 2022 partie en fumée.
Comment expliquer ce fiasco ? Bien sûr, le Maire ne manquera pas de faire porter la responsabilité à l’APE qui après lui avoir explicité dans un recours gracieux les points d’illégalité de son projet a dû suite à ses dénégations déposer un recours auprès du tribunal administratif pour qu’il statue sur la légalité du projet. Alors pourquoi n’a-t’il pas attendu la décision du tribunal, lui qui jurait la main sur le cœur que le permis était légal en tout point et conforme à la loi littoral ?
Les élus de la Vague mandréenne ont envoyé ce jour un recours gracieux au Maire pour qu’il annule sa décision de demande de retrait du permis de construire et qu’il convoque une réunion du Conseil Municipal pour expliquer aux élus pourquoi il a décidé d’annuler un permis qu'il a lui-même délivré, et annoncer aux mandréennes et mandréens pourquoi il abandonne ce projet pour lequel plus de 300 000 euros de leurs impôts ont déjà été dépensés.
Propriété Fliche-Bergis
A Saint Mandrier, la campagne municipale pour les prochaines élections a déjà commencé, voire ne s’est jamais arrêtée pour l’Union pour Saint-Mandrier.
Dans un article récent de Var-Matin, le Maire M. Gilles Vincent accusait La Vague de politiser l’extension des bâtiments sur l’ancienne propriété Fliche-Bergis alors qu’il en avait lui-même fait le projet politique phare de sa mandature !? Aujourd’hui la liste Union pour Saint Mandrier conduite par Gilles Vincent, distribue une lettre ouverte et organise des réunions politiques sur le sujet en instrumentalisant les enfants de la commune. Une politisation du sujet qui interroge, s’agit-il de détourner les regards des constructions surdimensionnées qui grignotent les espaces non bâtis du quartier de Pin Rolland ?
Cette lettre ouverte indique que « La municipalité a présenté ce projet au Conseil Municipal, projet sur lequel Les élus de l'opposition ne se sont pas prononcés favorablement ». Ce n’est pas faux. Ils se sont abstenus en attendant de disposer du dossier complet du projet qui ne leur avait pas été soumis en amont de la réunion du Conseil municipal. Ils ne pouvaient donc juger de sa légalité affirmée par le Maire mais qui vient pourtant d’être démentie par le tribunal administratif. De même, la lettre ouverte indique que les élus de la vague n'ont pas voté l’autorisation de programme pluriannuel de 4 791 629 € afin de Financer le projet. Vu le montant, là encore, logiquement ils se sont abstenus ayant toujours des doutes quant à la légalité du projet.
Plus grave, la lettre ouverte indique « Il est ainsi manifeste qu'une collusion existe bien entre les élus d'opposition de la Vague et le Président de l'APE pour faire barrage aux projets municipaux ». La définition du terme collusion du Larousse indique, « Entente secrète entre deux ou plusieurs personnes pour agir en fraudant les droits d'un tiers, et qui est réprimée par la loi. Toute entente secrète visant à tromper quelqu'un ».
Qui a cherché à tromper quelqu’un, qui a été réprimé par la loi ? Pour vous aider à juger de ces dénonciations calomnieuses nous vous engageons à consulter les informations concernant les différentes actions de l’APE menées depuis près de 20 ans contre l’urbanisation du site de Fliche disponibles sur le site internet de l'Association de protection de l’environnement : https://www.ape83430.fr/.
Vous pouvez également consulter notre programme présenté aux élections de 2020. La Vague Mandréenne a proposé un projet de réhabilitation des bâtiments de la propriété Fliche respectueux du site avec un conservatoire de musique au premier étage et une maison des jeunes artistes au rez-de-chaussée. A ce jour, ce projet ouvert à tous est toujours faisable pour le bonheur de nos enfants, et de toutes les générations.